Portrait du commissaire aspirant Romane, de la promotion Intendant Général Daru

Parcours académique, concours, scolarité dans une école militaire, conseils...

commissaire aspirant Romane, de la promotion Intendant Général Daru © ECA

commissaire aspirant Romane, de la promotion Intendant Général Daru

Quel est votre parcours académique ?

 

J’ai effectué une licence de sciences des organisations à l’Université Paris Dauphine. Pendant ces trois années, j’ai passé notamment un an à Dauphine Londres et un semestre à Oklahoma aux Etats-Unis.

Puis j’ai effectué un Master économie et gestion de la santé à Dauphine avec un M2 en alternance à la direction des hôpitaux des armées.

 

Quel concours avez-vous passé et pourquoi ?

 

J’ai passé le concours externe sur titres l’année de mon M2 car l’Université Dauphine est à cheval entre la faculté et l’école de commerce, et que mon parcours était à dominante gestion / économie. J’ai également effectué beaucoup de stages, notamment au ministère des Armées. J’avais donc le profil recherché pour passer le concours sur titres.

 

Pourquoi le choix du commissariat des armées ?

 

J’ai fait le choix du commissariat des armées pour les valeurs militaires qui m’ont toujours portée. Je suis en effet fille de militaire !

Mes expériences professionnelles au sein du ministère des Armées ont par la suite forgé ma vocation de servir mon pays et les armées.

Le métier de commissaire alliait à la fois mon désir de m’engager en tant que militaire, et mes compétences professionnelles acquises par ma formation à l’Université Paris Dauphine.

 

Ce que vous apporte une scolarité dans une école militaire comme l’ECA ?

 

La scolarité à l’ECA me donne les bases tant militaires qu’académiques pour appréhender au mieux ma première affectation.

 

Quel conseil donneriez-vous à des étudiants qui passent le concours sur titres cette année ?

 

Pour le concours sur titres particulièrement, il faut prendre le temps de bien monter son dossier, car il repose majoritairement sur la lettre de motivation. Il est nécessaire de s’y prendre bien à l’avance pour avoir plusieurs relectures.

Également, il ne faut pas oublier que le sport compte finalement pas mal dans la moyenne du concours, donc il faut bien s’y préparer.

Pour les oraux ensuite, il est vital de bien s’imprégner de toute la culture, actualités et fonctionnement général du ministère des Armées.

Enfin, pour l’oral métier, il est important de penser à avoir un jeu du powerpoint imprimé pour chaque jury, et de mettre le plus possible ses propos en perspective avec des exemples applicables au ministère des Armées.

 

Quel conseil donneriez-vous pour bien appréhender la scolarité à l’ECA ?

 

Il faut garder en tête qu’il y a trois mois de formation militaire initiale (FMI) durant lesquels le sport est assez intensif et peu de libertés sont accordées.

Il faut par la suite avoir à l’esprit qu’il y a une formation académique à l’ECA relativement longue.

Enfin, il faut bien prendre en considération tous les contours du statut de militaire et bien sûr se préparer physiquement : sport régulier et périodes de terrain physiquement exigeantes, notamment lors des FMI.

 

Avant d’intégrer l’école des commissaires des armées, aviez-vous déjà des expériences dans l’armée ?

Mon alternance à la direction des hôpitaux des armées m’a permis d’appréhender les contours du métier de commissaire des armées, plus particulièrement d’ancrage santé, au plus près.

Mon expérience en tant que chef dans le scoutisme m’a également donné de l’expérience dans le commandement et m’a permis de ne pas découvrir la rusticité ni les longues marches lors des premiers terrains militaires.

 

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