Outre les levées de fond, ces opérations permettent également de relocaliser des épaves connues dans les bases de données du service national d’hydrographie et d’océanographie de la Marine (Shom) et du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) mais également de faire de nouvelles découvertes.

Le 22 septembre dernier, une épave non répertoriée sur les cartes a été détectée par le bâtiment à une centaine de mètres de fond. Celle-ci a d'abord été localisée grâce aux sondeurs multifaisceaux équipant le bâtiment hydrographique, puis sa présence a été confirmée à l'aide d'un magnétomètre remorqué (anomalie magnétique). Une dernière analyse a été réalisée à l'aide du sonar remorqué (appelé sonar latéral) avec des passes réalisées sur chaque côté des épaves, à une vingtaine de mètres au-dessus du fond. L'ombre projetée par l'épave et observée par le sonar a permis d'en déduire une cotation très précise.

Sur les images réalisées, il est ainsi possible d’identifier cette épave de 110m de long et dont la mâture culmine à 24m. Les premières analyses réalisées par la DRASSM laissent penser qu’il s’agit d’un cargo coulé par une torpille lors de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale.

Des analyses plus approfondies restent à réaliser pour déterminer s'il s'agit réellement d'une découverte faite par le Lapérouse et son équipe Shom ou de la relocalisation d'une épave connue.