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CLEMENCEAU 22 – La planification et la conduite des opérations dans la 3e dimension expliquées par le LV Matthieu, depuis la FDA Forbin
Quelles a été votre parcours professionnel ? Après une classe préparatoire scientifique, j’ai intégré l’Ecole Navale. Je suis un officier de surface de spécialité détecteur. Un OPC3D qui suit le parcours classique est affecté un an sur bâtiment de surface après la mission Jeanne d’Arc (la mission de fin d’études des élèves-officiers). Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de passer déjà deux ans sur bâtiment hydrographique en tant qu’officier opérations puis commandant en second. Ce n’est que lors de cette deuxième année que j’ai découvert la filière des officiers de planification et de conduite des opérations dans la 3è dimension (OPC3D) qui a immédiatement suscité chez moi un vif intérêt, confirmé lors de ma préparation aux sélections. Ces sélections sont composées d’un oral de culture générale dans le domaine de la défense aérienne, d’un test d’anglais et d’un simulateur. Ce dernier permet d’évaluer nos capacités à dissocier notre attention : l’objectif est de guider simultanément deux avions sur deux parcours différents en leur faisant éviter les autres aéronefs évoluant autour d’eux tout en répondant aux sollicitations des pilotes. Une fois retenu pour la filière, les stagiaires OPC3D font une année de formation dans le domaine de la défense aérienne, ce qui leur permet d’acquérir une expertise qui leur sera précieuse à bord des bâtiments sur lesquels ils seront employés. Ils y apprennent les bases du contrôle et de la circulation aérienne, avant d’approfondir leurs connaissances en matière d’opérations aéromaritimes et de contrôle aérien tactique. L’attribution du brevet d’officier contrôleur de défense aérienne marine (B.OCDAM) marque la fin de la formation. Les OPC3D exercent ensuite leurs fonctions au sein du Centre de Défense Aérienne Marine (CeDAM) pendant quatre ans, avant de retourner en surface et d’occuper par exemple un poste de chef de service sur un bâtiment de premier rang ou des postes d'expertise en état-major. En quoi consiste votre métier ? Les OPC3D sont des officiers spécialisés dans le domaine des opérations aéromaritimes. Mis pour emploi sur les bâtiments de défense aérienne (frégate de défense aérienne, porte-avions, frégate multi-missions aux capacités de défense aérienne renforcées), ils y occupent un rôle de conseiller du commandement et assurent le contrôle de la CAP (Combat Air Patrol), les aéronefs chargés de la défense de la force navale. Placé sous les ordres du chef de lutte anti-aérienne de la force, l’OPC3D bénéficie de la couverture radar de son bâtiment pour suivre les évolutions des chasseurs qu’il contrôle afin de leur fournir à la radio le guidage et les informations tactiques dont ils ont besoin pour remplir leur mission de protection. Lorsqu’ils ne sont pas en mer, les neuf OPC3D de la Marine nationale sont basés à Landivisiau, où ils s’entraînent quotidiennement en contrôlant depuis la terre les Rafales Marine. Ils participent également à l’évolution de la doctrine en matière de défense aérienne marine. Travaillant au quotidien avec les flottilles de chasse, ils constituent un lien privilégié entre la marine de surface et le groupe aérien embarqué. Quelles sont les qualités requises pour faire ce métier ? Il faut avoir une bonne représentation spatiale, être capable de dissocier son attention et faire preuve d’une grande adaptabilité face aux nombreux cas non conformes qu’un contrôleur aérien est susceptible de rencontrer. Parfois déployé seul sur un bâtiment de défense aérienne, l’OPC3D doit également savoir travailler en autonomie. Par ailleurs, toutes les procédures utilisées en contrôle aérien étant en anglais, il est naturellement essentiel de maîtriser cette langue. Qu’aimez-vous dans ce métier ? La filière OPC3D est pour moi l’occasion de combiner deux passions : l’aéronautique et la Marine de surface. Notre rôle de conseiller du commandement en tant que spécialiste de la défense aérienne est particulièrement valorisant. Cette place à bord des bâtiments de surface nous permet d’être pleinement impliqués dans toutes les phases de préparation et de conduite des opérations aéromaritimes. La défense aérienne est un domaine exaltant où tout va très vite. Notre formation tactique et nos entrainements au contrôle aérien quasi quotidiens nous permettent de progresser très rapidement. Chaque contrôle est unique et il est toujours très satisfaisant de constater que le travail d’équipe mené avec les pilotes et le chef de lutte anti-aérienne a permis d’accomplir la mission. Avez-vous une anecdote ou un souvenir marquant ? Habitué jusqu’alors à effectuer exclusivement des contrôles de Rafales Marine en entraînement, j’ai pu récemment contrôler mes premières missions opérationnelles pendant le déploiement CLEMENCEAU 22 du groupe aéronaval. Je suis actuellement embarqué à bord de la FDA Forbin, qui commande la défense aérienne de l’ensemble de la force aéromaritime rassemblée autour du porte-avions Charles de Gaulle. Nous sommes donc responsables de surveiller et discriminer toutes les pistes aériennes qui s’approchent de la force afin d’en assurer la protection. Alors que nous étions en Méditerranée orientale, j’ai ainsi eu l’opportunité de prendre en contrôle la CAP d’alerte dans une zone où les activités maritimes et aériennes sont particulièrement denses.
08 mars 2022

Remise à niveau opérationnelle pour le PHM Commandant Blaison
A l’issue d’une période d’entraînement individuel et des missions opérationnelles en zone maritime Atlantique, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé pour poursuivre sa remontée en puissance et confirmer sa qualification opérationnelle. Débuté le 21 février 2022, ce stage de remise à niveau opérationnelle (RANO) avait pour objectif de mettre l’équipage face à des situations de plus en plus complexes et de manière progressive, afin d’optimiser la préparation et l’entraînement du bâtiment en vue de ses missions à venir. Avec le concours de la division entraînement de la Force d’action navale à Brest, l’équipage a conduit de nombreux exercices à un rythme soutenu et au sein de chaque chaîne fonctionnelle. De nombreuses actions élémentaires dans les domaines de navigation, opérations, sécurité et aviation ont permis de consolider le socle d’actions réflexes qui ont par la suite été mises en œuvre au sein de scenarii faisant intervenir plusieurs chaînes fonctionnelles simultanément. Fidèle au plan MERCATOR ACCÉLÉRATION et en cohérence avec la volonté d’entraînement tourné vers le haut du spectre et le combat de haute intensité, cette remise à niveau a notamment donné lieu à la réalisation d’exercices de synthèse majeurs et qualifiants. Un exercice de visite d’un bâtiment suspect par la brigade de protection et un exercice d’évacuation de ressortissants ont notamment permis de valider des capacités spécifiques et de lever une réserve dans ce dernier domaine. Les tirs d’artillerie (petits calibres, 100 mm, missile MISTRAL) ont également été couplés à des postes de combat et des MACOPEX (exercices de maîtrise des capacités opérationnelles). L’équipage a également réalisé un exercice de lutte contre un feu majeur dans un compartiment machine mettant à l’épreuve l’ensemble des moyens de lutte du bord pendant une durée de deux heures. Cet exercice a attesté de la résilience des différents groupes d’intervention. Après sept jours intenses et riches en apprentissage, les marins du PHM Commandant Blaison ont confirmé leur qualification opérationnelle et se tiennent prêts pour les futures missions du bâtiment.
08 mars 2022
CORYMBE 160 : Fin de mandat pour le PHM EV Jacoubet
Après une dernière escale à Mindelo, au Cap Vert, du 23 au 28 février, le PHM Enseigne de vaisseau Jacoubet a débuté sa patrouille retour en direction de Brest. Retour sur une opération de trois mois dans le golfe de Guinée, en soutien aux marines locales dans leur lutte contre la piraterie, la pêche et les trafics illégaux.
04 mars 2022

Méditerranée occidentale – Le Beautemps-Beaupré poursuit ses travaux hydrographiques dans le golfe du Lion
Après une période de relâche opérationnelle à Marseille, le bâtiment hydrographique et océanique (BHO) Beautemps-Beaupré a rallié la rade de Toulon afin d’immerger des appareils de mesure hydrographique. Tirant partie de ses grandes capacités manœuvrières et de son système performant d’autoposition, le Beautemps-Beaupré a pu mettre en œuvre ses vedettes hydrographiques pour mener à bien des plongées qui ont permis de mettre en place ces six instruments de mesure, courantomètre et marégraphes, en moins de quatre heures. Collectant des données durant plusieurs semaines, ils permettront de rendre très précis les travaux de bathymétrie à venir du BHO dans la rade de Toulon. Après ce passage furtif dans le port du Levant, le Beautemps-Beaupré est reparti œuvrer dans le golfe du Lion au profit de travaux préparatoires à l’implantation de champs d’éoliennes flottantes, engagés depuis fin janvier. A l’occasion de ces travaux, le BHO a pu effectuer la relocalisation d’une épave d’un navire, à 100m de son point d’origine. Les bonnes relations entretenues avec les différents usagers des zones de travail, notamment les pêcheurs, et l’action des sémaphores permettent de conduire les levés avec efficacité, en toute sécurité.
03 mars 2022

FAA – Exercice TRITON : test de résilience des réseaux de transmissions en cas de catastrophe naturelle
Le 23 février 2022, la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de Fort-de-France (DIRISI) a organisé l’exercice TRITON (Tests de résilience interarmées des transmissions) qui visait à préparer les Forces armées aux Antilles (FAA) à faire face à une coupure de ses transmissions vers l’Hexagone.
02 mars 2022

Marins et marins-pompiers s’entraînent à lutter ensemble contre les feux de navire
Le 16 février 2022, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a participé à un exercice sécurité à bord du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré avec l’équipage du bâtiment
28 février 2022

Remise de décorations à bord du BSAOM Champlain déployé en océan Indien
Le 13 février 2022, une cérémonie de remise de décorations a eu lieu à bord du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, au mouillage au large de l’île des Glorieuses, dans le canal du Mozambique.
28 février 2022

Méditerranée – L’Orion bascule vers l’océan Indien
A la suite d’un début d’année intense, rythmé notamment par deux semaines d’entraînement individuel et par la conduite d’un stage de remise à niveau opérationnel (RANO), l’équipage du chasseur de mines tripartite (CMT) Orion a appareillé de Toulon le 14 février 2022 en direction de Djibouti dans la cadre du déploiement du groupe de guerre des mines 22 (GGDM22).
28 février 2022

L’hélicoptère Caïman marine de la Flottille 33F évacue trois marins d’un bâtiment de commerce au large de la pointe bretonne
Le 23 février 2022 à 18h48, l’alerte service public retentit au sein de la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Trois marins d’origine grecque de l’équipage du gazier Pearl LNG doivent être évacués et soignés au plus vite. L’équipage de la Flottille 33F et les techniciens de service mettent alors en œuvre l’hélicoptère Caïman Marine d’alerte en moins d’une heure.
28 février 2022

Méditerranée – Le Beautemps-Beaupré à Marseille
Déployé depuis fin janvier dans le cadre d’une mission de relevés hydrographiques au profit du service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), nécessaires au projet de champs éoliens commerciaux dans le Golfe du Lion, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré termine une période de relâche opérationnelle à Marseille. Une activité de rayonnement organisée par le SHOM et le Beautemps-Beaupré a permis d’échanger avec des décideurs institutionnels régionaux et locaux du monde maritime. Cette rencontre a contribué à valoriser les missions, produits et projets du SHOM et d’aborder de nombreuses thématiques comme la sécurité de la navigation, l’adaptation au changement climatique, les énergies marines renouvelables, la planification des espaces maritimes ou encore la diffusion de données au service des institutionnels et usagers de la mer. Ce type d’activité permet également de recueillir les besoins des acteurs institutionnels importants et de connaître leur point de vue sur des enjeux majeurs ayant trait à l’hydrographie et à l’océanographie.
28 février 2022
