Lauréats du prix photographique Sergent Vermeille 2023

Jeudi 29 juin 2023, les lauréats du prix photographique Sergent Vermeille étaient à l’honneur, à Paris. Cette nouvelle édition a récompensé trois photographes qui ont reçu leur prix des mains du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Pierre Schill. 

Visuel du prix sergent Sébastien Vermeille © armée de Terre/ministère de la Défense

Prix de la photo unique

Prix de la photo unique pour Godefroy-Chenu Sandra © Godefroy-Chenu Sandra

La nature se rit des souffrances humaines ;  ne contemplant jamais que sa propre grandeur, elle dispense à tous ses forces souveraines  et garde pour sa part le calme et la splendeur.

La nature se rit des souffrances humaines ;  ne contemplant jamais que sa propre grandeur, elle dispense à tous ses forces souveraines  et garde pour sa part le calme et la splendeur.

« La nature se rit des souffrances humaines ; ne contemplant jamais que sa propre grandeur, elle dispense à tous ses forces souveraines et garde pour sa part le calme et la splendeur. »

Leconte de Lisle

La rudesse d'un milieu sert de catalyseur à l'engagement des hommes et femmes qui y sont immergés. Il y a une vraie intensité qui émane des visages et des corps de ces militaires que je suis au coeur de la jungle guyanaise au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE).

Les légionnaires du CEFE se sont vu confier une mission : celle de former à survivre et à combattre dans la mythique Selva, la forêt amazonienne. Et on est à la Légion : la mission est sacrée.

Les stagiaires sont plongés pendant plusieurs semaines dans cette nature à la fois splendide et hostile. Ils sont privés de sommeil, et parfois de nourriture, par ceux qui les instruisent. Livrés à eux-mêmes. Les corps autant que les âmes se forgent dans ce mélange permanent d'effort, de douleur, d'incertitude... Tous ces sentiments qui obligent l'homme à s'aguerrir, à se dépasser, à s'affranchir lui-même des barrières qu'il s'est construit.

Selva.

Cette nature là se vit, elle ne se raconte pas...

et elle transforme ceux qui y évoluent !

Le prix de la photo unique pour Sandra Godefroy-Chenu, photographe indépendante.

Prix du reportage

Les aiguillettes, symboles de la fonction « aides de camp ». Le 21 mai 2021, à l’Hôtel de Brienne.

Les aiguillettes, symboles de la fonction « aides de camp ». Le 21 mai 2021, à l’Hôtel de Brienne.

Les aiguillettes, symboles de la fonction « aides de camp ». Le 21 mai 2021, à l’Hôtel de Brienne.

Le chef de bataillon Arthur vérifie sa tenue. Le 20 mai 2022, à l’Hôtel de Brienne. © Lara PRIOLET

Le chef de bataillon Arthur vérifie sa tenue. Le 20 mai 2022, à l’Hôtel de Brienne.

Sacs et valises des aides de camp rangés derrière le bureau de la lieutenant de vaisseau Clémence au téléphone, à l’Hôtel de Brienne, le 13 octobre 2022.

Le capitaine Nicolas échange en marchant avec l’ancienne ministre des Armées, madame Florence Parly, le 14 mars 2022, sur la Base aérienne 118 de Mont de marsan.

Le chef de bataillon Arthur, téléphone lors d’un déplacement en véhicule, à proximité de Paris, le 24 mars 2021.

Le capitaine Nicolas salue derrière des autorités, le 14 mars 2022, sur la Base aérienne 118 de Mont de marsan.

Le chef de bataillon Arthur échange avec l’ancienne ministre des Armées, madame Florence Parly, lors d’une cérémonie officielle, à Athènes en Grèce le 25 mars 2021.

Le chef de bataillon Arthur descend de l’avion les bras chargés, à Bucarest en Roumanie le 24 mars 2022.

Le capitaine Nicolas règle sa montre dans l’avion, le 14 mars 2022.

Le capitaine Nicolas passe devant les salles de conférence, le 16 juin 2022, au siège de l’OTAN à Bruxelles en Belgique.

La lieutenant de vaisseau Clémence profite d’un moment d’accalmie, le 17 mai 2022, à la Commission européenne à Bruxelles en Belgique

Le capitaine Nicolas assiste à une rencontre bilatérale, le 16 juin 2022, au siège de l’OTAN à Bruxelles en Belgique.

Le capitaine de corvette Arnaud échange avec l’ancienne ministre des Armées madame Florence Parly sur un quai de la gare du Nord, le 11 février 2020, à Paris.

22h00, le chef de bataillon Arthur travaille dans sa chambre d’hôtel, le 24 mars 2021, à Athènes en Grèce.

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Aides de camp – « En tout temps et en tout lieu, servir autrement »

Depuis le 18e siècle, les autorités sont pourvues de jeunes officiers chargés de porter les ordres à travers les champs de bataille. Autrefois messagers et intendants, leurs fonctions sont encore aujourd’hui indispensables à nos chefs.

Les aides de camp portent les aiguillettes (dorées ou argentées) à l'épaule droite comme insigne de leur fonction.

Aperçue mais souvent méconnue, cette fonction militaire particulière est incontournable pour les hautes autorités de l’Etat et des armées. Présent mais pas pesant, toujours à sa place, l’aide de camp se caractérise par son extrême disponibilité et sa discrétion en toutes circonstances.

Gardien du temps et de l’organisation, les aides de camp précèdent toujours leur ministre, ou leur chef militaire, ainsi ils sont le point de repère pour la suite.

Ils sont les premiers interlocuteurs de l’autorité qu’ils suivent et des observateurs privilégiés d'événements majeurs. Ils alternent entre préparation et action.

Levés en premier, couchés en dernier, même pendant les instants de répit de la délégation, ils continuent à œuvrer dans l’ombre pour la suite.

Ils pensent à tout, tout le temps... sauf à eux-mêmes.

Avant même leurs fonctions ils se nomment Clémence, Arthur, Nicolas et Arnaud. Tous aides de camp du ministre des Armées.

Ils sont aujourd’hui tirés de cette discrétion qui les caractérisent. Car leur abnégation et leur dévotion méritent qu’ils soient pour une fois l’objet de notre attention.

Prix du reportage pour Lara Priolet, photographe à l'ECPAD.

Le capitaine Nicolas téléphone au milieu de l’agora du siège de l’OTAN à Bruxelles. © Lara PRIOLET

Le capitaine Nicolas téléphone au milieu de l’agora du siège de l’OTAN à Bruxelles le 16 juin 2022.

Le capitaine Nicolas téléphone au milieu de l’agora du siège de l’OTAN à Bruxelles le 16 juin 2022.

Prix du partenaire Canon

le 25 fevrier 20213 sur la zone de Castres, la 11e brigade parachutiste © Tsivadelle Boura

le 25 fevrier 20213 sur la zone de Castres, la 11e brigade parachutiste a procédé au largages de ses troupes en vue de l'exercice Orion2.

le 25 fevrier 20213 sur la zone de Castres, la 11e brigade parachutiste a procédé au largages de ses troupes en vue de l'exercice Orion2.

Le prix du partenaire Canon pour Boura Tsivadelle.

Organisé par le Service d'information et de relations publiques de l'armée de Terre, le prix Sergent Vermeille récompense des photographies en lien avec l’armée de Terre. Lancé en 2013, il rend hommage au sergent Sébastien Vermeille, mort pour la France, le 13 juillet 2011 en Afghanistan.

Biographie du sergent Sébastien Vermeille

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