Ils ont été sélectionnés pour représenter l’ECA au prix Clemenceau, prix d’éloquence du ministère des Armées : les commissaires aspirants Titouan et Ombeline de la promotion Rhin et Danube nous expliquent comment ils se préparent.

Je m'appelle Titouan, j'ai 25 ans, je suis détenteur d’un master de Culture juridique européenne, obtenu après un passage aux universités de Clermont-Ferrand, Valencia, Paris Descartes et Varsovie. En parallèle, j’ai été gendarme réserviste pendant six ans, bénévole dans un foyer de l’Aide sociale à l’enfance, surveillant de baignade, engagé en service civique en Équateur et juriste auprès d’un bailleur social en Seine-Saint-Denis.

J’ai toujours eu le goût des mots mais pas celui de l’éloquence. Écouter l’élégance de discours oui, les prononcer en public : quelle idée ! Cette année, je me suis lancé et porté candidat aux sélections internes de l’Ecole pour ce concours. Mon but étant d’aiguiser cette arme ultime qu’est la ruse d’Ulysse à défaut d’avoir la force d’Hercule !

Pour me préparer, je choisis d’une part des citations et des événements que j’analyse en profondeur. D’autre part, j’étudie des discours d’orateurs militaires, politiques, académiciens, comédiens ou scientifiques de premier plan.

Je m'appelle Ombeline, j'ai 23 ans. Juste après le bac, je suis partie en Vendée où j'ai obtenu une double licence anglais-science politique à l'ICES, puis je suis retournée deux ans dans le Poitou où j'ai validé un Master 1 d’administration publique à l'IPAG avant de me lancer dans la préparation du concours de commissaire des armées en même temps que je suivais un Master 1 de droit international et européen.

J'aime jouer avec les mots et l'art de convaincre est essentiel à la vie d'un officier. Je connaissais déjà le concours alors quand l'ECA a recherché des volontaires, je n'ai pas hésité !

Depuis les sélections internes, nous avons eu des entraînements hebdomadaires auxquels participaient les cadres de l'ECA ainsi que des camarades de promotion. L'objectif est de répéter l'exercice jusqu'à ce qu'il devienne familier, sans oublier d'y prendre du plaisir. Nous sommes également accompagnés dans la dernière ligne droite par une spécialiste de l’art oratoire venue nous prodiguer des conseils personnalisés.

Bonne chance à nos deux candidats !