Dans un contexte de forte concurrence internationale, la sécurité et la souveraineté nationale passent par la promotion de l’innovation, facteur décisif pour la compétitivité et plus largement la sécurité de la France. Eurosatory est un lieu privilégié pour les échanges et rencontres entre les industriels, les start-up, ainsi que les acteurs publics et privés de la Défense et de la Sécurité du monde entier.

8 projets d’innovation financés et accompagnés par l’Agence de l’innovation de défense seront exposés sur le stand du ministère des Armées :

• Le projet RSM, développé par les sociétés Capacités et Shark Robotics

RSM vise le développement d’un robot collaboratif pour la détection de mines antipersonnel par une action mécanique de sondage et une aide à l’identification par une intelligence artificielle.

• Le projet RODIN, développé par la société LATTICE MEDICAL

RODIN vise à reconstruire de la peau grâce à un dispositif 3D favorisant la survie cellulaire. Ce procédé favorise le maintien du volume injecté puis se résorbe pour laisser place à un hypoderme uniquement constitué des tissus du patient. Le projet RODIN fait suite au projet HYPOFILL, soutenu par l’AID en 2022.

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• Le projet SMART INFRA, développé par la société XXII.

SMART INFRA vise à exploiter 100% du potentiel du flux vidéo grâce à de l’intelligence artificielle pour apporter une détection personnalisée et qualifiée aux opérateurs et équipes de surveillance dans la protection de sites sensibles.

• Le projet QRF développé par un lieutenant-colonel de la Section technique de l’armée de Terre, avec le soutien des sociétés FURION et IAN MOTIO.

Le QRF est un quad hybride offrant plus de furtivité au contact pour les unités de renseignement et des forces spéciales.

• Le projet AMBRA, porté par TDF (Télédiffusion De France) en collaboration avec l’IETR, Enensys et SDR technologies.

AMBRA est un radar passif et coopératif de surveillance d’espaces aériens en zone urbaine, pour la détection et la localisation de drones. Il est basé sur les émissions d’un réseau broadcast de TV numérique terrestre (DVBT2).

• Le projet RapidEAGLE porté par THALES, en collaboration avec SQUADRONE SYSTEM, INPIXAL et AVIATION DESIGN :

RapidEAGLE a pour objectif l’interception d’une cible, désignée par un système de désignation d’objectif, au moyen d’un filet intégré au drone. Le système met en œuvre différents modules permettant d’assurer, en mode automatique, la détection de la cible, le suivi de sa position, la mise en œuvre du tracking de la cible par le drone intercepteur et finalement l’interception.

Ce projet est issu de l’appel à projets « drone intercepteur de drone » lancé en 2021 par l’Agence de l’innovation de défense.

• Le projet MISPOC, développé par la société SENSE-in.

MISPOC vise à monitorer la détérioration des plaques céramiques de protection balistique du fantassin par l’ajout d’un capteur passif sur la structure céramique qui permettrait, par le biais d’un dispositif d’interrogation à distance, de détecter la présence de fissures.

• Le projet NANOTRACK, développé par les sociétés Eutelsat, Ternwaves et 3ZA Engineering.

Nanotrack consiste à connecter des capteurs et balises, sécurisés et furtifs, compacts et à grande autonomie, directement à une infrastructure satellitaire en orbite basse (LEO) tout en assurant l’hybridation avec les réseaux terrestres existants et avec la possibilité d’une extension à un réseau de satellites GEO.

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