L'ECOPS, un combat à gagner d'urgence !

L'armée de Terre s'engage dans la protection de l'environnement et la mise en valeur des espaces naturels qu'elle occupe. Cette mission n'est pas une contrainte mais une opportunité permettant de protéger nos espaces mais aussi d'améliorer notre préparation opérationnelle.

La faune © armée de Terre/Défense

Protection de l'environnement et opérations militaires sont donc tout à fait compatibles et doivent fusionner dans une vision à long terme. Cette union "écologie et opérations" : ECOPS est une promesse que l'armée de Terre va tenir. Ce défi est quotidien, à court, moyen et long terme.



L’armée de terre inscrit son action environnementale et en faveur du développement durable dans la stratégie du plan environnement du ministère des Armées.

  • La transition énergétique : limiter les consommations, expérimenter de nouveaux moyens de production d'énergie, développer le plan "solaire" et le photovoltaïque en opérations.
  •  Protéger la biodiversité : préserver les espèces et les espaces protégés sur les nombreux camps et zones appartenants à l'armée de Terre. Ces camps, protégés depuis de nombreuses années des "agressions extérieurs" (agricoles, touristiques, expansions urbaines...) ont préservé de nombreuses espèces (végétales et animales). 

Exemples d’actions déjà mises en place :

  • Création d’ornières de substitution sur le camp d’Avon au profit de l’espèce menacée des crapauds sonneurs à ventre jaune ;
  • Développement du pastoralisme (exemple 200 hectares au camp des Garrigues) permettant la réouverture de milieu, donc l’ouverture de nouvelles zones d’entraînement ;
  • Mise en place de pièges pour les chenilles processionnaires (camp de Fontevraud) qui détruisent les pins et rendent inaptes à l’entraînement les soldats piqués ;
  • Mise en place d’une garenne au profit d’aigles de Bonelli dans le camp des Garrigues, espèce menacée.

Actions à venir :

  • Aération de cavités emplies de gaz carbonique dans le camp des Garrigues afin de pouvoir s’entraîner dans ce milieu spécifique. Cette aération est doublée avec la réintroduction de chauves-souris Chitoptera ;
  • Ouverture et entretien de milieux sur le camp de La Valbonne (132 hectares) sur 2019-2023 avec réintroduction de l’outarde canepetière ;
  • Création d’un réseau de « chargés de préparation opérationnelle-biodiversité » dans les espaces d’entraînement, réseau qui se constitue petit à petit ;
  • Récupération des déchets végétaux par une entreprise tiers, sur le camp de Coëtquidan pour produire de la biomasse ;
  • Création par la STAT d’un chargeur solaire portable individuel au titre de l’innovation d’usage.

#ecOps présentera les avancées sur ces axes et ces domaines, des fermes voltaïque aux plans d'économie d'énergie (chauffage biomasse, récupération et traitement des eaux de pluie) en passant par les toitures végétalisées, le reboisement, le développement de ruches dans les régiments ou encore l'installation d'espace pour les oiseaux, les chauves-souris... qui luttent contre les espèces invasives.... 

Quelques Chiffres

26 000

hectares classés Natura 2000

112 000

classés au titre des zones naturelles

85 000

hectares parc naturel régional