44e régiment de transmissions
Le 44e régiment de transmissions (44e RT) de Mutzig est une unité du commandement du renseignement (COMRENS). C'est en 1949 que la compagnie autonome d'écoutes et de radiogoniométrie voit le jour et s'illustre en Extrême-Orient. En 1954, cette compagnie donne naissance à deux unités qui fusionnent en 1967 pour créer le 708e bataillon de guerre électronique (BGE). En 1971, le 708e BGE devient le 44e régiment de transmissions.
Modes d'actions
Le 44e régiment de transmissions agit dans le spectre électromagnétique pour renseigner en s’intéressant aux télécommunications adverses.
Le « système 44 » est constitué d’une composante fixe, le Centre de Guerre Électronique (CGE) à Mutzig et d’une composante mobile avec des moyens projetables.
Doté d’équipements électroniques et informatiques de pointe, il forme la composante FIXE du 44e régiment de transmissions. Ce centre unique dans l’armée de Terre est armé en permanence, dans une infrastructure enterrée et protégée.
Système modulable, il peut, à volonté, appuyer ou soutenir un maillage composé de détachements « satellites » en France ou en opération extérieure, lesquels forment la composante projetable du régiment. Cette modularité augmente sa portée et permet également une collecte régionale du renseignement, ou « appui électronique », au profit d’une force déployée sur un théâtre d’opérations.
Sa puissance réside ainsi dans sa capacité RENSEIGNEMENT unique afin d’intercepter et analyser les communications de nos adversaires, en tout temps et en tous lieux. La recherche dans la profondeur, en toute discrétion, constitue sa singularité.
Haute intensité
Dans le cadre d’un engagement de haute intensité, le 44e RT pourra engager un BATROEM pour renseigner au profit d’une grande unité tout en déployant une composante mobile avec des modules GIRAE (Groupe d’Interception Rapide d’Appui Electronique) sous blindage équipés avec des moyens intégrés dans des véhicules Scorpion, afin de fournir le renseignement d’alerte directement exploitable pour le chef interarmes et permettre la maîtrise de la manœuvre de brigade.