Répondant à un enjeu stratégique majeur, cette mission a confirmé la capacité de dissuasion nucléaire de la France. Elle a été pilotée par la Direction générale de l’armement (DGA) et associait l’ensemble des partenaires publics ou privés impliqués dans la dissuasion. Au cœur du dispositif, le BEM Monge était au plus proche de la zone de retombée des éléments du missile balistique stratégique M51, dans l’Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte.

Au cours de la phase du tir, le CR2 Anthony assurait le rôle de chef de la cellule info-crise. Tout au long de la séquence, cette cellule devait collecter un maximum d’informations externes (photos, vidéos, enregistrement radio) pouvant intéresser les états-majors métropolitains en cas d’événement à la mer.

En qualité d’adjoint au commissaire, ses autres activités étaient multiples et transverses. Il a pu mettre à profit ses compétences acquises au CIMob pour réaliser des opérations de contrôle interne sur les activités sensibles du bord. Il a également participé aux préparations des escales, en relation avec les autorités françaises et étrangères.

Etre au contact des marins, découvrir la vie en équipage, développer sa culture d’ancrage marine : autant d’objectifs atteints et d’apprentissages sur les contraintes métier et opérationnelles de la vie embarquée. Son quotidien était en effet rythmé par son implication dans la vie du bord et du carré officier, sa participation à des « quarts », en passerelle, en machine et en passerelle aviation, avec différentes fractions de service.

« Cette première expérience confirme ma volonté de poursuivre ma carrière au sein du ministère des Armées, au cœur des missions opérationnelles et stratégiques. L’embarquement est particulièrement profitable afin de développer son savoir-faire, son savoir-être et ses connaissances professionnelles, et surtout, pour vivre des moments uniques. Enfin, je souhaite remercier le Monge pour les moments chaleureux partagés durant toute la mission ».