Paul-Henry Cournède (Centrale Supélec), le Général Lardet représenté par le Colonel Brucker, chef du groupement Innovation (Section technique de l'armée de Terre) et Eric Huber (Thales)

Thales et CentraleSupélec via son laboratoire signaux et systèmes (L2S), ont décidé d’allier leur expertise pour apporter des solutions innovantes en traitement du signal radar au bénéfice de la localisation et caractérisation de menaces sans compromettre la discrétion des véhicules des unités.

L’accord tripartite de recherche pour le projet a été signé par Paul-Henry Cournède, Directeur de la Recherche à CentraleSupélec, Eric Huber, Vice-président Surface Radars chez Thales et le général de division Alain Lardet, sous-chef « plans et programmes » de l'état-major de l'armée de Terre.

Les nouveaux concepts tactiques du programme Scorpion sont basés sur l’optimisation de l’appui mutuel entre plusieurs plateformes de combat aéroterrestre. Pour les unités, le fait de disposer d’une multitude de plateformes à proximité (<10 km) représente une opportunité pour la construction d’un réseau de radars à courte portée et discrets. Cette multiplicité permet d’optimiser en temps réel un fonctionnement collaboratif pour aboutir à un radar étendu et multifonctionnel.

Pour Eric Huber, Vice-président Surface Radars de Thales, « Nous sommes heureux d'accompagner les forces et d'innover en proposant des concepts de radar en rupture et adaptés aux contextes opérationnels les plus récents. La combinaison des expertises industrielle (Thales), académique (CentraleSupélec) et opérationnelle (STAT), sous l’égide du réseau GAI⁴A permettra d’accélérer la montée en maturité de traitements radar innovants au profit du terrain ».

Ce projet contribue aux premières études sur le futur système complet de radar tactique de protection du champ de bataille que Thales a initiées en assurant l’autofinancement et qui se poursuivent en collaboration avec l’ONERA.

Pour Paul-Henry Cournède, Directeur de la Recherche à CentraleSupélec, « Ce partenariat s’appuie sur l’expertise du L2S en traitement du signal et ouvre de très belles perspectives de recherche. Ce projet, au profit de notre défense nationale, renforce l’engagement de CentraleSupélec qui a placé la souveraineté parmi les trois axes de son plan stratégique ».

A propos de Thales :

Thales (Euronext Paris : HO) est un leader mondial des hautes technologies spécialisé dans trois secteurs d’activité : Défense & Sécurité, Aéronautique & Spatial, et Cybersécurité & Identité numérique. Il développe des produits et solutions qui contribuent à un monde plus sûr, plus respectueux de l’environnement et plus inclusif.

Le Groupe investit près de 4 milliards d’euros par an en Recherche & Développement, notamment dans des domaines clés de l’innovation tels que l’IA, la cybersécurité, le quantique, les technologies du cloud et la 6G. Thales compte près de 81 000 collaborateurs dans 68 pays. En 2023, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 18,4 milliards d'euros.

 

A propos de CentraleSupélec :

CentraleSupélec est un établissement Public à caractère scientifique, culturel et professionnel, né en janvier 2015 du rapprochement de l’École Centrale Paris et de Supélec. Ecole leader dans l’enseignement supérieur et la recherche, CentraleSupélec constitue un pôle de référence dans le domaine des sciences de l’ingénierie, des systèmes et du numérique, classée parmi les meilleures institutions mondiales. Elle est membre-fondateur de l’Université Paris-Saclay. Le centre de recherche de CentraleSupélec regroupe 18 laboratoires et 1200 personnes, dont 450 chercheurs et enseignants-chercheurs et 550 doctorants.

 

A propos du pôle d’innovation GAI⁴A :

Rattaché au groupement innovation de la Section technique de l’armée de Terre (STAT), GAI⁴A ambitionne de conjuguer les compétences des acteurs civils et militaires en Ile-de-France, pour faire émerger des projets d’innovation duale pour les équipements terrestres et aéroterrestres. Il autorise une synergie nouvelle entre l’Université́ Paris-Saclay, l’Institut polytechnique de Paris, les industriels de défense membres du GICAT, l’armée de Terre et l’Agence de l’innovation de défense.