L’AID finance chaque année plus de 100 thèses destinées à favoriser l’exploration et l’émergence de nouvelles idées scientifiques et technologiques dans des domaines clés pour la Défense.

L’objectif est de créer un réseau d’experts scientifiques et de former des talents en mesure de faire bénéficier l’industrie de défense ainsi que des laboratoires de recherche publics ou privés des résultats de leurs travaux

La recherche scientifique constitue un levier incontournable pour répondre aux défis technologiques actuels et ouvrir la voie à de nouvelles applications dans des domaines stratégiques essentiels à la souveraineté de notre défense nationale.

Depuis 2002, ce prix est décerné chaque année à de jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse financée par l'AID. Jusqu'en 2018 le financement était assuré par la Direction générale de l'armement (DGA).

Les critères retenus portent sur l’intérêt que présentent les recherches pour la communauté scientifique, leur degré d’innovation, la qualité des résultats obtenus, ainsi que leur impact sur l’insertion professionnelle des docteurs dans l’industrie et les laboratoires de recherche, publics ou privés.

Le prix de thèse s’inscrit pleinement dans la stratégie du ministère des Armées et des Anciens combattants mise en œuvre par la DGA et l’AID en faveur de l’innovation. Il témoigne de la volonté ministérielle de soutenir une recherche de haut niveau et de former des talents.

Chercheurs récompensés pour l’édition 2024 : 

• Mme Laurine Curos pour sa thèse sur le développement d’un modèle numérique visant à prédire les défaillances des alimentations des équipements électroniques lors d'attaques par impulsion électromagnétique. Les résultats permettront d’élaborer des solutions de protection des installations électriques des bâtiments et infrastructures civils ou militaires. Cette thèse a été menée au centre du Commissariat à l'énergie atomique de Gramat et au Laboratoire de l’intégration du matériau au système de Bordeaux.
• M. Denis Langevin pour ses travaux visant à mieux comprendre et contrôler la diffusion de la lumière dans des dispositifs optiques miniaturisés. Les applications possibles sont nombreuses et duales, notamment dans le domaine de la furtivité, grâce à la conception de peintures non diffusantes, ou du refroidissement radiatif. Cette thèse a été menée à l’Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) et à l’Institut polytechnique de Paris.
• M. Victor Couty pour sa thèse portant sur l’amélioration de tests de caractérisation des matériaux composites dont l’utilisation s’est généralisée dans le domaine des transports, des véhicules militaires, et des protections. Ces caractérisations permettront d’assurer un dimensionnement plus sûr et plus précis des structures. Cette thèse a été cofinancée par la région Hauts-de-France et menée conjointement à l’ONERA et à l'école Centrale de Lille.