Lieux d’implantation de l’unité : 

• École de l’aviation de chasse (EAC), base aérienne 709 de Cognac (Charente)
• Escadron de transformation rafale (ETR) 3/4 « Aquitaine », base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute-Marne)
• Escadron de chasse (EC) 2/3 « Champagne », base aérienne 133 de Nancy-Ochey (Meurthe-et-Moselle)
• Escadron d’entraînement (EE) 3/8 « Côte d’or », base aérienne 120 de Cazaux (Gironde)

MISSIONS DE L’UNITÉ

La formation des pilotes de chasse et navigateurs de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace est longue et exigeante ; officiers de carrière ou sous contrat suivent un cursus unique qui les mène aux plus hautes qualifications opérationnelles. Ce cursus se déroule en trois phases sur plus de sept ans (hors formation d’officier) :

- la formation initiale de deux ans d’apprentissage du vol militaire à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) sur planeur et Cirrus 20/22, puis une année et demi à Cognac (Charente) sur Grob 120 et PC21 pour l’acquisition des spécificités de l’aviation de combat ;
- la transformation sur le chasseur d’affectation pendant cinq mois à l’ETR 3/4 « Aquitaine » à Saint-Dizier et au sein de l’EC 2/3 « Champagne » à Nancy-Ochey sur Mirage 2000 ;
- les qualifications vont enfin s’enchaîner sur près de trois années au sein de l’unité d’affectation avec des niveaux progressifs de responsabilités et de compétences opérationnelles.

Les Alphajet de l’EE 3/8 « Côte d’Or » participent à l’entraînement et à la qualification des équipages en fournissant des « adversaires ». Ils assurent aussi certaines formations dans le cadre d’accords multinationaux.

Un jeune pilote de chasse aura près de 500 heures de vol à sa première qualification opérationnelle puis environ 180 heures de vol par an tout au long de sa carrière en unité de combat pour maintenir son niveau opérationnel et progresser.

COMPOSITION POUR LE DEFILE

Effectif défilant : 8 aéronefs.
Articulation : 2 PC21, 2 Rafale B, 2 Mirage 2000B, 2 Alphajet.

À SAVOIR

La simulation représente 40 % des heures de vol lors de l’acquisition des compétences initiales, puis 20 % en maintien des capacités opérationnelles et dans l’exécution de missions complexes non réalisables au quotidien (météo dégradée, menaces ennemies, missions nécessitant de nombreux moyens nationaux ou étrangers et simulation en réseaux).