La première phase de cette séquence a consisté en un échange de brevets entre les parachutistes ivoiriens et français du Détachement de Liaison Interarmées en Côte d’Ivoire (DLIA-I). Clôturé par une cérémonie de remise des brevets, cet échange a participé au renforcement de l’interopérabilité franco-ivoirienne dans un domaine d'expertise clé.

Pour renforcer la complémentarité des moyens aéroportés, les militaires ivoiriens et les militaires français, ont réalisé plusieurs sauts en ouverture automatique (OA) et en ouverture retardée (OR) sur les zones de saut d’Assinie et de Bouaké. 

Par la suite, dans le cadre de la montée en puissance de la composante aéroterrestre ivoirienne, cette séquence s’est articulée autour d’actions de formation des équipages du CASA CN295. La qualité des interactions a permis à l’armée de l’Air ivoirienne de réaliser pour la première fois un largage de chuteurs en complète autonomie.

Enfin, le déploiement de deux Mirage 2000-D a permis la formation d’une dizaine de guideurs aériens tactiques avancés (GATA) ivoiriens et béninois, notamment grâce à des vols de type Close Air Support. La mise en place temporaire du plot chasse sur la base aérienne de Bouaké a également contribué de manière significative à la montée en puissance du site, destiné à accueillir la future aviation de combat de la République de Côte d’Ivoire. 

Fruit d’une coopération ambitieuse entre les deux armées, cet exercice conjoint permet de renforcer leur capacité d’agir ensemble. Il participe à la mise en œuvre d’un dispositif flexible, adaptable en temps réel, et apte à répondre aux besoins des partenariats et entraînements communs exprimés par la République de Côte d’Ivoire.

Quel est l’objectif du DLIA-I ?

Parmi les nombreux domaines de coopération, le partenariat militaire entre la République de Côte d’Ivoire et la France a évolué , afin de répondre  aux besoins exprimés de partenariat et d’entraînement communs.