Dans les coulisses de l’EMS - Anaïs

Direction : DEMS / Publié le : 02 février 2021

« Dans les coulisses de l’EMS » est une série de portraits visant à valoriser tous les acteurs qui prennent part au fonctionnement de l’enseignement militaire supérieur français et à son rayonnement.

Anaïs, chargée de production et valorisation des ressources documentaires et audiovisuelles au CDEM © Lionel Monnier

Le podcast Signal Sur Bruit, c’est elle. Entre autres missions, Anaïs réalise un remarquable travail de production et de valorisation des ressources documentaires et audiovisuelles au profit du Centre de documentation de l’École militaire. Un travail qui suscite l’intérêt, au premier plan, du personnel civil et militaire affecté sur le site de l’École militaire, des centaines d’officiers supérieurs qui y sont formés chaque année, et plus largement du grand public concerné par les enjeux de Défense et de sécurité. Le travail d’Anaïs s’inscrit dans la promotion du lien armées-nation et contribue au rayonnement de l’enseignement militaire supérieur français. Créative et un brin décalée, Anaïs s’est prêtée au jeu du portrait en trois questions.

« « J’envisage mon engagement au sein du ministère des Armées dans la continuité de ma mission de service public à laquelle je suis très attachée. » »

Vous prenez vos fonctions au CDEM en tant que médiatrice documentaire, au sein de la Direction de l’enseignement militaire supérieur (DEMS). Le monde de la Défense, une découverte pour vous ?

L’arrivée à l’Ecole militaire a été une surprise suite à la réussite du concours de bibliothécaire assistant. Mon expérience professionnelle, en dehors des bibliothèques, était plus tournée vers le théâtre (jeu, scénographie, animation d’ateliers) et la communication. Mon master en Arts plastiques ne m’avait pas tellement préparée aux thématiques sur lesquelles je travaille aujourd’hui et pour lesquelles je ne cesse depuis, de me former, par des lectures, des conférences (IRSEM, IFRI, FRS etc.) et bientôt, je l’espère, un master Sécurité-défense.

Anaïs, chargée de production et valorisation des ressources documentaires et audiovisuelles au CDEM © Lionel Monnier

Ouvert à un large public civil et militaire, le CDEM occupe une place importante dans la promotion du lien armées-nation au sein du ministère des Armées. Vous sentez-vous impliquée au quotidien dans cette mission ?

Totalement, car j’envisage mon engagement au sein du ministère des Armées dans la continuité de ma mission de service public à laquelle je suis très attachée.

D’ailleurs, mon travail de médiation documentaire s’inscrit en partie dans cette mission. Elle se concrétise par les formations en méthodologie de la recherche documentaire que je délivre notamment aux officiers stagiaire de l’École de guerre, par la veille en sécurité-défense que je pratique pour notre bulletin bi-mensuel le Guetteur et enfin, par la production du podcast Signal sur bruit, à destination d’un large public porté sur les questions de Défense. Ce dernier projet me tient particulièrement à cœur, car, au-delà de mes affinités avec le support audio, la radio, les podcast en général, il me permet de montrer la diversité des aspects des études de défense : méthodologie, stratégie, concepts, outils… Le panel est large, comme les sujets abordés par le centre de documentation.

Vous êtes auditrice civile à l’École de guerre – Terre depuis la rentrée de septembre 2020. Que retirez-vous de cette immersion dans l’enseignement militaire supérieur ?

L’École de guerre-Terre, c’est la première année de l’école de guerre pour les officiers de l’armée de terre (comme son nom l’indique). C’est une année spécifique qui permet de réviser les grandes questions géopolitiques et qui fait un gros focus sur la conception et conduite des opérations. Cette dimension m’était forcément assez peu connue et j’avais vraiment envie de découvrir cet aspect nécessaire à la conduite de la guerre. Le fonctionnement en binôme (les auditeurs civils sont épaulés par un officier stagiaire volontaire), la participation à des ateliers tout au long de l’année permet une véritable immersion dans ce cursus.

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