Des chercheurs de l'école ISAE-SUPAERO ont obtenu le meilleur papier "Brain Machine Interface - Best Paper Award" lors de la conférence IEEE SMC
Lors de la dernière conférence IEEE SMC, qui s’est tenue en Italie du 6 au 9 octobre dernier, des chercheurs de l’école ISAE-SUPAERO* ont obtenu le meilleur papier « Brain Machine Interface - Best Paper Award ” pour leurs travaux portant sur la sécurité aérienne grâce à des technologies de monitoring et d’intelligence artificielle.
Ces travaux sont financés par l'Agence de l’innovation de défense (AID) dans le cadre du programme MAIA, projet de recherche réalisé au sein du Département Conception des Véhicules Aérospatiaux de l’ISAE-SUPAERO qui affiche des compétences dans le domaine des systèmes embarqués, de l’automatique et de la robotique aéroterrestre. Ce programme est un projet école sélectionné et suivi par l’Agence.
*Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace, l’une des quatre écoles sous tutelle du ministère des Armées.
Les chercheurs concernés :
• Pr Frédéric Dehais, ISAE-SUPAERO
• Pr Rida Imad, ISAE-SUPAERO
• Pr Raphaëlle Roy, ISAE-SUPAERO
• John, Iversen Schwartz Center, Université de Californie à San Diego
• Mullen, Tim Intheon
• Daniel, Callan National Institute of information and Communications Technology. Tokyo (NICT)
Contexte de l’étude récompensée:
L’analyse d’accidents aériens révèle que l’alternance entre des situations opérationnelles à faible et forte dynamiques et la grande quantité d’information que doivent traiter les pilotes peuvent conduire à une dégradation de leur capacité attentionnelle (fatigue, incertitude, pression temporelle). En particulier, des événements récents démontrent que les pilotes ont persisté dans des décisions erronées en dépit d’alarmes auditives très saillantes censées les alerter de dangers immédiats. Ce phénomène, appelée surdité inattentionnelle, est connue pour avoir été un facteur contributif de collisions avec le relief ou de perte de contrôle en vol.
Une approche intéressante pour améliorer la sécurité aérienne consisterait à développer des technologies de monitoring et d’intelligence artificielle afin d’identifier des états dégradés pouvant conduire à cette « surdité » aux alarmes et de décider d’adapter l’interaction pilote-cockpit. Ces travaux de recherche s’inscrivent sur l’assistance à l’opérateur humain en visant à contrôler sa charge attentionnelle à travers les concepts d’initiative mixte et d’interfaces adaptatives ou encore de neurofeedback. L’approche suivie dans ce projet MAIA est celle de la pluridisciplinarité et combine neurosciences cognitives, ergonomie et intelligence artificielle dans une véritable démarche de Neuroergonomie et vise à développer une approche intégrative depuis des expérimentations en simulateur jusqu'à des études écologiques en condition réelle. Dans cette perspective, les objectifs principaux suivis au travers de ce projet ont pour ambition de :
• caractériser en temps réel le niveau d’engagement attentionnel et prédire la surdité inattentionnelle aux alarmes ;
• réaliser des expérimentations en situations très écologiques ;
• mettre en œuvre des concepts d’interaction adaptative.
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