Pour cette séquence, le commissaire général de deuxième classe Eric NEUMANN, chef du centre interarmées du soutien équipements Commissariat, ainsi que le commissaire en chef de première classe Alexandre, chef de l'état-major opérationnel du SCA, en ont tour à tour exposé les enjeux.

Le soutien Commissariat, décomposé en 11 fonctions, est aujourd’hui rendu pour tous les engagements opérationnels ou les missions sur le territoire national. Il l’est également lors des séquences d’exercices et d’entraînement des trois armées. Effectif dès les phases de montée en puissance, d’appui à la projection et de déploiement initial, il se poursuit jusqu’à la phase de retrait puis celle de remise en condition.

Le CRC1 PETITFAUX a insisté sur le fait que l’adaptation du soutien Commissariat au milieu d’engagement constitue une priorité du SCA, inhérente à sa mission et à son contrat opérationnel. Cela est d’autant plus impératif que le Commissariat des armées délivre des solutions de soutien sur l’ensemble du spectre du nouveau référentiel opérationnel, différencié par milieu, agile et en capacité de résister à la haute intensité. Il a appuyé son propos en mentionnant divers exemples, dont notamment les opérations ou missions opérationnelles à Djibouti, en Roumanie (mission AIGLE), sur le porte-avions Charles de Gaulle, au Liban (opération AMITIÉ), en Jordanie (opération CHAMMAL) aux Émirats Arabes Unis (opération APAGAN) ou sur le territoire national (MOUSQUETAIRE).

Le CRG2 NEUMANN a ensuite pris la parole pour évoquer plus précisément le travail mené par le SCA et par le centre interarmées du soutien équipements Commissariat (CIEC) afin de s’adapter aux différents milieux et faire évoluer en permanence les produits qu’il délivre. Deux sources d’évolution des produits coexistent : les expressions de besoins des armées et les veilles industrielles/retours d’expérience divers.

Depuis les orientations stratégiques du chef d’état-major des armées de novembre 2021 (Vision stratégique du CEMA) et au regard du contexte, le SCA accélère ses travaux et les approvisionnements. Cette démarche est permise par la simultanéité de différents facteurs que sont les nouvelles réflexions menées par les armées, les études du service de santé des armées (SSA) sur les conditions climatiques, l’orientation des entreprises en fonction des besoins exprimés par les armées, la rapidité des approvisionnements et la mise en service d’articles nouveaux. Le directeur du CIEC a plus particulièrement détaillé en quoi consistaient les adaptations en termes d’habillement (maintien du concept multi couches, nouveaux effets prévus en 2022/2023 et les développements en cours, dont notamment les sous-vêtements, tours de cou, gants, moufles, chaussures, sur bottes, tenues protection milieu marin ou enfin tenues protection milieu aéroterrestre), mais aussi de matériels ou d’alimentation (rations lyophilisées et collectives).

L’exposition d’effets dans le fond de la salle a permis aux journalistes présents de regarder de plus près certains éléments récemment proposés en dotation ou encore en expérimentation.

Et la brève publiée en une du site du ministère....