« Maîtriser le quantique n'est pas un choix, c'est une condition de notre souveraineté et de notre sécurité. Comme l'atome en son temps et l'intelligence artificielle, il marquera une rupture entre les États capables et ceux qui n'auront pas su le faire : nos compétiteurs ne nous attendent pas
». Discours du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, lors de la clôture de l'événement France Quantum, ce mardi 10 juin.
 

Le ministère des Armées a pour objectif de rester à la pointe du développement et de l’intégration des technologies quantiques.
Lors du salon VivaTechnology, qui se tient à Paris Expo Porte de Versailles du 11 au 14 juin, l'Agence de l'Innovation de Défense (AID), qui a vocation à couvrir l’ensemble des champs relatifs à l’innovation au sein du ministère des Armées, réaffirme son engagement à investir dans les technologies quantiques. Ces technologies, qui reposent sur cinq piliers fondamentaux – le calcul quantique, les capteurs quantiques, les communications quantiques, les technologies habilitantes et la cryptographie post-quantique – constituent un enjeu stratégique crucial pour la souveraineté et la supériorité de nos forces armées.

Dans ce domaine, depuis plus de vingt ans, le ministère des Armées accompagne des travaux de recherche mais aussi des projets de démonstrateurs, comme les deux projets suivants :

• GIRAF 2, premier gravimètre quantique marin industrialisé, utilisant la technologie des atomes froids.
• PROQCIMA : lancé en 2024, avec le soutien de « France 2030 », visant le développement de deux prototypes d’ordinateurs quantiques universels de 128 qubits logiques en2032. 
Pour accélérer l’adoption des technologies quantiques, et comme annoncé par le ministre des Armées lors de l’évènement France Quantum, l’AID se dote d’un Laboratoire Quantique Défense, qui, par la pratique, éclairera sur les nouvelles capacités permises par le quantique, en coopération étroite avec l’écosystème.
   

L’AID recrute actuellement son/sa chef du Laboratoire Quantique Défense.