Témoignages d'élèves commissaires de carrière

Découvrez les témoignages des élèves commissaires de carrière !

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commissaires des armées  en formation

Le commissaire aspirant Chloé, élève commissaire de carrière à l’école des commissaires des armées

Portrait du commissaire aspirant Chloé, élève commissaire de carrière à l’école des commissaires des © eca

Portrait du commissaire aspirant Chloé, élève commissaire de carrière à l’école des commissaires

Portrait du commissaire aspirant Chloé, élève commissaire de carrière à l’école des commissaires

Quel est votre parcours académique ?

Mon parcours académique a été très tôt relié aux armées. Après le lycée, je voulais concilier mon souhait de poursuivre mes études et mon intérêt pour le milieu militaire. J’ai donc effectué deux années de classe préparatoire aux Grandes Écoles militaires voie économique (ECE) au sein du Prytanée National Militaire.

Après cela, j’ai intégré une école de commerce, Skema BS à Lille en Programme Grande École. J’ai effectué un semestre d’échange universitaire au Japon et plusieurs stages en achats et logistique. C’est pourquoi, je me suis spécialisée lors de ma dernière année avec un double diplôme en Master en management et en MSc Supply Chain and Purchasing.

 

Quel concours avez-vous passé et pourquoi ?

J’ai passé le concours externe sur titres car c’était le plus cohérent avec mon parcours académique et qu’il permettait de mettre en avant ma spécialité.

 

Pourquoi le choix du commissariat des armées ?

Lors de mon passage en classe préparatoire, j’ai assisté à une présentation de deux commissaires qui expliquaient leur métier en sortie d’école et en OPEX. Cela m’a tout de suite plu et conforté ma volonté de m’engager. Je cherchais un métier me permettant de servir par le soutien. La deuxième raison, est l’opportunité d’exercer un métier avec des responsabilités relativement tôt dans une carrière, ce que l’on ne trouve pas toujours dans le privé. D’ancrage marine, j’ai choisi le commissariat pour la diversité des missions, l’aspect opérationnel du commissaire embarqué et la possibilité de découvrir de nouveaux horizons.

 

Qu’est-ce que vous apporte une scolarité dans une école militaire comme l’ECA ?

L’ECA offre un enseignement pluridisciplinaire qui permet aux élèves de découvrir et de développer des compétences dans de nombreux domaines. C’est également intéressant d’alterner entre des périodes de cours classiques et des périodes de terrain incluant stage, tir et combat. Un cadre unique où il est possible de vivre des moments très forts de tradition à l’image du baptême de promotion.  

 

Quel conseil donneriez-vous à des étudiants qui passent le concours cette année ?

Pour le concours sur titres, tout d’abord bien exposer ses motivations en gardant en tête que vous postulez à un métier de militaire avec un statut et des exigences particulières. Vous n’apprendrez pas l’art du management  mais celui du commandement en tant que commissaires des armées.

Il est important de se préparer sérieusement aux oraux. Pensez à mettre en avant votre expertise professionnelle en réfléchissant à comment elle pourrait s’articuler au profit des armées !

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs élèves commissaires pour bien appréhender la scolarité à l’ECA ?

L’ambiance à l’ECA est très différente de celle en école de commerce. Préparez-vous à reprendre les cours et à avoir un cadre plus restreint qu’en école de commerce.

Cependant on s’adapte rapidement au rythme de vie intense d’un élève-officier et le passage à l’ECA semble très court et très formateur. Donc profitez des instants de cohésion de la promotion, ce sont des instants uniques !

 

Que vous a apporté votre expérience en classe préparatoire militaire ? 

Mon passage en classe préparatoire militaire m’a permis de m’adapter plus facilement à la rigueur dans le travail et aux traditions présentes dans les armées.

Le commissaire aspirant Hugo, de la promotion Intendant général Daru

commissaire aspirant Hugo, de la promotion Intendant général Daru © eca

commissaire aspirant Hugo, de la promotion Intendant général Daru

commissaire aspirant Hugo, de la promotion Intendant général Daru

 

Quel est votre parcours académique ?

Après des études de droit et sciences politiques à Lyon III, j’ai réalisé mon master 1 en Relations Internationales en échange à l’Université de Washington à Seattle, puis mon master 2 en Sécurité et Défense à L’université Panthéon Assas.

Quel concours avez-vous passé et pourquoi ?

J’ai passé le concours externe sur épreuves car il correspondait à mon profil.

Pourquoi le choix du commissariat des armées ?

Je souhaitais rejoindre la fonction publique française dans le milieu de la défense. Le commissariat permet de concilier ces deux ambitions.

De plus, étant d’ancrage d’armement, l’opportunité d’évoluer à la jonction entre les armées, la fonction publique et le secteur privé, m’apparaissait comme particulièrement intéressante.

Enfin, je suis très intéressé par les problématiques relatives aux industries et à l’innovation de défense. La possibilité de pouvoir travailler durant mes premières affectations à la DGA sur les grands programmes d’armement, m’a également poussé à présenter le concours.

Ce que vous apporte une scolarité dans une école militaire comme l’ECA ?

La scolarité à l’ECA m’apporte un savoir être militaire, et des connaissances très spécifiques dans différents domaines qui me seront essentielles pour ma première affectation. Les modules d’achats/finances ou de management concernent directement les premiers postes que je suis susceptible d’occuper à la DGA.

Quel conseil donneriez-vous à des étudiants qui passent le concours cette année ?

Lisez ! Et tenez-vous informés de l’actualité politique, littéraire, etc. Par ailleurs, ne négligez pas la préparation physique. J’avais par exemple une appétence de base pour la course à pied sur longue distance, il a donc fallu que je m’entraine spécifiquement sur la distance assez particulière qu’est le 3000 mètres.

Quel conseil donneriez-vous pour bien appréhender la scolarité à l’ECA ?

Il faut avoir à l’esprit que vous rejoignez une des grandes écoles militaires françaises et que vous deviendrez officier. A cela s’attachent plusieurs obligations et responsabilités relatives à votre statut, dont vous devez avoir conscience, telles que la mobilité et la disponibilité, sans oublier les départs en opérations extérieures ou les embarquements.

Avant d’intégrer l’école des commissaires des armées, aviez-vous déjà des expériences dans l’armée ?

J’ai eu l’occasion d’effectuer différents stages en lien avec les relations internationales et la Sécurité/Défense, tant dans le domaine public que privé.

Selon vous, quelle est la meilleure raison d’intégrer le commissariat des armées ?

Elle réside dans l’opportunité d’intégrer un corps, qui est à mon sens, la synthèse idéale entre la fonction publique et l’armée. Et qui est fondamentalement tourné vers le soutien des forces armées, ce qui est particulièrement gratifiant.

Le commissaire aspirant Orianne, de la promotion Intendant général Daru

commissaire aspirant Orianne, de la promotion Intendant général Daru © eca

commissaire aspirant Orianne, de la promotion Intendant général Daru

commissaire aspirant Orianne, de la promotion Intendant général Daru

Quel est votre parcours académique ?

 

Après un Baccalauréat ES, j’ai obtenu un double diplôme de droits anglais, français et international après avoir passé deux ans à l’université d’Essex (Angleterre) et deux ans à l’université Jean Moulin Lyon III ; puis, j’ai obtenu un LLM en Droit International Humanitaire et Droits de l’Homme après avoir passé un an à l’Académie de Genève (Suisse).

Quel concours avez-vous passé ?

 

J’ai passé le concours externe sur titres en 2020 ; car, j’avais un BAC+5 et de l’expérience professionnelle. Puis, n’ayant pas même été admissible sur titres, j’ai passé le concours externe sur épreuves en 2021, après un an de préparation à l’IPAG (Institut de Préparation à l’Administration Générale) de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas.

Pourquoi le choix du commissariat des armées ?

 

Plusieurs raisons m’ont portée à choisir le commissariat des armées.

Tout d’abord, parce que j’ai à cœur de mettre mes connaissances et compétences au service de la collectivité.

Ensuite, parce que mes premières expériences au sein d’organisations internationales et non-gouvernementales ont été extrêmement enrichissantes (intellectuellement parlant), mais ont aussi été décevantes, dans le sens où les applications concrètes sont restées limitées, et où elles ne m’ont pas permis d’assouvir ma soif d’aventures.

Enfin, parce qu’exercer le métier de commissaire des armées me permettra de réaliser ce à quoi j’aspire : exécuter des tâches pragmatiques, mais qui nécessitent aussi des qualités de rédaction et d’expression, des capacités d’analyse et de synthèse, en France mais aussi mais aussi à l’étranger.

Et puis, bien sûr, parce que les valeurs des forces armées sont pour moi fondamentales. Ainsi, j’ai travaillé dans le milieu montagnard (j’ai été monitrice de ski) et je retrouve beaucoup de valeurs qui me sont chères.

Ce que vous apporte une scolarité dans une école militaire comme l’ECA ?

 

La scolarité à l’ECA m’apporte les savoir-faire et savoir-être que ma formation académique ne m’a pas permis de développer. Et puis il y a aussi bien sûr toute la formation militaire et d’officier. J’ai notamment appris à manier l’épée ce qui est fondamental pour toutes nos cérémonies !

Quel conseil donneriez-vous à des étudiants qui passent le concours cette année ?

Accrochez-vous ! Même si vous avez l’impression de n’être admissible que de justesse, continuez à préparer au mieux les épreuves orales et sportives ; la réussite du concours reste à la portée de tout admissible !

Quel conseil donneriez-vous pour bien appréhender la scolarité à l’ECA ?

 

À chaque fois que les contraintes commenceront à devenir plus difficiles à supporter, rappelez-vous que votre passage à l’ECA n’est qu’une étape supplémentaire avant de pouvoir exercer le métier de commissaire des armées ! J’ai pour ma part un long cursus académique derrière moi et j’ai parfois hâte de travailler, mais il faut bien comprendre que quel que soit notre bagage académique d’origine, il reste de nombreux sujets à maîtriser avant de pouvoir être affecté sur un poste de commissaire. La formation alterne entre de nombreux exercices pratiques, des stages, des périodes de terrain, des grands évènements comme le baptême, tout cela contribue à dynamiser la formation et le temps passe très vite ! Je suis aussi très investie dans le bureau des élèves en tant que secrétaire ce qui m’amène à être impliquée dans tous les projets de promotion qui jalonnent notre année de formation commune comme le Gala, les projets sportifs, de cohésion, etc !

Avant d’intégrer l’école des commissaires des armées, aviez-vous déjà des expériences dans l’armée ?

Fin septembre 2019, j’ai embarqué à bord de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul en tant que volontaire aspirant commissaire. Pendant près de douze mois (dont cinq que j’ai passés en mer), j’ai évolué au sein d’un équipage de plus de deux cents marins, de Toulon à l’Europe du Nord en passant par la Méditerranée orientale (dans le cadre de la mission FOCH). C’est cette expérience, qui a été exceptionnelle tant sur le plan professionnel qu’humain, qui m’a confortée dans l’idée de devenir commissaire des armées.

Le CR3 Paul, de la promotion Croix de Lorraine

CR3 Paul, de la promotion Croix de Lorraine © eca

Paul, de la promotion Croix de Lorraine

Paul, de la promotion Croix de Lorraine

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

 

Mon parcours est assez classique pour un juriste. Après un baccalauréat scientifique, j’ai passé les cinq premières années d’études supérieures à me passionner pour le droit public à l’Université Panthéon-Assas dont je sors diplômé en 2018 d’un Master II en Droit public de l’économie. J’ai eu ensuite l’opportunité d’étudier deux années supplémentaires à Sciences Po Paris. Je suis ainsi également diplômé d’un Master II en Affaires publiques de l’IEP de Paris.

Pourquoi avoir choisi le commissariat des armées ?

Ayant préparé d’autres concours administratifs, j’étais prêt à candidater au concours externe sur épreuve du commissariat des armées. J’ai toujours voulu servir l’intérêt général. Le corps des commissaires des armées répond intrinsèquement à mes aspirations. Par sa dimension de soutien des forces et sa militarité il répond à mon envie d’œuvrer directement à l’activité des armées et mon désir d’apporter concrètement à mon pays les compétences que je possède.

Pourquoi avoir choisi l’ancrage armement ?

J’ai choisi l’ancrage armement. Formé en achat public, je souhaitais pérenniser mes connaissances en me spécialisant dans les contrats publics de défense et de sécurité, montages contractuels sui generis dont le commissaire est chargé d’assurer une rédaction juridiquement sécurisée, retranscrivant le plus fidèlement possible la complexité technique du programme d’armement qu’il supporte.

Je souhaitais par ailleurs être en contact avec les industriels de la défense, acteurs privés centraux de la production de la richesse nationale. La direction générale de l’armement, courroie de transmission entre les forces armées et la base industrielle de la défense française, s’est imposée à moi comme une évidence.

Quels sont les aspects de la formation qui vous ont marqué depuis le début de votre formation à Salon de Provence ?

En rejoignant Salon je ne savais peu ou prou rien de l’institution militaire. Fils de fonctionnaire, je percevais néanmoins ce que pouvait impliquer sur le plan personnel et, a fortiori familial, l’engagement pour le service public.

Mes dix semaines d’intégration militaire ont été pour moi une parenthèse inattendue. Je ne m’attendais pas à vivre des moments si chargés émotionnellement que ceux que j’ai pu vivre en période d’incorporation militaire. Le dépassement de soi, l’attention mutuelle, l’expérience du commandement ou encore les cérémonies militaires ont été pour moi l’expression concrète que j’avais fait un choix raisonné en acceptant de rejoindre le corps des commissaires des armées.

La formation d’administrateur a un double intérêt selon moi. Elle fournit aux futurs commissaires que nous sommes un trousseau complet, une trousse individuelle de connaissances, de bonnes pratiques et de savoir-être indispensables à l’exercice des fonctions que nous occuperons dans un futur très proche. Plus encore, cette période à l’ECA est un fabuleux outil de constitution et de renforcement du corps auquel nous appartenons. La vie de promotion, les liens forgés avec les commissaires sous-contrat en formation à Salon ou encore la participation aux cérémonies militaires structurantes pour le corps sont quelques manifestations de ce qui est pour moi déterminant durant la formation d’administrateur passée à l’ECA.

Le commissaire de 3ème classe Guillaume, de la promotion Croix de Lorraine

commissaire de 3ème classe Guillaume, de la promotion Croix de Lorraine © eca

Guillaume, de la promotion Croix de Lorraine

Guillaume, de la promotion Croix de Lorraine

Je suis le commissaire de 3ème classe Guillaume, de la promotion Croix de Lorraine, et je suis actuellement en formation d’administrateur à l’école des commissaires des armées de Salon-de-Provence.

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

 J’ai entamé mes études de droit à l’université de Bordeaux. Après un Master 1 de Droit international, j’ai effectué un Master de droit des affaires avec une spécialité en droit des transports et de la logistique à Lyon.

A l’issue j’ai réalisé un stage et j’ai travaillé durant un an dans une grande compagnie d’assurance dans le domaine de la souscription d’assurance transports. J’ai plus précisément travaillé dans le risque politique et le risque de guerre…concrètement il s’agissait de couvrir des flottes ou des opérations de transport contre ce type de risques spéciaux. C’est à cette occasion que, ayant toujours eu une attirance pour l’armée, s’est précisé mon intérêt pour le monde de la défense.

Avant de réussir le concours, j’ai occupé un poste de juriste à la DICoD (Délégation à l’information et à la communication de la défense), en tant qu’officier sous contrat.

Pourquoi avoir choisi le commissariat des armées ?

 Quand vous posez cette question à un commissaire, reviennent souvent les mots

« donner du sens à mon métier », « servir mon pays en mettant à profit mes compétences ». Ces motivations sont sincères et quasi unanimement partagées par mes camarades! Pour autant chacun a mûri sa vocation de manière différente, ce n’est pas anodin de devenir officier, et en particulier commissaire dont la position est si spécifique au sein des armées.

En ce qui me concerne, je me suis beaucoup engagé durant mes études, dans le scoutisme ainsi que dans la vie associative de mon université. Durant cette période j’ai fait la connaissance de commissaires qui m’ont dit « si tu es juriste et que tu aimes l’engagement, tu devrais penser au commissariat ». Comme je le disais précédemment, c’est au gré de mes rencontres et de mes expériences professionnelles que je me suis décidé à passer le concours.

Et si je sers mon pays en mettant à profit mon bagage de juriste, s’ouvre à moi une grande variété de métiers et de possibilités…je pense en particulier à la finance, aux achats ou aux ressources humaines par exemple. C’est cela également qui m’a attiré.

Quels sont les aspects de la formation qui vous ont marqués depuis le début de votre formation à Salon de Provence ?

J’ai été marqué par tous les aspects de la formation qui sont venus apporter du sens.

Cela commence par l’incorporation où nous sommes pris en charge et parrainés par nos aînés. S’ils nous donnent les rudiments de la militarité, ils nous transmettent les traditions de l’école, faisant germer en nous l’esprit de corps. Evidemment, l’expérience inverse de prendre en charge la promotion 2021 a été très riche, ce fût pour beaucoup une première expérience de commandement.

J’ai été ensuite profondément marqué par ma formation militaire à St Cyr. Si celle-ci a duré un peu moins de 3 mois, elle continue à nous porter, et ce probablement à vie. Nous avons été instruit sur le combat (niveau chef de groupe), le savoir-être, la rusticité, la vie en collectivité…c’est une formation exigeante mais nous en sommes sortis grandis.

Le sport tient une place essentielle dans la formation, quel programme avez-vous suivi ?

Durant ma scolarité j’ai beaucoup pratiqué la course et la marche à pieds, notamment à St Cyr. A Salon, les instructeurs s’efforcent de nous proposer un programme plus complet par le biais du renforcement musculaire et de la natation. Pour les moins sportifs c’est l’occasion de se remettre à niveau sur le plan technique et d’acquérir des clefs pour organiser des séances de sport, et savoir s’entretenir physiquement à moyen ou long terme

Le commissaire aspirant Jean de la promotion 2020 (Croix de Lorraine)

commissaire aspirant Jean de la promotion 2020 (Croix de Lorraine) © eca

Jean de la promotion 2020 (Croix de Lorraine)

Jean de la promotion 2020 (Croix de Lorraine)

Je suis le commissaire aspirant Jean de la promotion 2020 (Croix de Lorraine), et je suis actuellement en formation d’administrateur à l’école des commissaires des armées de Salon-de-Provence

Quel est votre parcours académique et professionnel ?  

Après un bac scientifique j’ai obtenu une double licence en droit et histoire à l’institut catholique d’étude supérieures (ICES) puis un Master 1 de droit public général à l’université de Rennes 1 l’an dernier où j’ai passé le concours. A 22 ans, je suis le plus jeune de ma promotion ! On m’appelle Midship (en référence au plus jeune officier du carré) ou popotier qui est plus ou moins l’équivalent dans les autres armées.

Qu’est-ce qui vous a poussé à passer le concours ?

Depuis mon adolescence je suis attiré par l’armée et en particulier la marine nationale pour ses traditions d’équipage et sa contribution à la souveraineté de la France sur tous les océans et mers du globe. N’ayant pas suivi de cursus scientifique après mon bac, j’ai recherché les différents concours possibles pour servir mon pays. J’ai vu que les commissaires des armées pouvaient être embarqués, et suivaient la mythique mission Jeanne d’Arc ce qui m’a beaucoup plu. J’ai passé le concours externe sur épreuves et j’ai pu obtenir l’ancrage marine.

Pourquoi avoir choisi le commissariat des armées ?

Le commissariat des armées a un charisme unique en ce qu’il est inter armées et permet à mon sens de mieux comprendre les différentes mentalités propres à chacune des armées. J’ai également été pragmatique en choisissant ce service qui convenait le mieux à ma formation antérieure de juriste. Je souhaitais également un poste à responsabilités pour servir à nos armées.

Quel est le contenu de votre formation depuis août dernier, date de votre incorporation ?  

La formation débute par une incorporation de deux semaines à Salon, où l’on apprend à connaître notre future promotion et nos anciens qui nous transmettent les rudiments de la vie militaire. Il s’en suit trois mois de formation militaire initiale dans l’école d’ancrage. Avec mes camarades marins, nous étions à l’Ecole navale, à Lanvéoc Poulmic, où nous avons eu un mois d’apprentissage de la navigation et un mois de qualification à la sécurité. Cette période s’est achevée par un stage en mer d’une semaine appelé « corvette » sur un bâtiment-école où nous avons exercé la fonction de chef de quart que nous serons un jour appelés à occuper.

Depuis le mois de novembre, nous suivons la formation d’administrateur en promotion complète. L’accent est mis sur l’apprentissage de notions correspondant aux différentes filières du commissariat : les achats, les ressources humaines, le droit, les finances et la comptabilité. Nous suivons également des cours de management avec l’IAE d’Aix et d’anglais. L’aspect culturel n’est pas non plus oublié avec des cours d’histoire de la guerre et de géopolitique. Bien que diminué en raison des mesures sanitaires, l’exercice sportif est régulier et nous permet d’acquérir la forme physique nécessaire à notre état militaire.

Pour approfondir notre formation théorique nous avons des stages dans des organismes du SCA, le premier en janvier nous a permis de mieux comprendre l’univers parfois complexe du commissariat et de nous préparer à nos futures affectations.

Enfin, trois périodes de terrains sont prévues pour nous confronter à la rusticité et au commandement d’un groupe de combat. Nos instructeurs nous apprennent le tir, le franchissement d’obstacle, la topographie.

A l’issue de cette formation d’administrateur nous reviendrons dans nos écoles d’ancrage avant d’être affectés en unité.

Quels sont les aspects de la formation qui vous ont marqués depuis le début de votre formation à Salon de Provence ?

Ma première corvette à l’Ecole Navale a été une expérience exaltante qui m’a confronté à la rigueur du métier. Nous naviguions à toutes heures de la journée, divisées en bordées pour le quart. Plus tard nous aurons en plus de ces responsabilités d’officier de quart bien d’autres domaines à gérer au sein du service commissariat d’un bâtiment de la Marine nationale. Il faut donc faire sienne cette devise de Lyautey : « La joie de l’âme est dans l’action ! »

La vie de promotion à Salon-de-Provence est également extrêmement importante et permet de forger des liens de camaraderie. J’ai été agréablement surpris par cette cohésion alors que, contrairement aux autres écoles d’officiers recrutant principalement en classe prépa, nous sommes issus de parcours très divers !

Le commissaire aspirant Brieuc, de la promotion Croix de Lorraine

commissaire aspirant Brieuc, de la promotion Croix de Lorraine © eca

Brieuc, de la promotion Croix de Lorraine

Brieuc, de la promotion Croix de Lorraine

Je suis le commissaire aspirant Brieuc, de la promotion Croix de Lorraine, et je suis actuellement en formation d’administrateur à l’école des commissaires des armées de Salon-de-Provence.

Quel est votre parcours académique et professionnel ? 

J'ai commencé mes études en licence de sciences politiques, à l'ICES. La recherche d'un sens plus concret, plus pratique m'a fait opter pour un master en programme grande école à Rennes School of Business. J’ai effectué à cette époque plusieurs séjours en Allemagne où j'ai pu étudier et faire du conseil en achat. J’ai également vécu plusieurs expériences professionnelles, notamment dans le domaine des ressources humaines.

Qu’est-ce qui vous a poussé à passer le concours ?

C'est justement lors de ces stages que j'ai ressenti un manque, dans l'investissement, dans les relations, dans le collectif... Il me manquait quelque chose de plus grand.

Pourquoi avoir choisi le commissariat des armées ?

La bonne découverte au bon moment. Au retour de mes stages, alors que je cherche la « pièce manquante » de ma vocation, je rencontre un commissaire. L'alliance des valeurs et du cadre militaire à mes compétences; la possibilité d'utiliser aussi bien les acquis de Sciences po que de mon école de commerce....ça a été une sorte d'évidence !

Quel est le contenu de votre formation depuis août dernier, date de votre incorporation ?  

Il a été très varié ! D'ancrage Marine, j'ai tout d'abord eu un module d'un mois de navigation et de fonctionnement d'un navire, puis un autre module d'un mois sur la sécurité. Ce contenu a été marqué par deux semaines phares, l'une de lutte contre les incendies/voies d'eau, l'autre en mer pour une première expérience de "chef de quart". Depuis le retour à Salon-de-Provence, nous avons une formation d'administrateur classique, entre achat, ressources humaines en passant par la gestion de projet, les achats...nous avons également une formation d'officier, avec des cours de culture, géopolitique et histoire, et de terrain avec les rudiments du combattant.

Quels sont les aspects de la formation qui vous ont marqués depuis le début de votre formation de commissaire ?

Je suis passé dans une pièce à 350°C, j'ai navigué avec des dauphins, vécu de beaux moments de fraternité avec la promotion, couru dans la garrigue provençale: chaque phase de la formation a correspondu à un événement mémorable !

Un petit conseil aux étudiants qui envisagent de passer le concours ?

Je doute que le métier de militaire soit fait pour tous. Néanmoins soyez sûr que c'est une vocation extraordinaire, apportant des joies rares et de nombreux moments d'exception !

Le commissaire de troisième classe Louis de la promotion Serment de Koufra

commissaire de troisième classe Louis de la promotion Serment de Koufra © eca

Louis de la promotion Serment de Koufra

Louis de la promotion Serment de Koufra

Je m’appelle Louis, j’ai 26 ans et je suis officier élève à l’École des commissaires des armées (ECA).

Après des études de droit privé à l'Université Jean Moulin Lyon 3 et diverses expériences professionnelles au sein d’une maison de vente, d’un musée, et du tribunal judiciaire de Lyon, j’ai souhaité servir mon pays. Je me suis donc naturellement tourné vers les Armées.

Mon choix s’est porté sur le corps des commissaires des armées qui offre la possibilité d’exercer de nombreux métiers au service des forces, au sein d’une institution réputée pour ses valeurs et sa cohésion. J'ai donc passé le concours sur épreuves et intégré l'ECA en août 2019.

La formation militaire initiale de 3 mois que j’ai suivie à Coëtquidan m’a permis d’intégrer ces valeurs de rigueur, de cohésion et de dépassement de soi. Ces valeurs ont été renforcées pendant ma formation d'administrateur à l'ECA où j'ai également acquis pendant un an le socle académique nécessaire à l'exercice de mon premier poste.

À quelques semaines de mon départ en stage de deuxième année à Paris à la DGA, j’ai hâte de mettre en application les compétences acquises cette année, dans le cadre spécifique du milieu armement.

Le commissaire aspirant Clémence, de la promotion 2020 de l'école des commissaires des armées

commissaire aspirant Clémence, de la promotion 2020 de l'école des commissaires des armées © eca

Clémence, de la promotion 2020 de l'école des commissaires des armées

Clémence, de la promotion 2020 de l'école des commissaires des armées

Je suis le commissaire aspirant Clémence, de la promotion 2020 de l'école des commissaires des armées.

Issue du recrutement externe sur épreuves, j’ai choisi de servir dans l'ancrage Marine.

Mon intérêt pour la Défense et ma volonté d’être militaire se sont affirmés progressivement depuis 2016. Le séminaire « jeunes » de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) et mon expérience de terrain au sein de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie ont confirmé mon souhait de m’engager. Il me restait à définir quelle serait ma spécialité.

Devenir commissaire des armées s’est imposé comme une évidence. Cette voie répond à mon souhait de servir mon pays en évoluant dans un contexte opérationnel. Être commissaire, c’est choisir d’être polyvalent, de partir en opérations extérieures et d’intégrer un corps qui offre une grande diversité de parcours.

En 2018, j’ai donc décidé de consolider mon projet en devenant volontaire aspirant commissaire (VAC). Après un mois de formation, j’ai rejoint l’équipage du Porte Hélicoptère Amphibie (PHA) « Tonnerre ». Cette année a été stimulante, exigeante et m’a fait découvrir le fonctionnement d’un bâtiment de la Marine nationale. J’ai pu suivre et participer à une mission opérationnelle et faire l’expérience de la vie en équipage notamment lors de la mission Jeanne d’Arc 2019 lors de laquelle nous avons passé le Cap de Bonne Espérance. En travaillant auprès de militaires aux parcours et aux spécialités variés, j’ai pris la mesure des responsabilités confiées au commissaire embarqué. Conseiller juridique du commandement, le commissaire est aussi en charge de l’approvisionnement en vivres, de la préparation des escales, de la gestion logistique et financière du bâtiment.

Ce premier embarquement a été formateur et déterminant dans mon choix de présenter le concours tout en préparant le Master 2 Sécurité Défense Assas de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas

 Je suis très heureuse d’avoir intégré le commissariat des armées et de retrouver l’ancrage marine. Ces premières semaines à l'École navale où je suis ma formation militaire initiale ont été rythmées par un stage d’aguerrissement, le suivi de la formation de lutte contre les incendies et par notre formation à la fonction de chef du quart. Cela reflète la polyvalence du commissaire embarqué qui est à la fois marin, administrateur et expert juridique.

C’est une expérience humaine forte qui vient de commencer, j’ai hâte de retrouver la mer pour notre première corvette.

Le commissaire de 3ème classe Laura, de la promotion Serment de Koufra

commissaire de 3ème classe Laura, de la promotion Serment de Koufra © ec

Laura, de la promotion Serment de Koufra

Laura, de la promotion Serment de Koufra

Les métiers de la Défense m’ont toujours attirée, de par mon histoire familiale : en effet, ma grand-mère Indochinoise a fui le régime communiste et a été accueillie par la France. C’est donc avec un sentiment de reconnaissance et d’attachement au pays d’accueil de ma famille que j’ai grandi et développé ma volonté de servir la France.

 

Dans cette logique, j’ai tout d’abord intégré les classes préparatoires au lycée militaire d’Aix-en-Provence. J’ai ensuite obtenu mon Master 2 d’analyste trilingue en sécurité globale à la Faculté de droit et de Sciences politiques de Bordeaux et suivi ma préparation aux concours au CPAG (Centre de préparation à l’administration générale) de Sciences Po Bordeaux. En parallèle de mes études, je me suis engagée pendant 4 ans au sein de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale. Cette première expérience du monde militaire a conforté mon envie de servir mon pays. Le métier de commissaire des armées m’est ainsi apparu comme le moyen idéal de concilier cette volonté d’engagement opérationnel tout en mettant mon expertise — acquise tout au long de mes études — au service des forces.

Ma formation militaire de 10 semaines m’a tout d’abord appris à dépasser mes limites, à apprendre à vivre en communauté, et à développer des valeurs d’entraide et de cohésion. Mais aussi à gagner en confiance, grâce aux nombreux exercices de commandement. Ce sont les moments les plus forts de ma formation. La formation d’administrateur représente quant à elle l’apprentissage concret du métier de commissaire : management, finances, contrôle de gestion, achats, logistique, etc. On se prépare de manière très concrète aux responsabilités que nous occuperons lors de notre premier poste.

Ce qui me marque le plus depuis que j’ai intégré l’ECA et la vie d’une grande école militaire est l’exigence et le travail que l’on attend de nous, en tant que futurs officiers. Il faut savoir se montrer capables et dignes de ce statut de futurs chefs, en cherchant constamment à apprendre et à s’améliorer pour pouvoir assumer ce rôle et, à notre tour, apporter notre expertise aux armées et services.

Le commissaire de 3ème classe Eve, de la promotion Centenaire de la Victoire

commissaire de 3ème classe Eve, de la promotion Centenaire de la Victoire © eca

Eve, de la promotion Centenaire de la Victoire

Eve, de la promotion Centenaire de la Victoire

Je suis le commissaire de troisième classe Ève, issue du concours interne des commissaires des armées, et je suis d’ancrage marine.

Après six années en tant que second maitre dans la spécialité des systèmes d’information et de télécommunication (SIC) en passant par l’école de Maistrance en 2012, j’ai décidé de donner un autre sens à ma carrière. Diplômée d’une école de commerce, je souhaitais revenir à mes premiers domaines de prédilection. Je me suis donc inscrite à la préparation au concours du commissariat en 2017, et j’ai passé le concours l’année suivante.

La Marine est un choix de raison et de conviction. Je souhaitais, en effet, rester dans l’armée dans laquelle j’ai évolué pendant ces six années et pour laquelle j’avais un attachement particulier, tant pour ses missions que pour l’environnement maritime.

Le métier de commissaire des armées ancrage marine m’a séduit par la diversité des tâches qui nous sont confiées : chef de service et capitaine de compagnie, officier chef du quart, officier de quart aviation, conseiller juridique du commandant, responsable des finances du bâtiment ou encore officier chargé des relations publiques. C’est un privilège d’avoir autant de responsabilités en sortie d’école, mais également un défi qu’il me tarde de relever.

Actuellement en deuxième année, je suis intégrée à l’École d’Application des Officiers de Marine, où je prépare mon départ pour la mission Jeanne d’Arc dans quelques semaines. Une mission qui symbolisera la fin de ma formation et me donnera les outils nécessaires à ma future affectation sur une frégate en métropole ou en outre-mer

Je suis le commissaire de troisième classe Ève, issue du concours interne des commissaires des armée © eca

Ève, issue du concours interne des commissaires des armée

Ève, issue du concours interne des commissaires des armée

Je suis le commissaire aspirant Tom. J’ai 26 ans. J'ai obtenu mon Baccalauréat sciences économiques et sociales en 2011. Après une année de classe préparatoire économie droit, j'ai rejoint l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence pour y obtenir un master 2 « carrières publiques ». En même temps j'ai préparé les concours de commissaires des armées et des affaires maritimes.

J’ai bénéficié de l'ancrage terre suite aux désistements. Rigueur et endurance sont les principaux atouts de cet ancrage pour affronter les aléas du terrain. Cet état d’esprit est indispensable pour avancer durablement et me conforte dans mon choix d’ancrage.

Mon rôle d’élève de semaine a été marqué par une semaine spéciale : le Séminaire Interarmées des Grandes Ecoles Militaires (Sigem) à Paris. Le plus marquant durant cette semaine aura été la nécessaire adaptation face aux imprévus. En effet, les membres de la promotion étant répartis sur différents groupes, le point essentiel était la communication. A ce titre, il était essentiel de diffuser des messages clairs et relativement brefs pour une meilleure compréhension. Autre point important, le déplacement d’une quarantaine de personnes demande de l’anticipation et de l’organisation afin de tenir les délais imposés.

D’un point de vue personnel, je pense que le commandement requiert aussi de la confiance envers ses subordonnées. Il faut savoir déléguer certaines tâches et nommer des responsables sur lesquels s’appuyer. Cela permet de gagner du temps et de mobiliser davantage le groupe.

Le commissaire aspirant Stanislav, de la promotion Centenaire de la Victoire

commissaire aspirant Stanislav, de la promotion Centenaire de la Victoire © eca

Stanislav, de la promotion Centenaire de la Victoire

Stanislav, de la promotion Centenaire de la Victoire

Je suis le commissaire aspirant Stanislav. J’ai 32 ans, je suis pacsé et père de 2 enfants. J'ai obtenu mon Baccalauréat scientifique en 2006, et je me suis directement engagé en tant que sous-officier de l’Armée de Terre dans l’arme des Transmissions. Après 8 mois de formation militaire initiale à l’ENSOA (Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active) de Saint-Maixent l’école, j’ai choisi de servir au sein du 40e Régiment de Transmissions basé à Thionville, où je suis resté 4 ans.

Suite à une réorientation dans le domaine du soutien du combattant et la gestion en approvisionnement, j’ai pu servir en Groupement de Soutien de Base de Défense (GSBdD), à Metz entre 2011 et 2015 puis à Belfort de 2015 à 2018.

Tout au long de mes affectations successives j’ai eu la chance d’effectuer mon métier, aussi, sur les théâtres d’opérations (OPEX) et département d’Outre-Mer (MCD), comme en Martinique en 2008 au sein du 33e RIMa (Régiment d’Infanterie de Marine). J’ai également été déployé au Tchad en 2009 (mission Epervier) et en 2017 au sein de la mission Barkhane. Enfin j’ai pu servir dans le cadre « onusien » au sein de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) par deux fois en 2012 et en 2014.

Que ce soit en OPEX ou en GSBdD, j’ai souvent croisé la route des commissaires des armées. Certains m’ont servi d’exemple et m’ont poussé à présenter le concours interne des commissaires des armées. Ce concours est quelque peu méconnu et j’avais donc des inquiétudes sur le niveau requis mais l’ECA propose une préparation régulière et de qualité aux épreuves écrites et orales durant les 6 mois précédant le concours.

J’ai choisi l’ancrage Terre car je souhaite mettre à profit mon expérience au sein de l’armée de Terre. Expérience que j’ai pu partager avec les élèves de la promotion dès les premiers jours de notre arrivée à l’ECA. En retour ceux-ci ont pu m’apporter un soutien apprécié dans la partie académique de la formation (droit, finances, géopolitique…). Les élèves externes sont beaucoup plus nombreux, environ 30, que les internes (4 pour la promotion Centenaire de la Victoire), ce brassage est bénéfique à tous tout au long de la formation.

L’expérience d’élève de semaine n’est pas vraiment une surprise pour ma part puisque j’ai déjà eu des fonctions d’encadrement par le passé. Néanmoins ce rôle nécessite une concentration de chaque instant pour être réactif, disponible et au fait des différentes missions en cours et à venir. Et cela même lors d’une période de stage aussi captivante que le 1er niveau LEGAD. Stage dispensé directement à l’ECA par l’Institut International de Droit Humanitaire de San Remo où des spécialistes (Français, Belges, Canadiens, Congolais, ...) du Droit des Conflits Armés nous partagent leur expertise durant 2 semaines. Les exercices de mise en situation sont nombreux et permettent d’appréhender et comprendre une théorie parfois peu attrayante de prime abord! En conclusion un stage passionnant même si l’on n’est pas juriste de formation !

L'école

L'école est chargée de former l'ensemble des commissaires des armées, toutes voies de recrutement confondues. Elle propose également des formations ouvertes à l’ensemble des cadres, militaires ou civils, du ministère des armées qui souhaitent renforcer leurs compétences dans les domaines d’expertise du Service du commissariat des armées.

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