Les forces zambiennes, régulièrement déployées en République centrafricaine (RCA), ont pu bénéficier d’un partage de connaissances et de compétences de la part des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), dans la continuité des différentes instructions menées depuis 2017.

Ainsi, pendant plus de deux semaines, 16 militaires du 2e RPIMa et un cadre de l’état-major interarmées des FAZSOI, ont pris part à la préparation du ZAMBATT 8 (Bataillon zambien 8) avant son futur déploiement en RCA. Les militaires français ont partagé leur expertise tactique, notamment dans le domaine du secourisme au combat, du tir de combat tout en enseignant quelques rudiments de la langue française, utile en RCA.

L’instruction s’est déroulée au Kenneth Kaunda Peace Training Centre, en étroite coordination avec les forces armées américaines et les britanniques également présentes depuis plusieurs mois. Le dernier jour du DIO a été marqué par la présence de l’adjoint du chef de l’armée de terre zambienne, accompagné de plusieurs officiers supérieurs à l’occasion d’une journée de restitution des connaissances acquises. Le COMSUP FAZSOI, en visite officielle dans la capitale du pays, était également invité sur le camp.

La réalisation de DIO est très importante dans le cadre du partenariat stratégique qu’entretient la France avec la Zambie et plus largement les pays de la Communauté de développement d’Afrique Australe (Southern african development community - SADC1). En effet, cela a permis de renforcer la légitimité et la crédibilité de la présence française dans la sous-région tout en développant la dynamique de Partenariat militaire opérationnel (PMO) et en renforçant les liens avec les forces américaines et anglaises.

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.