Cette simulation, rassemblant une centaine d’étudiants venant d’universités et d’écoles françaises et canadiennes, avait pour but de placer les participants dans le rôle de diplomates à l’OACI. Pour l’occasion, ces étudiants devaient représenter les intérêts d’un pays, en l’occurrence l’Inde pour nos deux élèves-commissaires, en matière de sûreté de l’aviation, de développement économique, de protection de l’environnement et de règles juridiques. Pour cela, les deux élèves-commissaires faisaient équipe avec des étudiants venus de la faculté de droit des transports aériens (IFURTA) d’Aix-en-Provence et de l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC).

Pour la CR3 Marie, cet exercice d’une semaine a été « très formateur sur le fond et sur la forme : sur le fond nous avons traité en profondeur des questions d’actualité pour l’avenir de l’aviation internationale, tandis que sur la forme nous avons énormément travaillé sur notre aisance orale et notre argumentation. » Cette expérience s’est aussi révélée particulièrement enrichissante sur le plan humain à travers la rencontre d’étudiants internationaux, dont le point commun est l’intérêt pour l’aviation.

Cette semaine canadienne s’inscrit dans la formation d’ancrage des élèves-commissaires Air de deuxième année, appelés à prendre leur poste sur base aérienne en août de cette année.  Cette expérience au sein de l’OACI, institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies, constitue une opportunité inouïe pour les élèves-commissaires d’approfondir leurs connaissances en matière de fonctionnement du secteur de l’aviation.