D’une portée maximale de 4000 m et minimum de 160 m, le missile moyenne portée (MMP) peut être engagé de jour comme de nuit, sur des trajectoires basses ou hautes. Servi par deux soldats, il est débarquable d’un véhicule de combat. L’objectif du tir était d’atteindre une cible à 2000 m, en trajectoire haute sur un véhicule ennemi blindé, prenant en considération le milieu naturel sablonneux caractéristique de l’Europe du Nord.

Coup au but ! Ce tir d’entraînement en environnement opérationnel a permis de mettre en valeur les capacités que la mission Lynx apportait au Battle Group dans le combat débarqué d’infanterie. Les soldats britanniques ont également exposé leur missile Javelin, complémentaire du MMP. Les échanges autour des systèmes d’armes anti-char des deux nations ont démontré la crédibilité des moyens déployés en Estonie dans le cadre de la défense du flanc est de l’Europe, tout en favorisant l’approfondissement de l’interopérabilité entre les armées britanniques, danoises et françaises.

 

Coup au but ! Ce tir d’entraînement en environnement opérationnel a permis de mettre en valeur les capacités que la mission Lynx apportait au Battle Group dans le combat débarqué d’infanterie. Les soldats britanniques ont également exposé leur missile Javelin, complémentaire du MMP. Les échanges autour des systèmes d’armes anti-char des deux nations ont démontré la crédibilité des moyens déployés en Estonie dans le cadre de la défense du flanc est de l’Europe, tout en favorisant l’approfondissement de l’interopérabilité entre les armées britanniques, danoises et françaises.

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la participation française au dispositif eFP en projetant un sous groupement à dominante infanterie ; spécialisé dans le combat d’usure en milieu difficile et en conditions hivernales. Ce déploiement constitue le 6e engagement de la France dans la mission eFP des pays baltes depuis 2017.