5 bonnes raisons d’entrer au CFM SCA

Le Conseil de la fonction militaire du Service du commissariat des armées compte 32 membres titulaires et suppléants (28 commissaires des armées et 4 aumôniers) élus par leurs pairs : en janvier 2023, 17 d’entre eux seront renouvelés (16 pour 4 ans et 1 pour 2 ans). Pour savoir si vous avez la fibre du concertant, faites le test : si vous vous reconnaissez dans une majorité des affirmations suivantes, alors il est grand temps de rejoindre le CFM SCA !

• Commissaire ou aumônier, je veux apporter ma pierre à l'édifice et faire bouger les choses de l’intérieur !
• Curieux, je veux connaître les textes qui régissent mon corps et être en mesure de les amender le cas échéant.
• Fédérateur, je veux réunir les commissaires et les aumôniers de ma zone, écouter et transmettre leurs doléances et leurs idées.
• Impliqué, je veux rencontrer des gens qui, comme moi, s’investissent au-delà de leur fonction pour faire avancer le corps des commissaires et celui des aumôniers.
• Créatif, je veux être force de propositions nouvelles parmi mes pairs, avec des idées pertinentes en phase avec l'actualité du ministère des Armées.

Que fait un concertant ?

Voici votre curiosité piquée mais vous vous demandez sans doute le temps que pourrait vous demander cet engagement… Alors en toute transparence, sachez que le CFM SCA se réunit 2 fois par an, en mai et en novembre durant une semaine. Au cours de ces deux sessions annuelles, le concertant est amené à réfléchir sur des sujets aussi variés que le statut des commissaires, la mobilité, la formation d’adaptation à l’emploi. Ces sujets sont travaillés avec la DCSCA et mis en parallèle avec l’actualité du CSFM (voir encadré). Chaque session donne lieu à un échange direct avec le directeur central, vice-président du CFM SCA (à ce propos, savez-vous qui est président du CFM SCA ? La réponse est à la fin de cet article… !). Quelques sessions extraordinaires et plus courtes peuvent également s’intercaler dans l’année, en fonction de l’actualité.

Les concertants sont en relation permanente entre eux via Intradef bien sûr, mais aussi grâce à leur fil WhatsApp. Ces échanges réguliers leur permettent d’être toujours au fait des sujets MINARM et d’exercer leur esprit critique.

Les concertants sont également « responsables » de l’animation de leur groupe en local : ils sont la voix du CFM SCA à leur niveau. C’est ainsi qu’ils communiquent régulièrement avec leur réseau de commissaires et d’aumôniers, tout particulièrement les semaines qui précèdent et qui suivent chaque session, afin que chacun puisse faire remonter vers le CFM SCA les sujets qui le préoccupe. Par exemple, à la fin de chaque session, ils adaptent la newsletter collégiale rédigée pendant la semaine et l’envoient à leur réseau local.

Témoignages croisés

Le CRP Loris est élu au CFM SCA depuis 3 ans ; le CR2 Charlotte depuis 18 mois. Tous deux nous livrent leur témoignage.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous porter candidat ?

CRP L. : Sans expérience préalable, j’ai présenté ma candidature pour découvrir le domaine de la concertation, gardant à l’esprit que je pourrai porter des sujets touchant de près la condition militaire des commissaires.

CR2 C. : Je voulais échanger avec d’autres commissaires afin d’avoir un panorama des enjeux qui impactent notre corps. J’avais à cœur de rencontrer des concertants engagés et à faire vivre le débat d’idées pour améliorer nos quotidiens.

Qu’avez-vous appris depuis votre élection ?

CRP L. : Le CFM SCA permet d’enrichir ses connaissances sur de multiples domaines (RH, plan famille, handicap, mobilité, …). Les interventions sont toujours de très bon niveau et permettent d’apporter un éclairage utile et précis sur les dossiers traités (ex : NRPM, réforme des retraites).

CR2 C. : J’aime nos échanges passionnés et passionnants et apprendre des expériences des commissaires plus expérimentés. J’aspire à mieux connaitre le SCA pour mieux le servir ! 

Est-ce que cette fonction vous prend du temps ?

CRP L. : La fonction de concertant nécessite une formation initiale. Il s’agit d’un stage d’acculturation d’une semaine aux principaux dossiers de la concertation. Ensuite, quelques déplacements sont prévus dans l’année, sur un format à 5 jours maximum selon le thème traité. Tout au long de l’année, en fonction de l’actualité, les membres du CFM sont également amenés à donner un avis concerté et représentatif.

CR2 C. : Comme toute responsabilité, ma fonction prend du temps mais je ressens toujours le même sentiment de satisfaction à l’issue du séminaire CFM SCA. Ressentir que nous sommes écoutés et entendus, peu importe notre grade ou notre cursus, ça donne de l’espoir pour les futures générations.

** Réponse : c’est le ministre des armées qui préside de droit chaque CFM d’armée ou de service. **