Cette année, le Commissariat des armées était de nouveau représenté par le centre interarmées du soutien Equipements Commissariat (CIEC) pour présenter les articles d’habillement, les effets de protection balistique ainsi que les vivres opérationnels.

C’est sur le plateau de Satory à Versailles qu’une équipe d’experts du CIEC a exposé l’ensemble des équipements qu’il conçoit sous le thème de « Le soutien du combattant en toutes circonstances ». Montre à la main (dû au programme cadencé des élèves-officiers pour découvrir l’ensemble des stands), les experts sont allés à leur rencontre afin de leur présenter les missions du Commissariat des armées et plus précisément du CIEC : soutenir les forces, les équiper, les nourrir et les protéger. Trois pôles ont ainsi été aménagés : le pôle équipements avec l’ensemble intempéries, le treillis F3 sable et zone enneigée, le nouveau treillis F3 BME (bariolage multi-environnements), le pôle protection avec les gilets pare-balles dont le G3P (gilet porte-plaque polyvalent), les casques et chaussures, ainsi que le pôle vivres opérationnels avec la RCIR (ration de combat individuel réchauffable), la ration de survie, la ration de fête et le kit hygiène. « Nous sommes là pour montrer ce que fait le Commissariat des armées et en particulier le CIEC au profit du combattant », explique Vincent, expert à la division technique innovation du CIEC.

Les 44 élèves commissaires de la promotion 2024 Commissaire général Douillard se sont également rendus sur le stand : « C’est important que les élèves commissaires participent au SIGEM car c’est l’occasion pour eux de rencontrer leurs camarades officiers des armes, ingénieurs ou encore médecins, avec qui ils seront amenés à travailler dans le futur. Le séminaire leur permet de s’acculturer aux enjeux du ministère et de découvrir ce que le SCA fait au profit de leurs camarades élèves », confie le CR1 Jokin, commandant de la promotion. Le CASP Marie-Alice, élève commissaire, ajoute : « C’est intéressant pour les élèves des autres écoles militaires de voir ce que font notamment les commissaires dans le domaine de l’habillement et des vivres opérationnels. De mon point de vue, ça me permet aussi d’en savoir plus sur l’environnement de potentielles futures affectations ».

Et pour l’anecdote, l’élève-officier de l’Ecole navale qui apparaît sur la première photo confie avoir été à l’aise avec le port du G3P : « Essayer le G3P m’a permis de me rendre compte à quel point il est léger et ergonomique ».