Foire aux questions

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Foire aux questions © armée de Terre/Défense

Le parcours du blessé est coordonné autour de 4 axes principaux où l’innovation est permanente.

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 Le parcours de soin : responsabilité du service de santé des Armées (SSA) ;
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 L’accompagnement administratif, social et juridique : centré autour du droit à réparation, des problématiques avec les assurances et des conséquences sociales de la blessure, coordonné avec l’action sociale des Armées (ASA) ;


  • La reconstruction par le sport : parcours désormais abouti grâce à une charte interministérielle, et une coordination entre les principaux acteurs. Ces derniers organisent des stages adaptés à tous les handicaps, du ré-entrainement à l’effort, à la compétition de haut niveau ;


  • La réinsertion professionnelle : tant en milieu militaire qu’en milieu civil. Des dispositifs novateurs sont mis en place par l’armée de Terre. Parmi eux, l’opération Oméga, qui permet depuis 2015 aux blessés de suivre des stages tutorés dans des entreprises (durée d’un mois à un an).  

La cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) tient le rôle de « tour de contrôle ». Créée le 1er septembre 1993, elle suit les blessés dans leur reconstruction et leur réinsertion. Depuis trente ans, elle a accompagné près de 13 000 blessés en service, sur un parcours complet de la blessure à la réinsertion professionnelle avec pour devise : Ne laisser personne au bord du chemin.

Depuis 2014, le parcours des blessés mis en place par la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) est reconnu et lisible pour tous les acteurs. Les paramètres administratifs, juridiques, sociaux et RH se sont imposés en complète synergie avec le parcours de soin du médecin.

 

En parallèle de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), de nombreux acteurs interviennent : le régiment tout d’abord, puis les acteurs institutionnels dans différents domaines - santé (service de santé des Armées), psychologique (cellule d’intervention et de soutien psychologique de l’armée de Terre), administratif et financier (direction des ressources humaines de l’armée de Terre), social (action sociale des Armées).

Les associations d’entraide jouent un rôle important dans le soutien apporté aux blessés. Elles soutiennent, de manière très réactive, des projets ambitieux et permettent d’agir auprès des plus démunis, en complément de l’action sociale des Armées. 

 

La blessure psychique, comme le stress post-traumatique, est dite « invisible », car elle ne se voit pas. Tous les blessés sont reconnus et pris en charge par l’armée de Terre.
La cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) accompagne aujourd’hui environ 650 blessés psychiques.

L’armée de Terre développe un certain nombre de projets, comme la construction d’une maison du vétéran à proximité de l’Hôtel national des Invalides. Celle-ci permettra à la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) d’accueillir des blessés en stage d’immersion à Paris, les familles et les patients du futur pôle de réhabilitation de la Défense, dont la première pierre a été posée il y a quelques mois.

Malheureusement c’est la blessure psychique la plus importante au sein de l’armée de Terre.

Derrière chaque blessé psychique il y a une famille qui subit de plein fouet toutes les difficultés administratives. Un parcours de soin long et fastidieux.

Non, les blessés ne sont pas toujours rapatriés en métropole, sur le théâtre d’opération c’est le médecin qui décide.

En revanche dès que le blessé arrive dans un hôpital militaire tout est mis en œuvre pour accueillir les familles et soutenir le régiment dans les meilleures conditions possibles.

C’est le commandement du régiment ou du bataillon qui a la responsabilité de contacter la famille et de l’informer sur la situation.

Les familles sont aidées avec trois piliers :

  • le régiment ou le bataillon.
  • le milieu institutionnel avec la CABAT.
  • le milieu associatif.

Un militaire blessé en service bénéficie de la prise en charge des soins médicaux gratuits, par le biais de la DAPIAS, la Déclaration d’Affection Présumée Imputable au Service, dans un premier temps. Par la suite, pour toute infirmité constatée atteignant le minimum indemnisable et reconnue imputable, il obtiendra une pension militaire d’invalidité. Celle-ci permet l’obtention d’un carnet de soins médicaux gratuits qui prend le relais de la DAPIAS.

Durant un congé maladie ordinaire ou un congé du blessé, la solde de base est maintenue.

Le CLM (Congé Longue Maladie) dure au maximum 3 ans avec maintien de la solde de base pour les pathologies en lien avec le service. Ce congé est attribué par périodes de 6 mois renouvelables. Le CLDM (Congé Longue Durée Maladie) dure au maximum 8 ans dont 5 ans avec maintien de la solde de base pour les pathologies en lien avec le service, suivi de 3 ans avec une demi-solde, toujours par périodes de 6 mois renouvelables

Les blessés Opex peuvent prétendre à la nouvelle allocation du fonds de  prévoyance sous certaines conditions.

En cas de réforme pour infirmité, le militaire bénéficiera de l’allocation du fonds de prévoyance, sous conditions puisque cette demande fait l’objet d’une étude par une commission. Il obtiendra le versement de la pension de retraite au prorata des années de service effectuées ainsi que la revalorisation de sa pension militaire d’invalidité au taux du grade détenu au jour de la réforme. Le droit aux allocations chômage est également ouvert.

 

Oui bien sûr, un blessé peut reprendre ses fonctions, à condition bien évidemment d’y être autorisé par son médecin. Si, un doute persistait, aussi bien de la part du blessé que de celle de l’institution, sur l’aptitude et capacité à reprendre un emploi au sein des armées, il peut être envisagé pour un blessé en opération, un temps d’adaptation au travers du dispositif appelé  « cellule blessé ».

Cette « cellule blessé » d’une durée maximum de 1 an séquencée en 3 temps (6 mois renouvelable, 2 fois 3 mois) est un dispositif permettant de reprendre une activité au sein de l’unité d’origine sur un poste adapté, encadré par le médecin et l’unité.

Au bout d'un an, soit le blessé reprend l’activité soit si ce n’est pas possible, il est alors accompagné sur un parcours de reconversion.

En effet si un blessé ne peut reprendre ses fonctions, il est possible d’être accompagné par Défense Mobilité sur un parcours de reconversion comme tout militaire quittant l’institution.

En complément, il existe une possibilité d’immersion en entreprise coordonnée par le pôle réinsertion de la CABAT.

Cette possibilité connue sous le nom d’Opération Oméga permet à des blessés en situation de congé long (CLM ou CLDM) de faire une période de réadaptation professionnelle pouvant aller de quelques jours à 1 an.

L’idée de cette période est de remettre le pied à l’étrier, de découvrir l’entreprise et un métier, tout en reprenant un rythme de vie sociale avec pour seul objectif au départ de vivre l’expérience.

Cette immersion permet de valider ou d’invalider un choix et orientation professionnelle.

A l’issue de cette période un point est fait avec l’entreprise pour construire la marche d’après qui peut être un besoin de formation, une prolongation de l’immersion (sans dépasser 1 an), une embauche, ou une autre immersion dans un autre domaine et une autre entreprise.

Dans tous les cas : 

  • quel que soit le projet, rien n'est engagé sans l’accord des médecins du Service de Santé des Armées.
  • la spécificité du statut des blessés permet une multitude de possibilités en terme de réinsertion, réadaptation et reconversion.

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