Ces manœuvres ont été réalisées dans le cadre de la cinquième édition de l’exercice LA PEROUSE organisé par la France aux côtés de huit nations riveraines de l’Indopacifique : l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Royaume-Uni et Singapour.

Cet entraînement a été l’occasion pour les unités de réaliser conjointement une intervention militarisée sur un bâtiment suspecté d’activités illicites. Les équipages ont aussi échangé sur les différents modes d’action et augmenté ainsi leur capacité à travailler ensemble dans le détroit le plus fréquenté au monde.

Tout au long de leurs interactions à la mer, la Marine royale malaisienne et la Marine nationale ont partagé leur situation maritime sur le réseau commun IORIS avec les autres nations participantes qui se trouvaient alors dans le détroit de La Sonde.

Le 19 janvier, des activités similaires ont été réalisées entre la frégate du GAN et le patrouilleur RSN Independence de la marine singapourienne. 

Chaque jour, un tiers du commerce mondial transite par l’un des trois détroits, représentant à l’année plus de 85 000 navires. Ils sont exposés à de nombreux risques d’origine humaine et naturelle : immigration illégale, trafic illicite, incident maritime pouvant causer des dégâts sur l’environnement, tremblements de terre, tsunamis.

Avec cette mission aux interactions et objectifs multiples, le GAN démontre qu’il est un outil de supériorité navale, de projection de puissance et d’appréciation autonome de situation, capable d’opérer dans un environnement stratégique complexe. Le déploiement de cette capacité militaire souligne l’attachement de la France à la liberté d’action et de circulation maritime et aérienne sur toutes les mers et océans du globe.