Actualités AID
Retrouvez l’Agence de l’innovation de défense à l’occasion de la 2ème édition de La Fabrique Défense
La 2e édition du salon La Fabrique défense, le rendez-vous de référence pour contribuer au développement d’une culture stratégique de défense, aura lieu du 28 au 30 janvier à la Grande Halle de La Villette. Sur son stand, l’Agence de l’innovation de défense (AID) y présentera plusieurs projets d’innovation. Pour vous inscrire : https://lafabrique.defense.gouv.fr/ Un stand de 150 m² dédié à l’innovation de défense Vous pourrez y découvrir plusieurs projets avec des applications aussi bien militaires que civiles, mais également des initiatives lancées par l’AID : Biofly : drone bio-inspiré volant comme un oiseau en battant des ailes, avec les performances d’un drone à hélices. Porté par la société XTIM. PILUM : projet de canon électromagnétique innovant. Ce projet vise à doter l’Union européenne des armes du futur au meilleur niveau mondial. Porté par l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis. Robot Stamina Patrol : navigation autonome par vision artificielle pour le suivi d'itinéraires sans GPS. Porté par l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis. MATEP : ceinture vibrotactile pour une communication par la peau. Portée par la société Caylar. PARAFOX : harnais pour absorber les chocs subis par l’animal lors d’un saut en parachute pour préserver le bien-être animal en limitant les contraintes de la mise en place sur le chien. Porté par le CNE Jérôme du 132e RIC et la société PARATEC. SPCM : prothèse de jambe bionique, opérée par microprocesseur. Porté par la société PROTEOR. Protection thermique pour aéronef pour protéger efficacement de la chaleur le poste pilote du Rafale. Porté par le PM Romain de la Base aéronautique navale de Landivisiau. E-Flyco : maquette d’un bateau d’assaut de 8m doté d’hydrofoils rétractables pour aller plus vite, plus loins, en absorbant les impacts des vagues. Porté par le Fuscolab et la société SEair. Le stand comportera également trois espaces thématiques : un espace dédié au dispositif de soutien des thèses mis en œuvre par l’AID, le projet LNX, structure d’animation des initiatives e-sport du ministère des Armées, et enfin l’espace sur la Red Team Défense avec une présentation du concept et des scénarii des saisons 0 et 1. Un stand sur l’espace Résilience Le 25 mars 2020, sur proposition de la ministre des Armées et du Chef d’état-major des armées, l’opération Résilience était lancée. L’objectif était de mettre à contribution les armées, directions et services du ministère pour aider le monde civil à lutter contre la pandémie. Dans ce contexte, l’Agence de l’innovation de défense avait lancé un appel à projets pour financer des solutions innovantes de lutte contre la Covid-19. L’AID vous présentera les enjeux et résultats de cet appel à projets avec notamment la mise en avant du projet NoMoreCov pour un diagnostic de la Covid-19 par PCR en moins de 15 minutes, porté par la société BforCure. Pour vous inscrire à La Fabrique Défense : https://lafabrique.defense.gouv.fr/
25 janvier 2022

Appel à projets thèses IDEES 2022
Le dispositif thèses IDEES (Inclassables, Décalées, Etonnantes, Epastrouillantes et Singulières), lancé par l'Agence de l'innovation de défense (AID), vise à favoriser l’approche innovante, décalée voire hétérodoxe, promouvant une forte prise de risques, en sélectionnant des sujets libres, élaborés à partir d’une approche méthodologique originale. Les sujets devront être basés sur au moins une des thématiques citées dans le Document de référence de l’orientation de l’innovation de défense DrOID, ou bien sur une thématique de réflexion inédite basée sur un des scénarios de la Red Team Défense ( https://redteamdefense.org ). Dans ce cas précis, le sujet devra répondre à un des points suivants: Comment lutter contre une menace de ce type dans le futur ? Comment prévenir une menace de ce type dans le futur ? L’approche scientifique peut être de type envisageable à défaut d’être réalisable si les technologies n’existent pas aujourd’hui. Cf. Note d’organisation de l’appel à projets thèses IDEES
24 janvier 2022

VR DECISION, un centre de planification en réalité virtuelle pour les militaires
Le projet VR DECISION vise à étudier l’impact des technologies immersives sur le processus collaboratif sous-tendant le cycle décisionnel et la planification opérationnelle. Ce centre de planification virtuel facilite la compréhension des situations et donc la prise de décision en s’appuyant sur des représentations en 3D des informations et des moyens. D’abord testé dans un contexte militaire, le centre de planification virtuel vise à être également utilisé dans de multiples contextes civils. Le projet est soutenu par l’Agence de l’innovation de défense via l’Innovation défense lab. Il est porté par les entreprises Manzavision, Immersalis Consulting et l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA). Le projet VR-DECISION étudie l’analyse et le partage d’informations dans un but de planification et de prise de décision dans un environnement virtuel, notamment en mesurant l’impact des technologies immersives actuelles sur le processus décisionnel et le travail collaboratif à distance. Il a pour objectif de concevoir un dispositif d’expérimentation facile à déployer et reproductible. Á ce titre, Manzavision apporte son expertise sur la création d’environnements immersifs tandis qu’Immersalis consulting et l’ESTIA apportent leur expertise sur l’ergonomie, l’interaction homme-machine et l’évaluation de dispositifs. Dans le domaine de la défense, les systèmes de « Commandement, Contrôle, Communications et Renseignement » impliquent le traitement d’informations toujours plus riches et plus denses afin de planifier et de décider des actions à mener. Les informations à traiter sont obtenues de sources démultipliées (capteurs, agents sur le terrain, reconnaissance par avion/satellites/drones…) et elles sont d’autant plus hétérogènes que les environnements d’intervention des armées deviennent plus variés et dynamiques. Dans le cadre militaire ainsi que civil (urbanisme, transports, Smart Cities, sécurité civile, etc.), les opérations ou les projets complexes nécessitent des chaînes de commandement permettant d’analyser, synthétiser et diffuser ces informations afin de mieux produire et partager les décisions. Avec la multiplication des intervenants humains à des niveaux de responsabilité différents et des compétences hétérogènes souvent ultra-spécialisées, il est capital de pouvoir s’appuyer sur des modèles cognitifs partagés et des interfaces dédiées. La réalité virtuelle paraît donc appropriée pour ouvrir la voie à des dispositifs offrant de nouvelles possibilités de visualisation, d’interaction, de partage et ce, en immersion, collectivement, simultanément et à distance. La réalité virtuelle : une technologie adaptée aux besoins opérationnels. VR Decision s’appuie sur un socle technologique de réalité virtuelle, utilisant des casques qui ne nécessitent pas de se connecter à un ordinateur pour fonctionner (mais qui le peuvent le cas échéant). Ces casques ont une capacité de stockage de données permettant de se passer d’un serveur local et qui s’adaptent aux conditions de connexion au réseau (ex : présence ou absence de wifi). Ils offrent par ailleurs un champ de vision large permettant une vue globale de la scène, des informations partagées, avec les autres participants avec lesquels il est possible de se connecter à distance. Au-delà de ces considérations technologiques, VR-DECISION est surtout un projet innovant en termes d’usage. En effet, cette plateforme anticipe les atouts de ces technologies, mais aussi leurs biais et permet de réfléchir à la manière de les réduire au mieux. Elle étudie donc les évolutions doctrinales à envisager avant même de déployer un système réel. VR DECISION s’articule autour de 4 grands axes : L’analyse d’activité, qui a permis d’étudier les méthodes et contextes de la planification opérationnelle L’identification des scénarios qui donnent un cadre aux développements technologiques à mettre en œuvre Les développements technologiques qui permettent de livrer le prototype fonctionnel nécessaire aux expérimentations La conduite des expérimentations et l’analyse des résultats qui permettront de proposer des préconisations quant aux modalités d’intégration de la VR dans le cycle décisionnel. Le projet proposera un ensemble d'espaces virtuels 3D accessibles aussi bien sur PC qu'en VR. Ces espaces seront agencés pour faciliter des activités cohérentes avec les scénarios d'usage grâce à des équipements modulaires. Les espaces accessibles pourront être personnels ou collectifs et comprendre des zones de type : réunion, exposition et partage, collaboration. Le panorama : Il s‘agit d’un outil personnel permettant d’aider l’utilisateur dans le traitement simultané de documents multiples. Il permet de disposer et d’agencer des documents pour faciliter leur visualisation en parallèle, leur hiérarchisation et leur analyse globale pour l’élaboration d’une solution. Le panorama permettra ainsi de répondre au besoin de maîtriser la surcharge informationnelle lors de la première étape d’analyse de la mission.
12 janvier 2022

L'appel à projets ASTRID 2022 est lancé
L’appel à projets ASTRID 2022 a été mis en ligne sur le site de l’ANR le 14 décembre 2021. La clôture aura lieu le 2 mars 2022. ASTRID est un dispositif de soutien à des projets de recherche duaux à caractère fortement exploratoire et innovant (TRL de 1 jusqu’à 4 – démonstration en environnement de laboratoire). Le programme ASTRID est financé totalement par l’AID, l’ANR assurant la mise en œuvre de la sélection et du suivi en lien avec l’AID. Les applications défense des projets ASTRID leur permettent d’accéder à plusieurs types de soutiens ultérieurs pour accompagner/accélérer la valorisation (ASTRID Maturation, RAPID, ID Lab etc…). Pour toutes questions ou précisions complémentaires, les équipes désirant proposer un projet sont invitées à contacter uniquement l’ANR en phase d’appel à projets (après la publication de l’appel, qui a eu lieu le 15 janvier, tout échange avec la DGA au sujet d’une proposition de projet entraine l’inéligibilité du projet).
17 décembre 2021

Développer des optiques innovantes anti-reflets et superhydrophobes
A quoi sert de développer une caméra ultra-performante si la qualité des images est altérée par la pluie, le brouillard, la boue...? La structure remarquable des ailes du papillon Greta Oto a inspiré les équipes du projet F-MARS pour réaliser des optiques innovantes. Celles-ci évitent l’accumulation d’eau ou de salissures à leur surface et garantissent un comportement antireflets. La bonne qualité d’image est ainsi préservée de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions météorologiques. Ce projet est porté par Thales Research Technology (TRT), en partenariat avec le Laboratoire de Mécanique des Solides (LMS) de l’Ecole Polytechnique et du laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (PMMH) de l’ESPCI Paris. L’enjeu du projet de recherche F-MARS est de proposer une solution pérenne, inspirée du biomimétisme, pour éviter l’accumulation d’eau sur l’optique frontale des capteurs optroniques: jumelles de vision nocturne, systèmes de veille et de détection panoramique, imageurs multi-spectraux, lidars etc. Celle-ci vise à apporter simultanément à la surface d’une optique des propriétés antireflets et super-hydrophobes, compatibles des exigences et environnements liés aux théâtres opérationnels militaires (pluie, vent, sable, durée de vie…). L’approche innovante du projet F-MARS se base sur l’utilisation de méta-matériaux, inspirés des ailes du papillon Greta Oto (voir figure 1 ci-dessous) et dont la surface nano-structurée les rend transparentes dans le domaine visible et anti-pluie. Ces méta-matériaux, ou matériaux artificiels, permettent donc à eux seuls de combiner plusieurs fonctionnalités optiques et fluidiques. Cette voie technologique présente plusieurs avantages. Elle est tout d’abord compatible de tous les matériaux optiques, pour des applications allant du visible à l’infra-rouge, et est également compatible des procédés industriels disponibles. La structuration de ces matériaux permet ensuite de s’affranchir des problèmes de délamination[1] rencontrés avec les couches minces optiques et permet de combiner un antireflet ultra-performant (large bande spectrale, grand angle de vision) avec des propriétés super-hydrophobes et autonettoyantes. Enfin, cette technique minimise l’utilisation par les opérationnels de substances non REACH[2].
15 décembre 2021

Signature d’un nouvel accord de partenariat entre Inria et le ministère des Armées
Ce 13 décembre 2021 avait lieu, dans les locaux d’Inria, la signature du nouvel accord de partenariat entre Inria et le ministère des Armées, par Bruno Sportisse, Président-directeur général d’Inria et Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’innovation de défense (AID). Inria, institut de recherche en sciences et technologies du numérique, est un acteur d’excellence incontournable de la recherche française. Ses domaines de recherches couvrent de nombreuses thématiques à caractère dual, dont certaines sont à fort potentiel de retombées technologiques pour la Défense.
14 décembre 2021
Une première mondiale : l’expérimentation d’un système de communication optique par laser entre un nano-satellite et une station sol compacte et transportable
Le projet KERAUNOS (« foudre » en grec ancien) vise à expérimenter une liaison de communication optique innovante et haut débit entre un nano-satellite de 10 kg et une station sol compacte. La communication optique améliore le débit et la discrétion des communications. Elle est parfois perturbée par des turbulences atmosphériques, que Keraunos a pour objectif de contourner pour une qualité de transmission optimale. Ce projet est porté par les start-up françaises Unseenlabs et Cailabs, acteurs français majeurs du New Space, dans lesquelles le ministère participe au capital via Definvest, son fonds d’investissement cogéré avec Bpifrance. L’Agence de l’innovation de défense (AID) finance à hauteur de 5,5 millions d’euros ce projet d’accélération de l’innovation qui constitue une première expérimentation mondiale. Conformément aux orientations du Président de la République, Florence Parly, ministre des Armées, a fait de l’espace une priorité stratégique de défense. La Loi de programmation militaire (LPM) y consacre 4,3 milliards d’euros sur la période 2019-2025. Dans ce cadre, un satellite de télécommunication Syracuse et 3 satellites de renseignement CERES ont été lancés avec succès les 24 octobre et 16 novembre 2021.
30 novembre 2021

La ministre des Armées, Florence Parly, a remis le prix du Trophée des innovateurs de la défense 2021
Afin de promouvoir et de susciter l’innovation auprès du personnel du ministère des Armées, la ministre des Armées, Florence Parly, a décidé, en 2020, la création d’un prix dénommé « Trophée des innovateurs de la défense ». Le premier prix a été remis lors du Forum innovation défense 2021 aux sept innovateurs du projet SPEEDCAP, système de prétraitement en environnement dockerisé des captures réseau. Le prix « Trophée des innovateurs de la défense », organisé tous les deux ans sous la conduite de l’Agence de l’innovation de défense (AID), a vocation à récompenser des innovateurs, civils ou militaires, appartenant au ministère des Armées, ayant mené à leur terme des projets de toutes natures, mettant en œuvre des solutions innovantes et permettant un gain décisif sur les performances opérationnelles ou fonctionnelles des systèmes et unités auxquels ils sont, ou ont été, appliqués. Le thème unique pour 2021 était centré sur les opérations dans les champs immatériels (cyber, renseignement, information, cognitif…). Pour cette première édition, 43 dossiers ont été réceptionnés. Les 3 finalistes ont été sélectionnés par un jury présidé par l’AID et composé de représentants de la Direction générale de l’armement, de l’état-major des armées, du Secrétariat général pour l’administration, de l’armée de l’Air et de l’Espace, de la Marine nationale et de l’armée de Terre.
29 novembre 2021

Prix de thèse DGA 2021
Depuis 2002, le ministère des Armées, via la Direction générale de l’armement (DGA) puis ensuite l’Agence de l'innovation de défense (AID), récompense de jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse financée par la DGA pour l’excellence de leurs travaux. Sont sélectionnées les thèses ayant un fort intérêt pour la communauté scientifique, pour le niveau de rupture des recherches, ainsi que par la qualité des résultats obtenus. Ce prix est conjointement décerné par la ministre des Armées, Florence Parly, et la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal.
26 novembre 2021

La simulation massive en réseau au service de la formation opérationnelle des pilotes de l’armée de l’Air et de l’Espace
La simulation massive en réseau (SMR) est indispensable à l’entraînement et à la préparation opérationnelle des forces car elle permet d’exécuter des scénarios complexes avec des règles d’emploi, des armements et des capacités opérationnelles qu’il est difficile de mobiliser ou de mettre en œuvre avec les moyens réels. Le projet SMR vise donc à utiliser les principes du serious gaming et des jeux en réseau pour compléter la préparation des forces de l’armée de l’Air et de l’Espace et assurer ainsi leur supériorité opérationnelle. Ce projet est porté par le commandant Florent, officier correspondant d’état-major à l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le colonel Olivier, responsable de la conduite du projet et par le commandant Frédéric, chef de l’équipe de marque simulation au CEAM (Centre d’expertise Aérienne Militaire).
24 novembre 2021
