Mission Akila : Exercice fleet damage control pour le groupe aéronaval

Direction : Marine / Publié le : 17 mai 2024

Le 12 mai 2024, un exercice de gestion de crise de type fleet damage control a été conduit par l’état-major embarqué commandant le groupe aéronaval (GAN), qui opère actuellement en Méditerranée dans le cadre de la mission Akila.

Hélicoptère et équipage sur la palte-forme hélico © Marine nationale

Hélicoptère et équipage sur la palte-forme hélico

Cet entraînement posait l’hypothèse, durant la conduite d’opérations aéromaritimes du GAN, d’un incident d’origine incertaine (accidentelle ou conflictuelle) responsable d’une voie d’eau majeure, d’incendies secondaires, ainsi que de nombreux blessés et disparus sur la frégate de défense aérienne (FDA). Le dépassement de ses capacités propres de lutte nécessitait alors l’activation de la cellule de crise de la CTF473.

Une fois la situation tactique maitrisée en réattribuant les tâches de protection de la force sans contraindre la poursuite des opérations, l’état-major s’est appuyé sur les solides capacités du porte-avions Charles de Gaulle pour projeter des renforts humains et matériels. L’un des escorteurs alliés a quant à lui été chargé de conduire une opération de search and rescue au profit de marins tombés à l’eau.

La cellule de crise a ainsi ordonné très rapidement des norias d’hélicoptères. L’envoi de pompiers et de matériels de sécurité a permis de circonscrire rapidement les sinistres. Dans le même temps, l’équipe médicale de la FDA s’est vue renforcée pour la prise en charge des marins blessés à bord. Ces derniers ont pu ensuite être évacués vers la structure hospitalière rôle 2 rénovée du porte-avions pour entériner leur stabilisation clinique.

Le succès de cet exercice, mené dans des conditions réalistes et sans jamais obérer la liberté d’action opérationnelle, a permis de souligner la réactivité et le professionnalisme des équipages du GAN, français comme alliés. Le pilotage de cette réponse coordonnée face à une situation complexe, sinistre majeur ou engagement au combat, a été permis par une cellule de crise efficiente et parfaitement rompue à la maitrise des procédures en la matière.

Marin en entraînement à bord du porte-avions © Marine nationale

Marin en entraînement à bord du porte-avions

Marins en entraînement à bord du Charles de Gaulle

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