Premier défi de taille à relever : monter et armer en matériels de vie en campagne une dizaine de camps en un temps record. Des zones de vie ont ainsi été créées sur 11 camps en Île-de-France, sur lesquelles de nombreux matériels de vie en campagne ont été déployés. Au total, plus d’une centaine de tentes, 5 éléments tractés de cuisson (ETRAC), 8 conteneurs douches, 6 unités de traitement du linge en campagne (UTLC), des remorques lave-vaisselle, des citernes, des lavabos de campagne et plus de 150 climatiseurs (générateurs à air) ont été acheminés depuis les établissements logistiques du Commissariat des armées (ELoCA), dont notamment celui de Brétigny-sur-Orge, particulièrement mobilisé et impliqué dans la manœuvre, et installés sur les zones. À cela s’ajoute 10 820 chaises, 10 335 lits picots, 10 450 armoires de campagne, 2 640 tables, des centaines de matelas et de lots d’éclairage. « Pour soutenir la force de sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, le SCA déploie des moyens matériels et financiers hors-normes sur l’ensemble du territoire national et plus particulièrement en Île-de-France » précise le commissaire général de 1^re classe Olivier MARCOTTE, directeur adjoint du SCA. « Le positionnement des camps a été pensé pour que la force soit autant que possible à proximité immédiate des sites de patrouille. Nous avons ensuite armé les camps en matériel pour que le soutien soit au rendez-vous et que la force ne soit pas freinée dans sa manœuvre opérationnelle » précise le CRC2 Mikael, chef du bureau « Plans » de l’état-major opérationnel du SCA (EMO-SCA).

Si le soutien multi-domaines et multi-sites du SCA concerne le volet RHL (restauration-hébergement-loisirs), permettant ainsi aux unités de bénéficier d’une restauration en ordinaire de campagne et d’un hébergement sur site, il vaut également dans le domaine de la logistique, avec la manutention des matériels de vie en campagne assurée par le personnel du Service. Malgré des contraintes propres aux terrains de déploiement, les zones vie ont été montées dans les temps et le soutien est au rendez-vous de l’enjeu opérationnel que représente la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Un objectif atteint grâce à l’implication de l’ensemble du personnel et des organismes du Service mobilisés et à la mobilisation de nombreux renforts, dont notamment ceux du Service militaire volontaire (SMV).

L’étendue du champ d’action du SCA et de la zone à soutenir – plus d’une dizaine de sites en Île-de-France – nécessite une coordination sans faille. Pour ce faire, l’EMO-SCA a positionné, au sein de l’état-major opérationnel de la zone de défense de Paris (EMZD-P), un référent budget-finances-soutien de l’Homme (J8-SH). « Le J8-SH a un rôle de coordination. Il est l’interface privilégiée de tous les acteurs impliqués dans la manœuvre de soutien et agit comme une courroie de transmission entre l’échelon stratégique – l’EMO-SCA – qui conçoit la manœuvre et l’échelon tactique qui honore les besoins des forces au plus près de celles-ci » explique le CRC1 Jean-François qui occupe cette fonction.

À un mois du début de la première épreuve des Jeux olympiques et paralympiques 2024, le service du commissariat des armées est prêt. Prêt à soutenir plus de 15 000 militaires mobilisés pour assurer la sécurisation de l’évènement, en appui des forces de sécurité intérieure. Prêt à apporter un soutien dans tous ses domaines d’action sur plus de 10 sites différents, répartis aux 4 coins de la région Île-de-France. En tout temps, et en toutes circonstances.

Découvrez le rôle du J8-SH, expliqué par le CRC1 Jean-François