Une organisation et des outils au service de la mobilité

L’état-major de la brigade a testé une nouvelle organisation composée de trois postes de commandement : un poste de conception et deux de conduite. Ce dispositif, conçu pour maximiser la mobilité et maintenir une continuité opérationnelle, répond aux besoins d’une adaptation constante face aux évolutions des menaces.

L’exercice a également introduit un système d’information partagé entre le niveau brigade et les groupements tactiques. Cet outil améliore la prise de décision et renforce la coordination entre les unités engagées.

L’adaptation technique et logistique en milieu alpin

Sur le terrain, les soldats démontrent leur adaptabilité face aux contraintes imposées par le relief. Les sapeurs légionnaires du 2e régiment étranger de génie (2e REG) ont construit un pont Bailey pour franchir le Chéran, tout en menant des opérations de déminage et d’assaut. Les transmetteurs de la 27e Compagnie de commandement et de transmissions ont installé des relais radio en autonomie sur des points élevés, surmontant les difficultés du relief alpin.

La logistique reste au cœur de l’effort, le 511e régiment du train a assuré le transport et le ravitaillement des unités, tandis que le 7e Bataillon de chasseurs alpins a mis à profit un savoir-faire ancestral : l’utilisation de mules pour approvisionner les zones inaccessibles aux véhicules motorisés.

L’entraînement au combat de haute intensité

La phase d’entraînement de tirs sur le grand champ de tir des Alpes a permis aux chasseurs alpins, sapeurs légionnaires, artilleurs et cavaliers des cimes de s’exercer à des combats de haute intensité. Explosions, impacts d’obus et tirs réels ont marqué cette séquence.