Dans le cadre de l’opération SENTINELLE, le COIA, déployé sur le site de l’École militaire, est un outil à la main du gouverneur militaire de Paris (GMP) pour assurer la conduite des opérations de sécurisation des JOP à Paris et en Île-de-France.

Le COIA est une structure ad hoc qui s’appuie sur un noyau armé à partir de l’état-major de zone de défense et de sécurité de Paris, stationné à Saint-Germain-en-Laye. Il interagit avec tout l’écosystème qui l’entoure : l’état-major des armées, les forces de sécurité intérieure, au premier rang desquelles figure la préfecture de police de Paris, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, l’armée de l’Air et de l’Espace qui déploie un Dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) ainsi que les différentes préfectures de la région avec lesquelles les délégués militaires départementaux interagissent. Cette architecture de la chaîne de commandement permet un suivi de la situation en temps réel et garantit la remontée immédiate des informations aux plus hauts échelons.

Si un déploiement d’une telle ampleur dans l’hexagone est inédit, ce n’est pas la première fois qu’un COIA est déployé : c’est une structure couramment utilisée outre-mer, notamment lorsqu’il s’agit d’engager des forces en cas de catastrophe naturelle par exemple. La mise en place d’un telle structure, qui s’inscrit dans le dispositif exceptionnel global mis en œuvre, démontre la pleine implication des armées françaises dans la sécurisation des JOP 24.

Evènement mondial, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 réuniront des milliers de visiteurs en France du 26 juillet au 8 septembre. Les armées françaises se préparent à ce défi sécuritaire et apporteront, par leur singularité, une plus-value concrète au dispositif global des forces de sécurité intérieure (FSI), en renforçant le dispositif SENTINELLE. Les armées conduiront des missions spécifiques, à partir de leurs capacités uniques, intégrées à un dispositif interministériel, afin de garantir en tout temps, une réponse efficace en cas de menace terroriste. En ce sens, elles seront menantes dans la protection des espaces aériens et maritimes par la mise en place d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) caractérisé, entre-autres, par la lutte anti-drones et d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) à Marseille.