Ces épreuves se sont déroulées sur une journée, sur la base militaire de Tapa. Elles ont été organisées par la section de tireurs d'élite longue distance du 7e bataillon de chasseurs alpins. Les volontaires ont été jugés sur divers tests spécifiques : 

• Rechercher et mémoriser des objets dans une pièce non éclairée ; 
• Réaliser 15 fois : 5 tractions, 10 pompes, et 15 squats ; 
• Un test de topographie et plusieurs calculs sur une carte ; 
• Une course d'orientation de 10 Km avec gilet et arme ; 
• Une séance de tir ; 
• Un test de mathématiques ; 
• Un test de camouflage consistant à s'infiltrer sans se faire repérer, renseigner sur les agissements d'ennemis et s'exfiltrer.

« Nous recherchons des soldats avec une bonne condition physique, rustiques, autonomes et avec une bonne intelligence de situation » indique le sergent Guillaume de la section de tireurs d’élite longue distance.

Au total, les 5 meilleurs participants ont été sélectionnés afin de passer les tests de sélection pour le stage tireur de précision d’une durée de quatre semaines en début d’année 2023. 

Les chefs d’État et de gouvernement des nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’Otan (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la participation française au dispositif eFP en projetant un sous groupement à dominante infanterie ; spécialisé dans le combat d’usure en milieu difficile et en conditions hivernales. Ce déploiement constitue le 6e engagement de la France dans la mission eFP des pays baltes depuis 2017.