Cinq mois de travail en liaison avec des établissements publics de Châteauroux ont été nécessaires pour pouvoir implanter le camp de soutien dans cette ville dépourvue de toutes installations militaires. L’objectif final : monter un camp proche du site olympique pour répondre aux besoins de la force dans plusieurs fonctions Commissariat : la restauration, l’hébergement, la gestion de site, le soutien à la condition du personnel, l’acquisition de biens et services courants et l’exécution budgétaire.

« Le GSBdD a armé le camp d’une capacité de plus de 200 couchages qu’il a fallu faire venir d’Avord. Nous avons organisé le camp de manière à doubler cette capacité d’hébergement sous très faible préavis et en cas d’urgence » explique le CRC2 Dominique Roux, chef du GSBdD Bourges-Avord. La mise en œuvre d’un ordinaire composé de 200 places par repas, permet au GSBdD de produire plus de 6 000 repas durant les Jeux grâce notamment au déploiement de 2 conteneurs frigorifiques de 18 m³ garantissant la chaîne du froid.

Pour délivrer le soutien Commissariat à la force de sécurisation du site olympique de Châteauroux, le GSBdD mobilise près de 90 personnels civils et militaires, répartis en trois grandes structures. Sur Châteauroux, le GSBdD déploie en permanence sept personnels : six pour armer la fonction de major de camp et le module alimentation-loisirs et un pour assurer la fonction de détachement de liaison (DL) J8-SH (référent Budget-Soutien de l’Homme) auprès du centre opérationnel de la délégation militaire départementale. Depuis Bourges-Avord, environ 70 civils et militaires arment trois modules : les finances, la gestion de site et la gestion des équipements. « Ce personnel est chargé de se déplacer vers Châteauroux, sur ordre, pour répondre aux besoins du camp. Plus de vingt liaisons ont déjà été réalisées en deux semaines » précise le chef du GSBdD.

À quelques jours de la fin des Jeux olympiques, le GSBdD fait déjà état d’un retour d’expérience satisfaisant de la part de la force depuis son arrivée sur site : « J’ai pu m’entretenir avec le personnel de la délégation militaire départementale, du commandant d’unité de Sentinelle et de plusieurs de ses cadres. Tous ont unanimement salué la pertinence du choix du camp, proche de la zone de patrouille, mais également la qualité des prestations opérées à travers un livret d’accueil, des repas mitonnés par nos cuisiniers, l’accessibilité d’un gymnase avec de nombreux matériels de sport mais aussi le couchage. La disponibilité du personnel civil et militaire du GS a fait l’objet d’une vive satisfaction. Cette première impression nous honore et conforte le travail de planification mené par le GS avec l’appui précieux de l’EMO-SCA, des centres interarmées du soutien et de la plateforme Commissariat Ouest. Mais surtout, elle nous impose de maintenir notre niveau d’engagement jusqu’à la fin des Jeux paralympiques, Châteauroux étant le seul site de province où se dérouleront des épreuves », confie-t-il.