Missions du CESA
Chargé de soutenir la réflexion stratégique de l’armée de l’Air et de l’Espace et de mettre en cohérence son rayonnement, le CESA entretient et valorise son patrimoine matériel et immatériel et développe les partenariats correspondants.
Historique
Le Centre d’enseignement supérieur aérien (CESA) voit le jour en octobre 1945, afin d’apporter un souffle nouveau à l’enseignement militaire supérieur des aviateurs. Il subit par la suite plusieurs refontes, au gré de l’évolution de ses missions.
En 2000, il endosse une mission de recherche et de rayonnement dans le domaine de la réflexion aérospatiale, et abandonne en 2006 ses responsabilités en matière d’enseignement militaire supérieur pour devenir Centre d’études stratégiques aérospatiales. L’acronyme CESA est donc conservé mais la vocation du centre n’est plus la même.
Une nouvelle appellation est retenue en 2016 : le CESA devient Centre des études, réserves et partenariats de l’armée de l’Air (CERPA) pour traduire sa prise en charge des missions liées aux partenariats, au patrimoine et à la réserve.
Le 1er janvier 2021, sous l’impulsion d’une armée de l’Air et de l’Espace (AAE) dont les prérogatives s’étendent désormais à l’espace exo-atmosphérique, le CERPA change de nom pour redevenir Centre d’études stratégiques aérospatiales. Le CESA accompagne ainsi l’évolution de l’AAE, en élargissant son périmètre à l’ensemble des questions aériennes et spatiales, et en couvrant à la fois les aspects nationaux et internationaux du rayonnement.
Qui sommes-nous ?
Etabli sur deux sites, à l’Ecole militaire et sur la BA 107 de Villacoublay, le CESA est l’unité de l’AAE chargée d’animer la réflexion stratégique sur l’emploi de la puissance aérospatiale, de valoriser son patrimoine matériel et immatériel et de mettre en cohérence ses actions de rayonnement.
Dans le cadre de ces missions, le CESA développe savoir-faire et faire savoir grâce à une équipe dynamique de 48 personnes, civils et militaires. Ses engagements sont multiples et divers : publications et événements publics de réflexion stratégique ; actions au profit de la jeunesse, du patrimoine aéronautique, des traditions et de l’histoire de l’AAE ; partenariats avec la société civile (réseaux de réservistes, étudiants, universitaires…) ; coordination des prestations de la Musique de l’armée de l’Air et de l’Espace, de la Musique des Forces aériennes et des Peintres de l’Air et de l’Espace.
Hébergée au sein du CESA, la Chaire de stratégies aérienne et spatiale appliquées (SA²) est l’outil de promotion de la pensée stratégique aérospatiale de l’AAE au sein de l’institution militaire comme vers le monde civil, dans un cadre national ou international. Le CESA et sa Chaire SA² font partie de l’ACADEM, Académie de défense de l’Ecole militaire qui fédère les organismes de formation, d’enseignement et de recherche de l’Ecole militaire, afin de favoriser leur rayonnement vers des audiences toujours plus larges.
Missions et gouvernance
Les missions du CESA sont au nombre de 7 :
- En se positionnant au niveau stratégique, stimuler et valoriser la réflexion de l’AAE dans les domaines de la prospective, de l’emploi des forces aériennes et spatiales, de l’analyse des conflits armés et du retour d’expérience.
- Définir et mettre en œuvre la politique de rayonnement de l’AAE, notamment à destination de la réserve citoyenne de haut niveau (réseau ADER) et de la jeunesse (escadrilles Air Jeunesse, Service national universel).
- Contribuer, au travers de publications, de colloques et de séminaires, à la formation continue du personnel de l’AAE et à l’influence de l’AAE.
- En s’appuyant sur la Chaire SA2, représenter l’AAE à l’ACADEM, dans les instances interarmées et d’armée assurant des missions similaires : Centre interarmées de concepts, de doctrines et d'expérimentations, Commandement du combat futur, Centre d’études stratégiques de la Marine.
- Représenter l’AAE dans les instances internationales assurant des missions de même nature, en particulier chez nos alliés les plus proches ;
- Entretenir et valoriser le patrimoine matériel et immatériel (histoire, traditions) de l’AAE ;
- Mettre en place les partenariats nécessaires à tout l’éventail de ses missions.
Chacune de ces missions est exécutée dans le cadre des directives du haut commandement de l’AAE.
Subordonné au Major général de l’AAE (MGAAE), le CESA contribue aux travaux de l’Etat-major de l’AAE auquel il est rattaché. Son directeur siège au comité exécutif de l’AAE ; il en décline les décisions dans le champ de ses prérogatives ; il garantit leur mise en œuvre et rend compte régulièrement au MGAAE.
Le directeur du CESA relève directement du Chef d’état-major de l’AAE (CEMAAE) dans certaines missions permanentes comme la fonction de délégué au patrimoine de l’AAE et l’animation du réseau ADER, pour laquelle il appuie l’Inspection de l’AAE (IAAE).
Contenus associés
Conférence "diplomatie aérienne et spatiale", 400 participants au rendez-vous !
Le 6 octobre 2023, à l'École militaire, la communauté aéronautique civile et militaire s'est réunie pour une conférence organisée par le Centre d'études stratégiques aérospatiales (CESA). L'objectif : explorer comment les "diplomaties aérienne et spatiale" peuvent servir les intérêts stratégiques de la France. Cette journée de réflexion a suscité de nombreux échanges et idées novatrices.
03 juin 2024

Colloque annuel de l'armée de l'Air et de l'Espace 2024 "Encourager l'innovation : Pour une armée de l'Air et de l'Espace audacieuse, agile, ouverte et connectée"
Le premier colloque de l’année de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a refermé ses portes à l’Ecole militaire, jeudi soir dernier, sur près de 600 participants venus réfléchir à la nécessité d’encourager et d’entretenir l’innovation.
29 mai 2024

Colloque annuel de l'armée de l'Air et de l'Espace 2023 "Du Ciel à l'Espace : nouveaux enjeux opérationnels à très haute altitude"
Jusque-là pratiquement inexploité, « l’espace aérien supérieur » (Higher Airspace), situé entre 20 et 100 km d’altitude environ, sera bientôt soumis à de multiples évolutions car plusieurs projets d’objets ont vocation à y évoluer.
29 mai 2024