Lauréats du prix photographique Sergent Vermeille 2024

Jeudi 4 juillet 2024 , les lauréats du prix photographique Sergent Vermeille étaient à l’honneur, à Paris. Cette nouvelle édition a récompensé trois photographes qui ont reçu leur prix des mains du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Pierre Schill. 

Prix photographique Sergent Vermeille 2024 © armée de Terre / défense

Prix sergent Vermeille

sergent-sebastien © armée de Terre / défense

Le prix « Sergent Sébastien Vermeille »

Culture

Prix photo Sergent Vermeille

 

Le prix photographique « Sergent Sébastien Vermeille » a pour but de promouvoir le travail des photographes professionnels (du ministère des Armées ou hors ministère des Armées) qui, sur le terrain, valorisent l’engagement des hommes et des femmes de l’armée de Terre, au service de la France et de nos concitoyens.

Ce prix rend hommage au sergent Sébastien Vermeille, de la cellule images de Lyon (SIRPA Terre), mort pour la France le 13 juillet 2011, en Afghanistan, dans l’accomplissement de sa mission de « soldat de l’image ».

L’édition 2024 est lancée. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2024, minuit, pour envoyer leurs photographies sur le thème unique de « l’armée de Terre ». Ils peuvent prétendre au prix de la meilleure photographie et/ou à celui du prix du meilleur reportage (10 à 15 photographies).

A partir du 25 janvier 2024, les photographes professionnels, civils ou militaires, internes ou externes au ministère des Armées, peuvent candidater en ligne à l’édition 2024 du prix photographique de l’armée de Terre.

Leurs propositions doivent exalter « l’engagement des femmes et hommes de l’armée de Terre », au service de la France et de leurs concitoyens.

Trois prix en lice :

  • le prix du meilleur photo-reportage ;
  • le prix de la meilleure photographie ;
  • le prix spécial du partenaire.

Parmi les membres du jury 2024 présidé par le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre : Marielle Eudes (directrice de la photographie de l’AFP) ou encore Dimitri Beck (directeur de la photographie de Polka magazine.

Prix reportage

Le CEMAT remet le prix du Photo reportage à l'adjudant-chef Anthony Thomas Trophymes. © armée de Terre / défense

Mali, novembre 2015, opération Barkhane. © Anthony Thomas Trophime

Mali, novembre 2015, opération Barkhane. Après une journée de patrouille, un marsouin du 2e régiment d’infanterie de marine effectue des tractions sur une barre improvisée sur son véhicule de l’avant blindée, dans la base opérationnelle avancée tactique temporaire Opération Vignemale

Mali, septembre 2015, opération Barkhane. Partie de foot improvisée dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao.

Mali, août 2015, opération Barkhane. Dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao, un marsouin du 21e régiment d’infanterie de marine se repose entre deux séries de soulever de poids avec un agrè de fortune.

Pologne, mars 2024, Exercice Otan Dragon 24 (Steadfast Defender). Un groupe de fantassins du 35e régiment d’infanterie réalise une séance de fractionné (course à pied) dans le camp de manoeuvre de Bemowo Piskie.

Guyane, novembre 2018, opération Harpie. Entre deux patrouilles, un soldat du 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine réalise une séance de renforcement musculaire sur la barge du poste de contrôle fluvial temporaire de l’Inini. Ici, le taux d’humidité atteint plus de 90 %. 

Mali, août 2015, opération Barkhane. Un soldat français réalise une séance d'abdominaux dans une tente  de la plateforme opérationnelle Désert de Gao.

Mali, août 2015, opération Barkhane. Dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao, un marsouin du 21e régiment d’infanterie de marine effectue une séance de développé couché sur  un agrè de fortune ( barre avec deux blocs de béton).

Guyane, novembre 2018, opération Harpie. Séance de renforcement musculaire collectif pour un groupe de sapeurs du 3e régiment du génie sur la base de Maripasoula.

- Irak, juillet 2018 Task Force Montsabert. Séance de crossfit pour un artilleur du 35e régiment d’artillerie parachutiste dans la base de Bagdad.

Mali, août 2015, opération Barkhane. Dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao, deux marsouins du 21e régiment d’infanterie de marine s’entraînent sur une barre de traction.

Pologne, mars 2024, Exercice Otan Dragon 24 (Steadfast Defender). Deux fantassins du 35e régiment d’infanterie réalisent des séries de pompes dans une tente du camp de manœuvre de Bemowo Piskie.

Guyane, novembre 2018, opération Harpie. Sur la barge du poste de contrôle fluvial temporaire de l’Inini, un soldat du 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine réalise une séance de corde à sauter. Au deuxième plan, ses camarades reviennent de patrouille en jungle.

Mali, août 2015, opération Barkhane. Dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao, un marsouin du 21e régiment d’infanterie de marine effectue des séries au développé couché.

Mali, août 2015, opération Barkhane. Dans la plateforme opérationnelle Désert de Gao, un marsouin du 21e régiment d’infanterie de marine effectue des séries de dips sur des barres parallèles.

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Prix photo unique

Le CEMAT remet le prix de la photo unique à l'adjudant Bessat. © armée de Terre / défense

PHOTO UNIQUE – Prix sergent Vermeille 2024

PHOTO UNIQUE – Prix sergent Vermeille 2024 © adjudant Bessat

« L’attente »

Jeudi 28 décembre 2023 – Sud-Liban - Camp UNP 6.41

« L’attente » 

Avec un jeu de cartes, des soldats du 1e régiment d’artillerie patientent sous-shelter en attendant la fin des bombardements.

Sur le camp militaire UNP de 6.41, les attaques sans préavis entre les belligérants du conflit obligent souvent les soldats français à s’abriter régulièrement sous shelter. Ces alertes engendrent une attente parfois pouvant durer des heures de nuit comme de jour.

 

Depuis les attaques perpétrées par le Hamas et le Jihad islamique en Israël le 07 octobre 2023, le Sud Liban s’est embrasé dans une guerre régionale. Les affrontements frontaliers entre Tsahal et le Hezbollah sont quotidiens et les premières victimes de ce conflit restent les habitants des régions sinistrées. Dans ce contexte enflammé, les casques bleus de la Force Commander Reserve (FCR) commandé par le colonel Matthieu Leroy, chef de corps du 501e Régiment de chars de combat (501e RCC) durant le mandat « DAMAN 47 », font face et tentent tant bien que mal d’assurer leur mission de maintien de la paix. Les missions sont impactées par le contexte sécuritaire, mais la résilience des casques bleus permet de maximiser leur présence sur le terrain et donner de l’espoir au peuple libanais pour rétablir un jour, la paix.

« L’attente »

Jeudi 28 décembre 2023 – Sud-Liban - Camp UNP 6.41

« L’attente » 

Avec un jeu de cartes, des soldats du 1e régiment d’artillerie patientent sous-shelter en attendant la fin des bombardements.

Sur le camp militaire UNP de 6.41, les attaques sans préavis entre les belligérants du conflit obligent souvent les soldats français à s’abriter régulièrement sous shelter. Ces alertes engendrent une attente parfois pouvant durer des heures de nuit comme de jour.

 

Depuis les attaques perpétrées par le Hamas et le Jihad islamique en Israël le 07 octobre 2023, le Sud Liban s’est embrasé dans une guerre régionale. Les affrontements frontaliers entre Tsahal et le Hezbollah sont quotidiens et les premières victimes de ce conflit restent les habitants des régions sinistrées. Dans ce contexte enflammé, les casques bleus de la Force Commander Reserve (FCR) commandé par le colonel Matthieu Leroy, chef de corps du 501e Régiment de chars de combat (501e RCC) durant le mandat « DAMAN 47 », font face et tentent tant bien que mal d’assurer leur mission de maintien de la paix. Les missions sont impactées par le contexte sécuritaire, mais la résilience des casques bleus permet de maximiser leur présence sur le terrain et donner de l’espoir au peuple libanais pour rétablir un jour, la paix.

Prix partenaire

Le caporal-chef Cullati pour le prix partenaire © armée de Tezrre / défense

Prix photo unique partenaire

Photo prix partenaire © Caporal-chef Adrien Cullati

Titre de la photo : Dans les pas des Poilus.

Le 01/08/2023, sur le camp de manœuvres estonien à proximité de la ville de Tapa.

Les affrontements s’intensifient dans un boyau de communication. Un groupe de marsouins du 21e Rima tente de retarder ses adversaires en lançant des grenades pour permettre au soldat retranché de rompre le contact.

Depuis le 24 février 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la France et ses alliés sont mobilisés pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe. Savoir- faire oublié, le combat de tranchées est progressivement réappris par les soldats de l’armée de Terre.

Titre de la photo : Dans les pas des Poilus.

Le 01/08/2023, sur le camp de manœuvres estonien à proximité de la ville de Tapa.

Les affrontements s’intensifient dans un boyau de communication. Un groupe de marsouins du 21e Rima tente de retarder ses adversaires en lançant des grenades pour permettre au soldat retranché de rompre le contact.

Depuis le 24 février 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la France et ses alliés sont mobilisés pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe. Savoir- faire oublié, le combat de tranchées est progressivement réappris par les soldats de l’armée de Terre.