L’objectif : garantir la capacité du Service à délivrer à temps un soutien Commissariat adapté aux enjeux opérationnels d’aujourd’hui et de demain dans un environnement incertain.

Pour mener à bien ses missions, le CO doit avoir accès à des données fiabilisées et consolidées pour les exploiter et les valoriser. Le CO devant monter en gamme pour l’échéance des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) 2024, la division numérique du SCA a organisé, du 27 au 29 mars 2024, un hackathon.

L’idée de manœuvre est de concevoir collaborativement en temps contraint un outil d’aide à la décision.

La conception de cet outil est le fruit de la mise en commun de connaissances métiers, terrain et numériques. Près de 30 représentants des organismes du SCA étaient présents ainsi que des développeurs QlickSense.

« La méthode mise en place est nouvelle au sein du Service » déclare le CRP François, chef du bureau Données de la division numérique du SCA. « Nous avons cherché à réunir des personnels de l’EMO et des centres interarmées du soutien qui, au quotidien, font déjà ce travail et connaissent leurs besoins, ainsi que des contributeurs des fonctions impactées dans le soutien opérationnel, afin qu’ils puissent plus facilement y répondre ».

Dispatchés en sous-groupe, les participants ont travaillé sur diverses situations scénarisées :

• Avant les JOP : l’EMO souhaite savoir si on dispose de la quantité suffisante de plaques balistiques opérationnelles pour équiper les militaires engagés pour assurer la sécurité de la Force.
• À quelques jours de l’évènement : suite à un problème de canalisation d’eau la restauration n’est plus garantie, l’EMO veut connaître précisément le lieu et la quantité de rations de combat et de bouteilles d’eau disponibles en vue de s’assurer que la Force dispose de quoi s’alimenter le temps de rétablir la situation.
• Pendant les JOP :
  
  - un soutien vie en campagne (tentes, frigos..) doit être renforcé sur un site donné. Pour cela il faut connaître immédiatement les ressources disponibles afin de lancer au plus vite cette manœuvre ;
  
  -un évènement éclate à Nantes. Des renforts doivent être déployés en urgence. Ils ne sont pas équipés, ni véhiculés. L’idée est de connaître les ressources disponibles à proximité de la zone de départ et de la zone de déploiement et les contraintes logistiques afférentes.

Les travaux menés autour de cette réflexion collective seront livrés au CO de l’EMO SCA afin qu’il puisse s’approprier l’outil dans les semaines à venir et le faire évoluer à l’avenir.

Ce CO est aux ordres du CRC2 Louis-Marie, chef du bureau conduite du soutien de l’EMO-SCA (S34) : « Le soutien à la force de sécurisation des JOP sera constitué d’un niveau tactique qui est le premier engagé, à savoir les GSBdD d’Ile-de-France et de Marseille, et d’un niveau stratégique, à savoir le CO, en mesure de réaliser une bascule d’efforts ou d’intervenir dans le cas où une entité tactique ne serait plus capable de mener par elle-même ses missions de soutien » explique-t-il.

La restitution des travaux menés durant le hackathon s’est déroulée en présence du CRC1 Philippe, chef de la division numérique du SCA, du CRC1 Christophe, chef de l’EMO-SCA ainsi que du CRG1 Olivier MARCOTTE, directeur central adjoint du SCA (DCA).

Le DCA a félicité l’ensemble des participants pour leur mobilisation : « Vous êtes parvenus à un résultat commun qui fusionne plusieurs sujets. C’est une grande source de satisfaction. Le travail qui a été réalisé va aider à faire progresser cette représentation de l’information. L’expertise apportée par chacun de vos domaines prend de la valeur dès lors qu’elle est mise en commun ».