Annonce de la nouvelle feuille de route de transformation de la Direction générale de l’armement

Direction : DGA / Publié le : 25 octobre 2024

En visite sur le site de la Direction générale de l’armement (DGA) « Maîtrise NRBC » à Vert-le-Petit, le ministre des Armées et des Anciens combattants Sébastien Lecornu a dressé un bilan de la transformation déjà amorcée de la DGA, et fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour la poursuivre.

logo dga © DGA

  • Le ministre a insisté sur la nécessité pour la DGA de reconquérir son ADN originel, « l’esprit pionnier », qui a permis à la France d’affirmer sa place de puissance dans le monde, en faisant preuve d’audace, de transgression et de prise de risques. Cette reconquête est une nécessité dans un environnement stratégique nouveau, face à la montée des menaces et les ruptures technologiques.
  • Il a dévoilé le nouveau plan qui sera mis en œuvre par le délégué général pour l’armement, axé sur des efforts pour redonner de la liberté d’action et d’innovation aux agents de la DGA : en réduisant la comitologie et les procédures, en favorisant l’autonomie des différents échelons de la DGA, et en refondant les corps de l’armement pour les moderniser et les rendre plus attractifs.

Une première réforme majeure, nommée « Impulsion » a été mise en œuvre ces deux dernières années par le délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, et son adjoint, l’ingénieur général de l’Armement Thierry Carlier. Dans le cadre de la remontée en puissance de nos armées votée en loi de programmation militaire et de l’entrée en économie de guerre, cette réforme avait permis de renforcer le lien entre la DGA et la base industrielle et technologique de défense, pour réduire les délais de production, anticiper les évolutions stratégiques à venir et renforcer la DGA sur son cœur de métier : la dissuasion nucléaire. Ce nouveau plan constitue donc la deuxième partie de cette entrée en économie de guerre.

Dans son intervention, le ministre a également tenu à souligner l’importance pour les équipes de la DGA de défendre leurs convictions et intuitions techniques vis-à-vis des Etats-Majors et des industriels. Il a également réaffirmé la place singulière de la DGA comme dernier refuge au sein de l’Etat des ingénieurs, techniciens et ouvriers de très haut niveau, et l’importance de concilier l’urgence d’équiper nos forces avec l’excellence technologique et industrielle.

Il a notamment déclaré : « Les armées ont besoin, les industriels ont besoin, et au final la France a besoin d’une DGA forte et puissante ».

En visite sur le site de la Direction générale de l’armement (DGA) « Maîtrise NRBC » à Vert-le-Petit, le ministre des Armées et des Anciens combattants Sébastien Lecornu a dressé un bilan de la transformation déjà amorcée de la DGA, et fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour la poursuivre.

  • Le ministre a insisté sur la nécessité pour la DGA de reconquérir son ADN originel, « l’esprit pionnier », qui a permis à la France d’affirmer sa place de puissance dans le monde, en faisant preuve d’audace, de transgression et de prise de risques. Cette reconquête est une nécessité dans un environnement stratégique nouveau, face à la montée des menaces et les ruptures technologiques.
  • Il a dévoilé le nouveau plan qui sera mis en œuvre par le délégué général pour l’armement, axé sur des efforts pour redonner de la liberté d’action et d’innovation aux agents de la DGA : en réduisant la comitologie et les procédures, en favorisant l’autonomie des différents échelons de la DGA, et en refondant les corps de l’armement pour les moderniser et les rendre plus attractifs.

 

Une première réforme majeure, nommée « Impulsion » a été mise en œuvre ces deux dernières années par le délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, et son adjoint, l’ingénieur général de l’Armement Thierry Carlier. Dans le cadre de la remontée en puissance de nos armées votée en loi de programmation militaire et de l’entrée en économie de guerre, cette réforme avait permis de renforcer le lien entre la DGA et la base industrielle et technologique de défense, pour réduire les délais de production, anticiper les évolutions stratégiques à venir et renforcer la DGA sur son cœur de métier : la dissuasion nucléaire. Ce nouveau plan constitue donc la deuxième partie de cette entrée en économie de guerre.

Dans son intervention, le ministre a également tenu à souligner l’importance pour les équipes de la DGA de défendre leurs convictions et intuitions techniques vis-à-vis des Etats-Majors et des industriels. Il a également réaffirmé la place singulière de la DGA comme dernier refuge au sein de l’Etat des ingénieurs, techniciens et ouvriers de très haut niveau, et l’importance de concilier l’urgence d’équiper nos forces avec l’excellence technologique et industrielle.

Il a notamment déclaré : « Les armées ont besoin, les industriels ont besoin, et au final la France a besoin d’une DGA forte et puissante ».

 

Lien vers l'ordre du jour prononcé par le ministre des Armées et des Anciens combattants

 

Le détail des annonces

Sur l’organisation interne de la DGA et de ses procédures :

  • Poursuite de l’effort initié il y a deux ans sur les questions de cadence, délais et coûts de production des systèmes d’armes.
  • Contournement de certaines normes civiles, quand celles-ci nuisent au bon déroulement des programmes, dans le respect des enjeux environnementaux et de sécurité.
  • Diverses mesures réduisant les exigences de documentation attendues des industriels matures techniquement, ainsi que des spécifications techniques attendues quand elles sont inutiles, redondantes ou statiques.
  • Accroissement de la liberté d’action, et de responsabilisation, des directeurs de programme dans une logique de subsidiarité, en particulier concernant les « petits programmes » innovants (comitologie réduite, responsabilité sur les ressources allouées, délégations de signature).
  • Refonte de l’achat en créant une équipe d’acheteurs dédiés aux achats sur étagère et de service, au profit des équipes de programmes de la force d’acquisition réactive ; dotation de la capacité d’achat à l’Agence de l’innovation de défense.
  • Allègement des processus d’acceptation des matériels livrés quand la performance industrielle a été démontrée, de vérifications systématiques vers un système de vérification par échantillonnage.
  • Protection des agents contre les risques juridiques à travers formation et soutien, dans une logique de devoir de protection des agents par la hiérarchie.
  • Refonte de l’application de l’instruction ministérielle 1618 qui cadre la conduite des programmes d’armement, pour différencier les programmes « temps court » et « temps long » en favorisant les boucles courtes.

Sur le volet ressources humaines :

  • Evolution des corps de l’armement pour les moderniser et rendre plus attractifs, tout en préservant leur militarité : création de "concours talent" pour accéder au corps, augmentation des passerelles vers le corps de l’IA, obligation de mobilité hors DGA pour l’avancement.
  • Réforme du Conseil général de l’armement (CGARM) pour en faire le « gardien des corps de l’armement », ayant la responsabilité de s’assurer que l’Etat dispose d’un vivier d’ingénieurs de haut vol, responsable de l’employabilité des ingénieurs de l’armement. Son nouveau secrétaire général vient d’être nommé.
  • Une amélioration générale des conditions d’emploi : perspectives de carrière pour les contractuels, identification et promotion des meilleurs peu importe le statut, attractivité des postes et effort salarial spécifique en faveur des retours à la DGA des ingénieurs et techniciens qui l’auraient quitté et restent attachés à leur vocation initiale de servir l’Etat.
  • Un effort supplémentaire en faveur des réserves de la DGA, notamment pour le recrutement de spécialistes sur des compétences manquantes.
  • Renforcement des compétences industrielles sur le pilotage de la production et de la chaîne de sous-traitance.

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