Lutte anti-sous-marine et défense aérienne augmentée

Comme les six premières FREMM (Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne et Normandie), livrées à la Marine nationale entre 2012 et 2019 ; les deux dernières, l’Alsace réceptionnée et livrée le 16 avril 2021 et la Lorraine le 16 novembre 2022, ont des aptitudes avancées en lutte anti-sous-marine. Mais elles disposent d’une capacité complémentaire de défense aérienne renforcée (FREMM-DA). Ainsi, elles bénéficient d’évolutions de leur système de combat, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. L’équipage est par ailleurs renforcé par une dizaine de marins.

3 millions d'heures de travail et plus de 500 PME/ETI impliquées dans le programme

Conçues et développées par Naval Group, ce sont environ 600 à 700 salariés de Naval Group et une trentaine d'entreprises sous-traitantes qui travaillent chaque jour pour le programme. Plus de 500 PME/ETI sont impliquées dans la réalisation du programme. Ces PME et ETI sont implantées sur tout le territoire national, une centaine d’entre elles en Bretagne.

La colonne vertébrale de la flotte de surface française

Les FREMM sont des navires furtifs, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés. Ces navires offrent à la Marine une capacité dans le domaine de la lutte anti-sous-marine reconnue comme étant parmi les plus performantes au monde.

Leurs missions principales sont la maîtrise d’une zone d’opération maritime, en surface et sous la mer, le soutien et l’appui aux opérations de projection, ainsi que la frappe de précision dans la profondeur terrestre avec le missile de croisière naval (MdCN) pour les six premières FREMM, capacité que seule la France possède en Europe depuis un navire de surface. Elles sont également capables de mettre en œuvre le Caïman marine, hélicoptère embarqué multi-rôles, doté d’une capacité de lutte anti-sous-marine particulièrement développée. Le couple FREMM/Caïman représente un saut capacitaire dans le domaine de la lutte anti-sous-marine. La FREMM peut également embarquer deux Ecume, la plus grande embarcation tactique des commandos marine.

Un programme conduit en coopération avec l'Italie par l'OCCAR

Le programme FREMM est conduit en coopération avec l’Italie par l’Organisation conjointe de coopération en matière de programmes d’armement (OCCAR), pour le compte de la Direction générale de l’armement (DGA) pour la partie française.

A l’horizon 2030, la Marine disposera de quinze frégates de premier rang : huit FREMM (dont deux FREMM-DA), deux frégates de défense aérienne (FDA) et cinq frégates de défense et d’intervention (FDI). Conformément à la loi de programmation militaire 2019-2025, il s’agit de la livraison de la huitième et dernière FREMM