L’objectif de l’exercice était de déclencher l’alerte EVM armée par un NH90 Caïman du Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) de Gao pour récupérer un blessé critique américain à Ouallam, au Niger, puis l’acheminer jusqu’à l’hôpital de campagne américain à Niamey.

Une fois le message de demande d’évacuation reçu au centre des opérations de Gao, le commandant de bord a préparé immédiatement sa mission pendant que son pilote a rejoint son aéronef afin de débuter les contrôles de mise en route. En moins de 20 minutes, l’hélicoptère a décollé de Gao, escorté par un Tigre assurant sa protection. En arrivant sur la zone d’extraction après une heure de vol, l’hélicoptère d’attaque posté en appui, l’équipe médicale débarquait sous la protection de l’équipe « extraction immédiate ». Prenant le relais de l’équipe médicale de l’unité au sol, ils embarquaient le blessé pour poursuivre les soins de réanimation à bord de l’hélicoptère.

Une fois sur la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey, le blessé a pu être récupéré par une ambulance américaine pour le transporter à l’équipe chirurgicale de campagne du camp américain.

Ces exercices, menés régulièrement, permettent de contrôler les procédures communes, garantissant un appui coordonné en cas d’incident. Ils démontrent le haut degré d’interopérabilité des deux forces, et la qualité des interactions opérationnelles.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 600 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.