Dès la première phase du déploiement, le GAN s’est entraîné avec de nombreux bâtiments alliés, comme la frégate italienne Virginio Fasan, le destroyer américain Paul Ignatus et la frégate grecque Koutouriotis. Durant cette phase de montée en puissance, les unités françaises et alliées ont participé conjointement à de nombreuses manœuvres opérationnelles tels que des exercices de tirs, de lutte anti-aérienne, antisurface et anti-sous-marine.

Les pilotes du groupe aérien embarqué ont également réalisé des vols d’entraînement dans différents domaines de lutte aux côtés de nos alliés, notamment les Rafale des forces aériennes grecques.

L’ensemble de ces interactions a permis de confirmer le haut niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et ses partenaires, attestant de leur engagement commun pour la sûreté maritime et contribuant à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

Avec cette mission aux interactions et objectifs multiples, le GAN démontre qu’il est un outil de supériorité navale, de projection de puissance et d’appréciation autonome de situation, capable d’opérer dans un environnement stratégique complexe. Le déploiement de cette capacité militaire souligne l’attachement de la France à la liberté d’action et de circulation maritime et aérienne sur toutes les mers et océans du globe.