Pendant cinq jours, les militaires engagés dans la mission Lynx se sont entraînés au tir d’armes légères d’infanterie (HK416), d’armes d’appui (SCAR, MAG et FN Minimi) et de lance-roquettes d’exercice (AT4CS) sur des pas de tir en forêt. Cette séquence a démontré la pleine capacité du SGTIA à faire face à une menace blindée. 

Parallèlement, les sapeurs légionnaires du 2e régiment étranger de génie (2e REG) ont réalisé des séances de tirs d’explosif avec une mise en œuvre de charges spéciales (charges coupantes, charges perforantes, charges de forage et charges de brêchage).

Profitant d’un terrain avec une grande profondeur de champs, cet entraînement démontre les pleines capacités de puissance de feu des soldats français à conduire des tirs dans des conditions climatiques extrêmes et sur terrains dégradés. 

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la participation française au dispositif eFP en projetant un sous groupement à dominante infanterie ; spécialisé dans le combat d’usure en milieu difficile et en conditions hivernales. Ce déploiement constitue le 6e engagement de la France dans la mission eFP des pays baltes depuis 2017.