Sur le terrain - Orion 23 - Exercice de décontamination des forces alliées après une attaque chimique
Alors qu’elle opérait une reconnaissance, une unité belge de la force Orion a subi une attaque chimique le 30 avril, à quelques kilomètres de Sissonne. Au total, 45 soldats et 9 véhicules ont été touchés et postérieurement décontaminés.
En pleine progression dans la zone sud-est de Sissonne pour reconnaître une position, le bataillon de Chasseurs Ardennais belge, unité alliée a été la cible d’une attaque chimique à l’ypérite. C’est un tir d’artillerie de 155 millimètres qui a touché la compagnie, blessant 8 soldats. Cette arme toxique est particulièrement insidieuse, car si aucun traitement n'est effectué, elle persiste sur les vêtements et les véhicules, pouvant ainsi peser sur la santé et la survie des soldats. Aussitôt l’alerte donnée, l’unité alliée a pu compter sur le 2e régiment du dragon (2e RD), spécialisé dans la gestion des menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), pour intervenir rapidement et mettre en place une chaîne de décontamination.
Une intervention déployée rapidement et menée efficacement grâce à la coordination interarmes des différents régiments spécialistes. Le régiment médical (RMED) a pris en charge les différents blessés, tandis que le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) a clôturé la chaîne en assurant la satisfaction des besoins du combattant en termes d'habillement, d'eau et de vivres. Les soldats et véhicules sains sont traités en chaîne de décontamination classique, tandis que les blessés sont pris en charge par l’unité médicale de décontamination des armées (UMDA). Une prise en charge complète permettant de rendre la capacité opérationnelle à l’ensemble de la force pour poursuivre son action interarmes, interarmées et interalliés.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la deuxième phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle). ORION 23 permettra également d’aborder les aspects interministériels de la gestion de crise au-delà du périmètre des seules armées.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la deuxième phase débute le 21 février dans le sud de la France.
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