Le ministre de la Défense malaisien YB Dato’ Seri Mohamed Khaled bin Nordin, accompagné d’autorités civiles et militaires, a été accueilli à bord du porte-avions Charles De Gaulle par l’Ambassadeur de France en Malaisie monsieur Axel Cruau, le contre-amiral Jacques Mallard, commandant du GAN, et le capitaine de vaisseau Georges-Antoine Florentin, commandant du porte-avions Charles De Gaulle.  

Au cours de leur visite à bord, la délégation a pu assister à des lancements et atterrissages de Rafale Marine et d’un E-2C Hawkeye. Les autorités françaises et malaisiennes ont également eu l’occasion d’échanger sur les missions du GAN et sa mission CLEMENCEAU 25.  

En parallèle de cette visite, 4 Rafale Marine du groupe aérien embarqué (GAé) et 6 avions de chasse de la RMAF malaisienne (deux SU-30 et quatre F/A-18) ont réalisé un vol d’entraînement au combat aérien au large des côtes orientales de la Malaisie. Cet entraînement a permis aux pilotes des deux nations de développer leur interopérabilité et de consolider les mécanismes et processus de coopération militaire.  

Il s’agit du deuxième exercice de coopération franco-malaisien depuis le déploiement du GAN en Indopacifique. En janvier dernier, la frégate de défense aérienne (FDA) avait effectué une escale à Penang avant de participer à l’exercice multinational LA PEROUSE 25 aux côtés du patrouilleur FFG Lekir et de la corvette Gagah Samudera de la Marine royale malaisienne. Ensemble, ils ont réalisé des manœuvres conjointes dans le détroit de Malacca pour s’entraîner à l’intervention militarisée sur un bâtiment suspecté d’activités illicites. Cet exercice avait été l’occasion pour les marines françaises et malaisiennes d’échanger sur les différents modes d’action et ainsi d’augmenter la capacité commune à sécuriser une zone maritime majeure pour le commerce mondial.  

L’ensemble de ces activités s’inscrit dans la continuité des accords de coopération liant la France et la Malaisie depuis 1993 dans le domaine de la défense. Ces accords illustrent la volonté des deux pays à opérer ensemble pour faire respecter le droit international, défendre la liberté de navigation et garantir l’accès libre et ouvert aux espaces maritimes communs.  

Avec cette mission aux interactions et objectifs multiples, le GAN démontre qu’il est un outil de supériorité navale, de projection de puissance et d’appréciation autonome de situation, capable d’opérer dans un environnement stratégique complexe. Le déploiement de cette capacité militaire souligne l’attachement de la France à la liberté d’action et de circulation maritime et aérienne sur toutes les mers et océans du globe.