Histoire du CESA, de 1945 à nos jours

Depuis 1945, le Centre d'études stratégiques aérospatiales (CESA) a évolué pour répondre aux besoins de l'aviation militaire française. Initialement axé sur la formation, il s'est orienté vers la recherche stratégique. De la création de programmes de formation interarmées à la publication de travaux sur la puissance aérienne et spatiale, le CESA est devenu un pôle d'excellence, contribuant à la modernisation et au rayonnement de l'armée de l'Air et de l'Espace.

Cérémonie d'inauguration du CESA © CESA

LE CESA de 1945 à 1950 : le renouvellement de l’enseignement supérieur aérien



À la fin de la seconde guerre mondiale, les responsables de l’aviation militaire veulent insuffler un esprit nouveau à l’enseignement supérieur aérien, fondé sur l’ouverture au monde et aux armées alliées. En effet, celles-ci ont pris une avance technique sur la France, essoufflée par la guerre et l’occupation, et constituent un exemple d’organisation opérationnelle et logistique. Désormais, l’état-major général de l’air veut concevoir l’avenir sur des bases plus rationnelles. La question de la formation et des écoles devient donc prioritaire durant les quatre années qui suivent la victoire. Les exigences budgétaires, la fluctuation des effectifs ainsi que la position des alliés déclarés sont alors déterminantes dans la politique de formation au sein des armées. Bientôt, l’Inspection générale de l’armée de l’air au Ministère de l’Air étudie la restructuration de l’enseignement militaire supérieur aérien.

Septembre 1945-30 - octobre 1945 : élaboration de l’enseignement supérieur aérien

Les opérations menées durant les deux dernières années de la guerre, amènent très vite à concevoir l’enseignement dans un cadre interarmées. Le monde est alors perçu comme une vaste région. Dans le souci de mêler les enseignements des trois armées, l’Inspecteur général de l’armée de l’air souhaite qu’ils soient tous dispensés en un même lieu. L’École militaire lui semble alors être l’endroit le plus approprié car, d’une part, les écoles supérieures de guerre y étaient implantées avant la seconde guerre mondiale, et d’autre part,  le prestige de l’École militaire était en mesure de redonner ses lettres de noblesse à la pensée stratégique militaire et d’améliorer l’image de l’enseignement militaire supérieur. L’organisation de l’enseignement est alors définie de façon assez précise puisqu’il est déjà envisagé de dispenser trois cours qui interviendraient à trois moments distincts de la carrière des officiers. La nouvelle conception de l’enseignement supérieur aérien s’inspire de l’organisation d’avant-guerre tout en se fondant sur une analyse critique de sa place et de ses objectifs. En effet, l’École supérieure de guerre aérienne ne permettait pas de former le personnel destiné à des postes subalternes en état-major [1]. De plus, le niveau requis pour réussir le concours n’était pas adapté aux compétences ni aux aspirations des jeunes officiers qui étaient alors obligés de quitter trop tôt "la vie active d’aviateur pour une vie de bureau, aux satisfactions aériennes médiocres" [2]. Enfin, la valeur aéronautique des candidats n’était pas prise en compte. Si la culture interarmées est prônée dans tous les cycles de formation, aucun centre d’enseignement commun aux trois armées n’est prévu. Cependant, les enseignements d’armées s’inspirent a priori d’une doctrine commune qui aurait été élaborée au sein de l’Académie de Défense nationale. Lorsque l’inspecteur général de l’armée de l’air Bouscat développe sa conception de l’enseignement militaire supérieur aérien dans une lettre destinée au ministre de l’Air [3], il définit comme prioritaire, l’ouverture du Cours de technique d’état-major, prévue en janvier 1946. L’organisation et l’élaboration des programmes se font rapidement mais l’armée de l’air rencontre quelques difficultés d’installation. En effet, les conflits qui naissent entre les différentes armées font obstacle à son implantation sur l’École militaire. Alors que le ministère de l’Air devait récupérer les anciens locaux de l’École supérieure de guerre aérienne, le ministère de la Guerre continue d’y installer ses services [4].

 

1er novembre 1945 : la naissance du CESA

Le Centre d’enseignement supérieur aérien voit le jour par l’instruction n° 6740/EMGA/1/0 du 30 octobre 1945 signée par le général de corps aérien Martial Valin, chef d’état-major général " air ". Cette instruction stipule que le CESA sera rattaché au bataillon de l’air n° 117 et qu’il dépendra du général inspecteur général pour les questions d’enseignement. Le programme des enseignements couvre les domaines de la chasse, du bombardement, des avions de reconnaissance, des transmissions et des radars (technique et emploi), de la défense passive, du Service et de la technique d’état-major, de l’histoire militaire aéronautique, du commandement et de l’organisation, des opérations parachutées, de l’aviation d’artillerie, du génie aéronautique, des transports aériens militaires, des autres armées (assurés par un officier de l’armée de terre et un officier de la marine), et de la technique de production et de mobilité industrielle. Par ailleurs, une bibliothèque rattachée au commandement du CESA est créée. L’objectif de la formation est de favoriser les travaux personnels et les études de réflexion mais aussi de développer des réflexions relatives à la stratégie militaire. À ce titre, le général Gérardot, chef d’état-major général de l’armée de l’air rédige un véritable traité d’instruction militaire s’inspirant des conceptions pédagogiques d’Aristote et de Montaigne. Dans ce document, intitulé " Directives relatives à l’enseignement à donner au Cours supérieur d’état-major et au fonctionnement du Cours supérieur d’état-major " [5], il souligne l’importance d’ "entretenir le goût de l’étude et de la réflexion personnelle chez les officiers de l’air ". Selon lui, l’apparition de l’arme nucléaire dans le traitement des conflits ne rend pas pour autant caducs les grands principes de la guerre traditionnelle. Il s’attache donc à détailler les domaines qui devront impérativement être connus en fin de stage par les officiers. Il ressort que l’aspect déterminant de la pensée stratégique est la sphère économique dans ses différentes conceptions : coût de la guerre, disparition de certaines puissances et émergence de certaines autres. De façon générale, il demande aux stagiaires de développer une réflexion et de faire preuve de créativité, d’inventivité, de modernité et d’éviter le " conformisme et [la] paresse intellectuelle ", la " vaine routine intellectuelle ". Il insiste en outre sur l’importance du facteur humain dans " l’exercice du commandement militaire moderne ". D’autre part, il souhaite que les futurs chefs de l’armée de l’air acquièrent une culture juridique, notamment dans le domaine du droit international. Par ailleurs, il souligne l’importance d’alterner conférences [6] et travaux personnels, cadres militaires et civils, experts dans les domaines traités, travaux individuels et collectifs. Il met aussi en avant l’importance de la dialectique dans les phases d’instruction et d’évaluation des candidats. Ainsi, si le CESA doit être le lieu propice à l’élaboration et à l’évolution d’une doctrine dont le directeur est le garant, les cadres doivent l’alimenter en étroite collaboration avec les officiers stagiaires du Cours supérieur d’état-major [7]. Ce document n° 7358 -

EMGA- 3.0.EMP n’est pas daté mais fait référence à la circulaire du 31 mai 1946. [8] Pour que les stagiaires soient véritablement disponibles lors des conférences, ceux-ci doivent avoir étudié un certain nombre de documents (Cf. « Le cours technique d’état-major », colonel, Basset, Forces aériennes françaises, mai 1947).

 

Évolution structurelle du CESA

Un certain nombre de décisions sont alors prises afin de mettre en œuvre rapidement les orientations données par le général Gérardot. La priorité reste le Service historique de l’armée de l’air, qui doit être rattaché au CESA dès le 1er avril 1946. Le 27 janvier 1946, le CESA n’est désormais plus administré par le bataillon de l’air 117 et devient une unité autonome, détenant sa propre administration [9]. Chaque cours acquiert alors une même structure de commandement, composée d’un colonel directeur, d’un lieutenant-colonel adjoint, d’un officier adjoint et d’un secrétariat. Un nouveau cours est créé : le Cours des officiers de réserve d’état-major. Une note interne au CESA, datée du 29 novembre 1947, fixe de manière détaillée l’organisation de l’unité ainsi que les missions qui lui sont confiées. Ainsi, aux trois cours suivants : Cours supérieur d’état-major, Cours technique d’état-major et Cours des officiers d’état-major s’ajoutent la Section d’études des opérations combinées, une École d’appui aérien [10] et le Service historique de l’armée de l’air, qui lui sont rattachés. Le CESA a désormais pour mission de traiter les questions relatives à la doctrine d’emploi des forces aériennes et aux règlements, de définir les programmes généraux des divers cours et stages et de les coordonner avec ceux des écoles des autres armées. Il devient aussi un lieu important de publication. Dès 1947, Le Bulletin de documentation, qui reprend des articles d’aéronautique, de sciences et de technique mais aussi des presses françaises et étrangères, est publié mensuellement. Cette publication est diffusée auprès des officiers en formation mais aussi au sein des cabinets, dans les états-majors et les unités de l’armée de l’air. En juin 1948, le Cours de technique d’état-major prend la dénomination d’École d’état-major de l’air (EEMA) et le Cours supérieur d’état-major devient l’École supérieure de guerre aérienne (ESGA) [11]. Dans le même temps, les deux premières promotions du CESM prennent le nom de 5e et 6e promotions de l’ESGA [12], marquant la volonté de s’inscrire dans la continuité de l’avant-guerre.

 

Le CESA après 1950

Dans l’optique d’ouverture et de formation de spécialistes militaires, la fin des années cinquante voit la création au sein de l’armée de l’air, d’un nouveau type d’instruction confiée au CESA : l’enseignement militaire supérieur scientifique et technique [13]. Ce cursus répond aux besoins des armées, et donc de l’armée de l’air, d’avoir des officiers spécialisés dans des disciplines données (sciences et techniques mais aussi langues vivantes, sciences humaines...) que n’enseignent pas les différentes écoles militaires. Ces officiers quittent alors, pour une durée d’un à trois ans, les unités aériennes et sont envoyés dans les grandes écoles d’enseignement supérieur et dans les universités françaises pour mener à bien leurs études et parfaire leur expertise dans ces domaines. Au début des années soixante, le CESA connaît une nouvelle organisation. Il s’adosse alors à l’École supérieure de guerre aérienne (ESGA) qui dispense un enseignement de commandement aux profits des officiers supérieurs, l’École d’état-major de l’armée de l’air (EEMA) qui a pour mission de perfectionner les officiers subalternes en vue de les préparer à assurer des fonctions de commandement, l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST) et le Cours des officiers de réserve d’état-major et spécialistes (COREMS). Les autres organismes qui étaient rattachés au

CESA disparaissent ou prennent leur autonomie, comme le Service historique de l’armée de l’air (SHAA). Les programmes et l’organisation des enseignements se poursuivent selon les principes du général Gérardot : travail personnel, temps de réflexion, conférences de spécialistes militaires ou civils... jusqu’en 1993, date de fermeture de l’ESGA et de création du Collège interarmées de Défense (CID). Ces conceptions, tant pour le contenu que pour les démarches pédagogiques, furent d’une grande modernité car, près de soixante ans plus tard, elles sont toujours d’actualité.

 

Le CESA après 2003

L’enseignement dispensé aux officiers de l’armée de l’air, principale mission du CESA, connaît une refonte complète, tant au niveau de la préparation aux cycles de perfectionnement au commandement (CPC), qu’à celui du concours d’entrée au Collège interarmées de défense (CID) ou de ses différents stages. On distingue alors deux niveaux d’enseignement militaire supérieur (EMS) : l’EMS 1 et l’EMS 2, qui est interarmées.

Simultanément à la modernisation de la formation, une revue mensuelle traitant de sujets de culture générale est créée : les Carnets du temps Sous le patronage d’un comité pédagogique, la section rédaction du CESA contribue à l’écriture d’articles dans des domaines aussi variés que la littérature, l’histoire etc. Parallèlement, le CESA cherche à développer une réflexion relative à l’Air et l’Espace afin de participer au renouveau doctrinal qui commence à se manifester au sein des armées. Il lance, à ce titre, l’édition quadrimestrielle de la revue Penser les ailes française qui s’inspire du Bulletin de documentation et qui se réclame héritière de Forces aériennes françaises dont la parution a cessé depuis 1971. L’objectif de cette nouvelle revue est de susciter, promouvoir et diffuser la réflexion au sein de la communauté des aviateurs. Le CESA crée également ses propres sites Internet et Intradef qui lui permettent de mettre en ligne ses publications et de communiquer sur ses activités.

2004 à 2006 : vers une mission de recherche et de rayonnement dans le domaine de la réflexion aérospatiale

Sous l’impulsion du projet Air 2010 et du développement de la réflexion conceptuelle et doctrinale au sein des armées, le CESA connaît une véritable transformation. L’unité s’inscrit progressivement dans un processus d’approfondissement et de diffusion de la réflexion doctrinale et stratégique qui se développe par ailleurs au sein de l’armée de terre, avec la création, en 2004, du Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF), et en interarmées, avec la création, en 2005, du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE). Le CESA cherche à constituer un pôle d’excellence dans les questions aériennes et spatiales pour répondre à un besoin identifié, tant au niveau de l’armée de l’air, qui se réorganise, que pour participer au développement de la recherche en interarmées. Dans ce cadre, le CESA se rapproche du milieu universitaire, à travers la création, en 2004, du Prix armée de l’air qui récompense, chaque année, les meilleurs mémoires ou thèses portant sur des sujets « Air et Espace » dans le cadre des prix « Clément Ader » et « René Mouchotte » et la signature, en 2006, d’une convention entre le président de la Sorbonne (Paris IV) et le chef d’état-major de l’armée de l’air.



La pensée aérospatiale est progressivement émulée par la création de rencontres, qui se multiplient, et qui offrent des espaces d’échanges et de discussions sur de grands sujets d’actualité relatifs à la puissance aérienne et spatiale. Elles concourent peu à peu à faire du CESA, un pôle reconnu en matière de rayonnement, de recherche et de réflexion sur les milieux aérien et spatial. Trois types de manifestations sont progressivement proposées : Tout d’abord, un grand colloque intitulé le Colloque de l'armée de l'Air et de l'Espace (anciennement Ateliers de l'armée de l'air) est organisé chaque année au profit de l’armée de l’air sur le site de l’École militaire. Il rassemble des chefs d’entreprise, des chercheurs, des élus ou encore des journalistes et s’organise autour de plusieurs tables rondes dont chacune est l’occasion de mener un débat. Le premier de ces colloques a eu lieu en juin 2004, autour du thème « L’armée de l’air, enjeux et perspectives ». Ensuite, une table ronde intitulée les Ateliers du CESA est organisée selon un rythme trimestriel depuis le 18 juillet 2005, date de la première manifestation qui s’est déroulée autour du thème « Du Vietnam à l’Irak, réflexion sur 40 ans d’engagements aériens ». L’intégralité des actes de ces différentes manifestations est ensuite publiée dans la revue Penser les Ailes françaises. Enfin, une personnalité de la communauté aérospatiale anime pendant une heure, depuis 2006, les Rencontres Air et Espace du CESA qui ont permis lors de sa première d’accueillir le général Pierre Gallois qui, en présence du CEMAA, a livré un exposé saisissant et émouvant sur les instruments de la dissuasion nucléaire.

 

De 2006 à 2009 : le CESA devient un pôle de réflexion conceptuel et doctrinal

C’est en 2006 que le Centre d’enseignement supérieur aérien devient le Centre d’études stratégiques aérospatiales afin de conduire des travaux de réflexion sur les questions liées à la troisième dimension, la puissance aérienne et spatiale et l’aviation militaire. Il abandonne alors ses responsabilités en matière d’Enseignement militaire supérieur (EMS). Les travaux de concept concernant la puissance aérienne et spatiale prennent alors leur essor grâce à une formule de travail originale qui s’organise autour d’un réseau informel d’acteurs de la pensée conceptuelle en lien avec les armées. À ce titre, deux divisions sont créées :

la division concept et la division recherche-rayonnement. Leurs travaux se concentrent sur des dossiers à caractère stratégique pour l’armée de l’air, les concepts et les doctrines d’emploi, et la recherche opérationnelle à vocation militaire. Le centre s’implique aussi, dans un esprit interarmées, dans le rayonnement et la promotion de dossiers d’intérêt air. L’enseignement militaire supérieur, qui fut la mission « historique » du CESA est désormais confiée au Centre d’enseignement militaire supérieur Air (CEMS Air), rattaché à la Direction des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA) par l’intermédiaire du commandement des écoles d’officiers. Toutefois, le CESA continue de participer indirectement à l’enseignement dispensé aux officiers à travers conférences et publications, comme les carnets de vols dont il garde la responsabilité de fabrication, et assure au profit du CEMS Air, un soutien personnel, technique et logistique. Cette nouvelle ambition est consolidée le 1er septembre 2008 par la création de la division stratégie. Sa mission consiste à développer la réflexion stratégique aérospatiale, ainsi qu’une vision prospective pour l’utilisation de la troisième dimension dans le cadre de la politique de sécurité et de défense. Elle est, en particulier, chargée de l’évolution du concept de l’armée de l’air publié en septembre 2008 et de la rédaction de la doctrine associée. Enfin, les sites Internet et Intradef sont modernisés et enrichis avec, par exemple, des « brèves » qui reprennent les points forts de l’actualité du centre et qui offrent la possibilité de poursuivre les débats entamés lors des manifestations. Une lettre trimestrielle est aussi créée afin d’unir et d’informer les membres de la communauté air et espace. Le CESA est aujourd’hui, selon la formule du général Laurent, « un outil performant, dans le meilleur esprit interarmées, au service de la Défense, de l’armée de l’air mais aussi de toute la communauté aérospatiale ». Il aspire désormais à trouver sa place au rang de référent de la pensée du « milieu d’expression de la puissance aérienne et spatiale », dans « un esprit d’ouverture et de partage ».

 

Le CESA aujourd'hui

Une nouvelle appellation est retenue en 2016 : le Centre Etudes, Réserves et Partenariats de l’armée de l’Air est désormais en charge des missions de partenariats, patrimoine et réserve.



Le 1er janvier 2021, sous l’impulsion d’une armée de l’Air et de l’Espace, investie d’une nouvelle mission, le CERPA change officiellement de nom pour redevenir CESA : centre d’études stratégiques aérospatiales. Il accompagne ainsi l’évolution de l’AAE en élargissant son périmètre sur tout le domaine aérospatial et en couvrant à la fois les aspects nationaux et internationaux du rayonnement.

Historique de l’insigne

Insigne homologué sous le numéro A-1075 le 17 juin 1976



Définition héraldique

« Ecu ancien d’azur à la bordure d’argent, chargé d’un aigle du même essorant contourné et dépassé en chef, à la tête penchante, empiétant sur un bâtiment d’or également dépassé à dextre et senestre de la pointe. »

Transcription

Aigle d’argent en relief (1er plan) prenant son envol au-dessus de la façade centrale de l’École Militaire (en bronze au 2e plan).



Symbolisme de l’insigne

l’aigle, symbole traditionnel de l’armée de l’air, le bâtiment qui représente l’école militaire, lieu de perfectionnement de la formation des officiers de l’armée de l’Air et de l'Espace.

Le fond est composé d’un écu bleu aviation bordé d’argent.

 

Notes de bas de page

[1] Lettre n° 757/IGAA/3 du 7 juillet 1945, signée du général d’armée aérienne Bouscat, inspecteur général

de l’armée de l’air.

[2] Lettre n°330/IGAA/EM du 7 octobre 1945.

[3] Lettre n° 757/IGAA/3 du 7 juillet 1945, signée du général d’armée aérienne Bouscat, inspecteur général

de l’armée de l’air.

[4] Lettre n°330/IGAA/EM du 7 octobre 1945.

[5] Instruction n° 172/EMAA/1/0.

[6] Installée à Meersburg (zone d’occupation allemande), l’École d’appui aérien organise diverses sessions, notamment en Afrique française, et dispense une instruction aérienne aux officiers des autres armées, sous la haute autorité du directeur du CESA (Cf. Notice à l’usage des établissements ou organisations visités par le Centre d’enseignement supérieur aérien, janvier 1949).

[7] Instruction n° 172/EMAA/1/0.

[8] Installée à Meersburg (zone d’occupation allemande), l’École d’appui aérien organise diverses sessions, notamment en Afrique française, et dispense une instruction aérienne aux officiers des autres armées, sous la haute autorité du directeur du CESA (Cf. Notice à l’usage des établissements ou organisations visités par le Centre d’enseignement supérieur aérien, janvier 1949).

[9] Instruction n° 172/EMAA/1/0.

[10] Installée à Meersburg (zone d’occupation allemande), l’École d’appui aérien organise diverses sessions, notamment en Afrique française, et dispense une instruction aérienne aux officiers des autres armées, sous la haute autorité du directeur du CESA (Cf. Notice à l’usage des établissements ou organisations visités par le Centre d’enseignement supérieur aérien, janvier 1949).

[11] Circulaire n° 2050/EMAA/3.INS. du 10 juin 1948 signée par le major général de l’armée de l’air, le général Hartemann.

[12] Circulaire n° 3080/EMG-FA/1/3.INS. du 18 août 1948, signée par le général Bailly, sous-chef d’étatmajor de l’armée de l’air.

[13] Instruction n°10/EMAA/3/INS du 2 janvier 1957, signée par le général de corps aérien Jouhaud, major général de l’armée de l’air.

 


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