Les premiers canons Caesar, destinés à remplacer les 30 cédés à l’Ukraine, ont été livrés fin novembre à l’armée de Terre dans les régiments suivants :

• 35^e régiment d’artillerie parachutiste
• 93^e régiment d’artillerie de montagne
• 40^e régiment d’artillerie et 68^e régiment d’artillerie d’Afrique
• 3^e et 11^e régiment d'artillerie de Marine
• L’école d’artillerie et la Section technique de l'armée de Terre
• Les restants seront remis par KNDS courant 2024

Cette livraison rapide a été permise par des délais de production passant de 30 à 15 mois. Cette réduction est la conséquence immédiate de la mise en application de l’économie de guerre, qui vise à produire davantage, plus rapidement, et à un coût maîtrisé.  Ces nouveaux exemplaires ont été soumis au préalable à des tirs de validation auprès de la Direction générale de l’armement.

Le « tireur d’élite des canons »

Comme l’a souligné le chef d’état-major de l’armée de Terre lors de son audition parlementaire : « La question de l’artillerie et des feux est une dimension extrêmement importante de la cohérence générale de notre armée de Terre », l’artillerie lui confère une puissance de frappe dans la profondeur. Le recomplètement de Caesar plus récents et donc plus performants, entre pleinement dans le processus de transformation des forces terrestres, tout comme l’arrivée de nouveaux matériels :

• Griffon
• Serval etc.

Considéré comme « le tireur d’élite des canons », le succès du Caesar sur le terrain se justifie par sa grande mobilité, sa capacité à éviter les tirs de contre-batterie et sa cadence de 6 tirs par minute. Vendu à plus de 350 exemplaires auprès de 9 pays, parmi lesquels l’Arabie Saoudite et l’Indonésie, l’engin a fait l’objet d’une nouvelle commande par l’Ukraine. Il est un symbole de fierté pour la France sur le plan industriel comme militaire.