Prix Clemenceau 2025 : la dernière ligne droite vers la finale pour l’aspirant médecin Baptiste

Direction : Santé / Publié le : 27 mai 2025

L’aspirant médecin Baptiste, en 2e année de médecine à l’École de santé des armées, défendra les couleurs du Service de santé des armées lors de la finale du prix Clemenceau, qui aura lieu mercredi 4 juin, à Paris (Balard). Entre spontanéité, motivation et coaching personnalisé, le finaliste livre sa recette pour tenter de décrocher ce prix de l‘éloquence. 

Rédaction : Emmanuelle NDOUDI

L’aspirant médecin Baptiste, en 2e année de médecine à l’École de santé des armées

La victoire au bout des doigts. L’aspirant médecin Baptiste, en 2e année de médecine à l’École de santé des armées (ESA), s’est qualifié, mercredi 21 mai 2025, à la finale du prix Clemenceau qui se tiendra le 4 juin prochain à Paris. Le futur médecin militaire aura 4 minutes pour convaincre le jury autour d’un thème : « La victoire ». Comment l’étudiant se prépare-t-il au grand jour ?  

Répéter souvent… et partout !

L’entraînement est un aspect essentiel de la préparation, avant la finale. Et l’aspirant médecin ne change rien à sa formule gagnante : le naturel. « Dès que je reçois mon sujet, je l’accueille sereinement et me plonge dedans », affirme le finaliste. « Je laisse l’inspiration et les idées me guider les premiers jours, avant d’écrire un texte structuré », confie l’aspirant médecin.

Tandis que certains s’en tiennent à des répétitions strictement encadrées, l’aspirant médecin préfère laisser place à la spontanéité. « Je répète dans des moments simples de la vie, pendant mon footing et même sous la douche », continue-t-il.

Un coaching personnalisé

Pour parfaire sa préparation à la finale du prix Clemenceau, le futur médecin militaire bénéficie également du soutien d’anciens candidats de l’ESA au concours d’éloquence. « J’ai la chance d’être coaché par 3 anciens finalistes, salue le candidat finaliste. Ils ne m’aident pas à écrire mon texte, mais à lui donner vie et à l’incarner ». 

Se mettre en conditions réelles

Les deux derniers jours précédant le grand rendez-vous, le jeune étudiant de 19 ans n’hésite pas à inviter des proches ou des amis pour écouter et juger sa prestation en avant-première. « Ils me rejoignent dans l’amphithéâtre, m’écoutent et me donnent des conseils pour améliorer mon discours, ma posture ou mon ton », précise-t-il.

Maintenir sa détermination

Pour garder le cap, l’aspirant médecin reste motivé et peaufine les derniers détails. « Rester déterminé n’est pas un choix mais un devoir », assure-t-il. L’étudiant puise également sa détermination dans le regard de ses camarades. « Je ne souhaite pas décevoir mes collègues qui m’ont soutenu et accompagné ».

Autre technique pour ne pas succomber au stress : vivre cette expérience en toute simplicité. « J’essaye de ne pas vivre le concours d’éloquence comme une compétition mais un vrai moment de partage », concède l’aspirant médecin. Et de conclure : « Le prix Clemenceau est un laboratoire d’idées : si mes mots parviennent à toucher quelqu’un, j’ai déjà gagné ».


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