L'AID et le CNRS renouvellent leur partenariat

Direction : AID / Publié le : 15 octobre 2024

Ce 14 octobre avait lieu dans les locaux de l’innovation défense lab, la signature de l’accord de coopération entre Antoine Petit, président-directeur général du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l’ingénieur général de l’armement Patrick Aufort, directeur de l’Agence de l’innovation de défense au profit du ministère des Armées et des Anciens combattants.

Signature de l'accord de coopération entre l'AID et le CNRS

Le CNRS et le ministère des Armées et des Anciens combattants, un partenariat de longue date.

Cette collaboration avait été initiée en 1986 avec la signature d’un protocole sur le financement de bourses de recherche par la Direction générale de l’armement (DGA). Forts d’une collaboration active et fructueuse pour les deux institutions, l’Agence de l’innovation de défense et le CNRS ont donc souhaité pérenniser et renforcer cette relation en signant un premier accord en septembre 2020. La collaboration entre les deux entités est particulièrement fructueuse puisque cette coopération a permis de renforcer les liens entre la recherche civile et militaire, favorisant ainsi les synergies pour l’ensemble du système public de recherche et de son impact sur le monde socio-économique.

Une signature marquant une volonté forte de poursuivre les échanges en faveur de l’innovation

Cette signature a pour objectif d’amplifier les échanges stratégiques et la mise en œuvre de recherches d’intérêt mutuel. Cet accord permettra également de faciliter le partage d’expertise et l’évaluation des projets innovants, tout en encourageant la valorisation des résultats scientifiques et le soutien aux jeunes chercheurs.

Pour l’AID, cette signature représente l’opportunité de pouvoir bénéficier de l'expertise et du réseau du CNRS notamment dans le domaine de la recherche, d’en apprendre plus sur les outils d'animation des communautés scientifiques et enfin, la possibilité de construire des programmes de recherche d'intérêt défense en commun.

Pour le CNRS, c’est l’opportunité :

  • D’identifier les verrous technologiques associés aux enjeux de défense, enjeux qui par nécessité se doivent d’être dans une temporalité d’avance de phase bien supérieure à celle à laquelle les chercheurs ont l’habitude d’être confrontés ;
  • D’intégrer des programmes de recherche pluridisciplinaires et inter-opérateurs ;
  • De faire connaitre les potentialités de ses unités de recherche couvrant la quasi-totalité des champs scientifiques disciplinaires.
  • D'obtenir des financements au travers de contrats de différentes natures (thèses, industriels etc ...).

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