Réalisés en collaboration avec l’Agence de l’innovation de défense, ils ont permis à l’ensemble des acteurs nationaux qui participent à développer des solutions de lutte anti drones au sein des centres de la DGA, des services de l’EMA, des forces et des industriels de bénéficier d’un espace aménagé pour : 

• exploiter les capacités de détection longue portée (jusqu’à 10 km) des micro et mini-drones ;
• analyser la précision de suivi et les dynamiques de vol en essaim. 

Pour qu’il soit le plus représentatif de la réalité opérationnelle vécue par les forces et pour disposer des données de mesures et d’observations fiables, ce sont les experts du centre DGA Essais de missiles qui ont installé l’ensemble du dispositif sur leur terrain d’essais. 

 Quatre cas d’usage ont été testés :

• des drones isolés ;
• des munitions téléopérées MTO (à guidage GPS et FPV) et des drones largueurs, tous à charge inerte;
• des essaims de drones ;

Les observations recueillies sur près de soixante-dix vols serviront à affiner les performances de détection, de suivi et d’interception, tout en nourrissant la réflexion sur l’emploi opérationnel des essaims ou des munitions téléopérées (MTO). Ces solutions contribueront notamment à accroître la protection des personnels et des infrastructures sensibles.

Un nouveau cycle d’exercices est d’ores et déjà programmé au 2ᵉ semestre sur le site de l’Île du Levant du centre DGA Essais de missiles situé dans le Var.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité des exercices « BASSOA » (« Bois » en basque) réalisés en 2024 sur le Champ de tir de Captieux de l’armée de l’Air et de l’Espace avec le Centre d’expertise aérienne militaire.