« Mon chef est une femme » : l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership

Direction : Commissariat / Publié le : 08 mars 2021

Le projet « Mon chef est une femme », qui s’est déroulé le 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes, à l’École militaire, a été conçu et dirigé par le CRP Claire Caniaux, actuellement officier-stagiaire à l’École de guerre. Ce projet a été un moyen pour la 28ème promotion de l’École de guerre de se pencher sur les pratiques mais aussi les interrogations autour du sujet de la féminisation du leadership – dans les armées et dans le monde civil.

#CohesionDéfense

l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership © sca

 l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership

Témoignage du CRP Claire

L’École de guerre, dans sa pédagogie, permet aux officiers d’être acteurs de leur formation, en s’impliquant dans des activités optionnelles, dites de « comité » qui sont au cœur de l’enseignement, de la réflexion et de la production de l’école. Dans le cadre de ma scolarité à l’Ecole de guerre, j’ai choisi de m’investir plus particulièrement dans les activités de deux comités ; le comité de « debating », consistant à mener des débats sur différents sujets de défense en langue anglaise, et le Comité Périclès.  Ce dernier vise à la dynamisation des échanges entre les stagiaires et le monde civil, il a pour devise « se comprendre pour construire ensemble ». Je me suis plus particulièrement investie dans sa sphère « sociale et associative », et c’est dans ce cadre-là que j’ai conçu le projet « Mon chef est une femme » depuis septembre 2020. En raison de la pandémie de COVID, des solutions alternatives ont dû être trouvées pour permettre des échanges dans la promotion. L’équipe de marque du projet, composée d’une dizaine de personnes, civiles et militaires, a ainsi constitué un panel de femmes et d’hommes investis dans le domaine de la mixité aux postes de commandement dans les armées, mais également dans la société civile. Ces personnalités ont été interviewées, afin de produire des clips vidéos diffusés dans la promotion, stimulant les échanges entre élèves. Un débat final a eu lieu le 8 mars au profit des officiers et auditeurs, conclu par Mme Florence Parly, ministre des Armées.

CRP Claire CANIAUX, officier-stagiaires à l’École de guerre

CRP Claire, officier-stagiaires à l’École de guerre © sca

Claire, officier-stagiaires à l’École de guerre

Claire, officier-stagiaires à l’École de guerre

Pourquoi ce projet ?

La réalisation de ce projet me tenait particulièrement à cœur, tant je vis mon métier de militaire, et de commissaire, comme un engagement. Au service de mon pays, des armées, mais aussi en tant que femme dans les armées.

J’ai souhaité travailler sur le sujet du leadership au féminin car il me semble primordial qu’un officier qui a vocation à commander des femmes et des hommes parfois bien plus jeunes que lui soit conscient de l’évolution de la société. Les nouvelles priorités sociétales doivent être appréhendées pour exercer un leadership efficace. Je pense que la question de la féminisation du haut commandement des armées se pose aujourd’hui avec une acuité particulière, tant il y a un enjeu important pour les armées à se rapprocher de la société qu’elles servent et qui compose ses rangs. Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes, la « grande cause » de son quinquennat, pour permettre « de faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste ».

l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership © sca

 l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership

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La mixité dans les armées, une opportunité à saisir pour le SCA

Comme le rappelait la ministre des Armées, Mme Florence Parly, dans son audition par la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’assemblée nationale le 19 septembre 2018, « Nous devons permettre aux femmes de réussir et de gravir tous les échelons, car nous avons vraiment besoin d’elles : il serait tout de même paradoxal que les armées soit le seul domaine de la société dans lequel la contribution des femmes ne soit pas tangible ! ».

l’École de guerre interroge le sujet de la féminisation du leadership © sca

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