Toxic Valley 2024 : l’exercice international NRBC en Slovaquie

Direction : Terre / Publié le : 27 septembre 2024

Du 16 au 20 septembre, un détachement du 2e régiment de dragons était engagé en Slovaquie sur l’exercice Toxic Valley 2024. Réunissant 15 nations durant deux semaines, cet exercice majeur de la communauté NRBC (Nucléaire – Radiologique – Biologique – Chimique) de l’Otan a permis aux Dragons de s’entraîner à la confrontation des agents toxiques de guerre réels.

Le 2e régiment de dragons lors d'un exercice Otan © armée de Terre/ Défense

La mission du 2e régiment de dragons

Être préparé à faire face aux menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) est la mission principale du 2e régiment de dragons. Créé en 1635, le 2e RD est le plus vieux régiment de la cavalerie blindée française, il est également l’unique régiment de l’armée de Terre à être formé pour combattre et agir en milieu contaminé NRBC.

Un entraînement intensif en milieu contaminé

L’objectif principal de Toxic Valley 2024 était l’entraînement à la détection et au prélèvement suite à une attaque chimique, un attentat ou la découverte d’un laboratoire clandestin. L’accent a aussi été mis sur la reconnaissance et l’analyse de substances ou encore le travail en milieu souterrain avec peu de visibilité. Les spécialistes de la décontamination ont pu mettre en œuvre leur savoir-faire en traitant des objets contaminés aux agents vésicants ou neurotoxiques.

Décontamination d’un prélèvement de l’agent neurotoxique VX lors de Toxic Valley 2024 © armée de Terre/ Défense

« Le bataillon NRBC slovaque a conçu un exercice de qualité, certaines situations se rapprochaient des conflits majeurs. Notre façon d’opérer est en phase avec un engagement de haute intensité. »

Adjudant Laurent, chef d’équipe

L’expertise de l’arme du génie reconnue à l’international

Evalués et observés par différents pays, les soldats du combat en milieu contaminé ont fait l’unanimité, notamment du fait de leur polyvalence et de leur capacité à s’engager en petite équipe.

Le maréchal des logis Laurina témoigne : « En Slovaquie, nous avons pu mettre en œuvre nos procédures de décontamination de petits matériels. Je n’avais jusqu’alors jamais eu l’occasion de travailler avec des agents chimiques aussi toxiques que le VX. On se rend compte que nos procédures fonctionnent et que nos appareils de protection et de détection sont réellement efficaces. »

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