Hé oui, les personnes chargées du contrôle financier sont indispensables pour garantir l’équilibre budgétaire de tout organisme. Elles évaluent, de façon permanente, objective et systématique, les processus d’exécution financière. Elles peuvent ainsi détecter des anomalies en cas de déviation. Leurs missions couvrent plusieurs aspects stratégiques et opérationnels. Il existe, en effet, plusieurs niveaux différents de contrôle financier.

Pour en savoir plus sur ce métier au sein de la DIRISI, rencontre avec la commissaire de 2^éme classe Camille, responsable de la cellule contrôle interne financier et Dimitri, assistant contrôle interne financier. Deux professionnels au parcours différents mais qui partagent une même passion pour leur métier au sein du ministère des Armées.

Commissaire Camille, cela fait déjà deux ans que vous avez rejoint le ministère des Armées. Dimitri, quant à vous, cela fait vingt-six ans. Pouvez-vous nous présenter vos parcours respectifs et ce qui vous a motivé à exercer votre métier au sein d’une institution militaire ?

Commissaire Camille : Avant de m’engager, j’ai fait mes études à l’Université Paris Dauphine où j’ai obtenu mon Master II en Politique générale et stratégie des organisations. À la suite de cela, je me suis rendu compte que le monde du privé ne me convenait pas forcément. J’avais besoin d’évoluer dans un milieu où je pourrais être « utile », avec des valeurs et un mode de fonctionnement plus en adéquation avec ma personnalité. En m’intéressant au monde militaire, j’ai découvert le corps des commissaires où les postes me permettaient d’évoluer au sein du milieu militaire tout en ayant un poste qui correspondait à mes études, avec des possibilités de carrières variées en France ou à l’étranger.

Dimitri : J’ai commencé comme militaire dans l’armée de terre, où j’ai servi en qualité d’agent d’administration du personnel durant dix-huit ans. J’ai eu l’opportunité d’être recruté en tant que fonctionnaire catégorie C à la DIRISI en 2015 pour occuper la fonction d’agent d’exécution financière. Lauréat du concours interministériel de secrétaire administratif (SA), j’ai été nommé en 2018 dans le corps des SA. Depuis, j’occupe la fonction d’assistant de contrôle interne au sein du centre ministériel de gestion d’Arcueil (CMG Arcueil) de la Direction des ressources humaine du ministère de la défense (DRH-MD), puis, depuis 2021, à la DIRISI au sein du bureau finances-comptabilités.

Identification des risques, veille règlementaire, préparation de rapports financiers… Selon le poste, les missions portées par les chargés de contrôle financier sont très variées. Pouvez-vous présenter quelques exemples de missions qui rythment votre quotidien ?

Commissaire Camille : L’objectif du contrôle interne financier (CIF) est de fournir une assurance raisonnable de la maîtrise des risques pouvant affecter l’atteinte des objectifs. Par exemple, cela peut affecter l’efficacité et efficience des opérations financières, la fiabilité des informations financières et la conformité aux lois et réglementations en vigueur. Autrement dit, cela peut impacter la soutenabilité budgétaire et la qualité de l’information comptable.

Au quotidien, ça se traduit par une analyse des risques et un suivi des actions mises en place pour renforcer le dispositif, la réalisation de contrôle de corroboration sur les processus comptable, budgétaire et de la commande publique.

Dimitri : Au sein du bureau budget-finances-comptabilités (BBFC) de la DIRISI, je suis chargé de mettre en œuvre les contrôles dit de corroboration. Ces derniers visent à évaluer de façon objective les éléments financiers. Je vérifie également si les contrôles effectués par le niveau technique sont réels, fiables et efficaces. De plus, de par mes actions de contrôle, je veille à ce que les agents agissent, quotidiennement, conformément à la réglementation et aux critères de réalisation des objectifs liés aux opérations, à la performance, au reporting ou à la conformité.

Chaque métier possède ses particularités. Quelles sont les spécificités du vôtre ?

Commissaire Camille : Le métier de contrôle interne financier demande une grande autonomie dans des domaines d’activités variés. Cela permet de comprendre le fonctionnement de l’exécution financière, budgétaire et comptable du ministère.

Dimitri : L’une des spécificités de mon métier est la diversité des normes, processus, procédures, activités qui sont à assimiler pour comprendre les enjeux. La compréhension de cet environnement permet d’identifier et d’évaluer les événements, internes ou externes. Cela permet d’identifier des potentiels risques qui pèsent sur la réalisation des objectifs de la DIRISI en matière de qualité de l’information financière. De plus, les composantes du contrôle interne financier, tels que l’environnement de contrôle, l’évaluation des risques et les activités de contrôle sont très liés aux domaines de la logistique ou de l’achat.

Une seconde spécificité est l’activité de contrôle pour laquelle la pertinence, la méthodologie, la mise en œuvre, les constats et les recommandations doivent être acceptés par tous les acteurs.

Analyser, suivre, contrôler les états financiers des entités demande de la rigueur et de la réactivité. Selon vous, quelles sont les qualités requises pour exercer votre métier ?

Commissaire Camille : La nature des missions demande de bonnes capacités rédactionnelles, une excellente capacité d’animation pour mettre à jour les outils, ainsi que des aptitudes relationnelles pour gérer l’organisation et la réception des audits et revues externes.

Dimitri : Le métier d’assistant contrôle interne financier nécessite aussi d’être autonome, faire preuve de curiosité et d’initiative.

Pour les candidats qui hésitent encore à nous rejoindre, quels sont les avantages à travailler au ministère des Armées et plus particulièrement à la DIRISI ?

Commissaire Camille : En tant que militaire, il y a la possibilité d’être muté tous les 3-4 ans sur des postes très variés en France ou à l’étranger. Vous pouvez aussi partir en missions pendant 4 mois. Vous bénéficiez de neuf semaines de congés par an et de 75% de réduction sur les billets SNCF.

Sur le plan personnel, vous avez accès à des logements défense avec un loyer attractif.

Dimitri : Le ministère des armées offre un large éventail de métier dans une grande diversité de domaine et à tous les niveaux de responsabilité avec une réelle possibilité de progression et d’évolution professionnelle. Cela se traduit par des possibilités de mutation, l’accès à de nombreuses formations et une possibilité d’évolution professionnelle par son inscription aux concours ou sur passage au grade supérieur au choix.

De plus, le ministère met à la disposition de ces agents civils et militaires un parc de logement à loyer attractif et des avantages sociaux ou de loisirs.  

Pour ceux qui seront amenés à travailler à la Direction centrale de la DIRISI, située au Kremlin-Bicêtre, voici d’autres avantages : le réseau de transports en commun offre un large choix de modes de déplacement. Pour ceux qui sont véhiculés ou à vélo, le personnel bénéficie de places de parkings à l’intérieur du fort. De plus, il existe un club sportif, artistique et culturel avec de nombreuses offres d’activités.

Les métiers dans les domaines des achats, des finances, de la logistique, du droit, etc. sont essentiels et jouent un rôle fondamental même dans un environnement numérique. Que vous soyez jeune diplômé, expérimenté, en recherche d’un nouveau défi professionnel ou en quête d’une reconversion professionnelle, quel que soit votre âge ou votre expérience, les opportunités dans le secteur numérique à la DIRISI, et du ministère des Armées, sont infinies.

Si vous êtes curieux ou passionné par le domaine du numérique, c'est le moment idéal pour passer à un autre niveau et rejoindre l’aventure.

Envoyez-nous votre candidature dès maintenant au bureau appui au recrutement numérique (B@RN) via cette adresse mail : dirisi-numerique.recrutement.fct@def.gouv.fr.

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